tag:blogger.com,1999:blog-57836350749050466682024-03-18T19:57:39.599-07:00Sur les pas du spectateurSur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.comBlogger1022125tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-9794159329207214872024-03-17T11:37:00.000-07:002024-03-17T11:37:23.269-07:00Sur mes pas au théâtre pour découvrir "Cispersonnages en quête d'auteurice" en mode représentation décontractée !<p> L'histoire de cette sortie culturelle a commencé lors d'une visite précédente à l'Espace Libre. Au Bar après une représentation, je me mets à discuter avec une des membres de l'équipe de ce lieu et de cet échange jaillit la suggestion de cette pièce. Autant les mots que l'enthousiasme de cette personne m'ont convaincu ! Par conséquent, rapidement nos billets ont été achetés pour une représentation décontractée. Décision confirmée par la suite, par les très bons mots de ceux et celles qui l'avait vue au FTA !</p><p>Pause</p><p>Avant de se rendre, ma blonde me demande ce qui caractérise une représentation décontractée. "Euhhh !!!" a été ma réponse, mais, soyez rassuré.es, elle aura sa réponse complète juste avant la représentation de la bouche d'une des membres de l'équipe Joe Jack et John, compagnie productrice de la pièce. Et je résume en un mot sa réponse "bienveillance" !</p><p>Fin de la pause</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU5qJDRoapehEFnxPnFxQpDDjm8MJFZAjKKYDWq6wxzuF0yWTnrg0tJBEhyphenhyphen_V0f_-BxjYGNn6rADFsr2bTCbc3DZEEgveFVuTpv0hfhnc629aeNsAdkxlCFI1K2X_3M7_xkm5iTsnBWM20_V80NWwoODMOWrGWu-ldHb9JCUmZlU-qon9whDummrSsrZ8/s1098/08-Cispersonnages.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1098" data-original-width="1098" height="322" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU5qJDRoapehEFnxPnFxQpDDjm8MJFZAjKKYDWq6wxzuF0yWTnrg0tJBEhyphenhyphen_V0f_-BxjYGNn6rADFsr2bTCbc3DZEEgveFVuTpv0hfhnc629aeNsAdkxlCFI1K2X_3M7_xkm5iTsnBWM20_V80NWwoODMOWrGWu-ldHb9JCUmZlU-qon9whDummrSsrZ8/w320-h322/08-Cispersonnages.png" width="320" /></a></div> Affiche de l'œuvre tirée du site de l'Espace Libre<br /><p>Le tout débute par l'arrivée graduelle des cinq membres d'une troupe de théâtre pour une rencontre importante pour choisir le thème de leur prochaine pièce. Nous découvrons rapidement que la rencontre précédente a été difficile avec le rejet du thème proposé par l'un des membres du groupe. Comment concilier les intérêts et aller de l'avant, tout en se respectant, en respectant l'autre aussi, voilà le défi du groupe. Et tout au long de la première partie, nous apprenons à les connaître avec autant leurs paroles que leurs gestuelles et leurs physionomies ! Mais la pause, la leur, pas la nôtre, arrive et de cette pause émerge une rencontre déterminante pour la suite jusqu'à la fin fort touchante.</p><p>Tout au long navigant du réalisme à l'imaginaire, oui oui, et aussi les deux parfois simultanément, les sujets chauds que sont le respect de la diversité, le wokisme, l'intention du propos, les mots à ne pas dire, le respect de l'autre et les conversations sur les réseaux sociaux animent leurs échanges. Sans oublier quoi faire d'une licorne et du retard de l'un des membres ! Le tout a beau, de ma perspective, aller dans différentes directions, il en reste qu'englobant l'ensemble, c'est le jeu des interprètes qui me fascine particulièrement avec chacun.e leur particularité ! Impossible de rester de marbre devant ce sourire béat de celle qui voit arriver ce comédien et qui sait, nouveau membre du groupe. Au final, une belle rencontre avec des personnes dont plusieurs sont<span style="background-color: white; white-space-collapse: preserve;"><span style="font-family: inherit;"> neuro-atypiques (mais pas si différentes de nous au final!) qui a remis habilement sur le métier les enjeux et les questionnements toujours actuels de notre société !</span></span></p><p><span style="background-color: white; white-space-collapse: preserve;"><span style="font-family: inherit;">Pour cela merci, </span></span><span style="background-color: white; color: #1d1d1b;"><span style="font-family: inherit;">Maryline Chery, Guy-Philippe Côté, Edon Descollines, Pénélope Goulet-Simard, Hubert Lemire, Michael Nimbley et Audrey Talbot et tous les autres membres de </span></span>Joe Jack et John. </p><p><br /></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-29487510141946091112024-03-15T17:32:00.000-07:002024-03-15T17:32:25.366-07:00Sur mes pas en danse: Quand l'Agora de la danse me permet une deuxième chance !<p> Si depuis quelques années, mes pas m'amènent à de nombreuses propositions de danse, il y en reste qu'avant mon arrivée, l'univers chorégraphique existait et moi j'y étais absent. Par conséquent, j'apprécie beaucoup, les opportunités qui me sont offertes de découvrir des œuvres "d'avant" ! Il y a quelques mois en 2022, j'avais pu découvrir des reprises passation de "La femme Ovale" de Louise Bédard, interprétée par Lucie Vigneault d'abord et par Marilyn Daoust ensuite. Heureux, j'ai été de pouvoir y assister !</p><p>Cette fois, c'est l'Agora de la Danse qui me proposait de découvrir dans l'Espace rouge du Wilder, une des premières créations de Daniel Léveillé (créée en 2001), "Amour, acide et noix" et j'ai dit oui sans hésiter. Je ne serai pas le seul, parce que les trois représentations seront à guichet fermé !</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwSiW7Pn9Ehar-AZTEIxDh09bZMFJ2b2LPsxEA7u2Qa-NSU6sMSUIhELnsYKGilxHtcFaDQKHhBLaMVmpcxGp5cqGhimNNBkcK6_vzDgrIfJp0gQ2yb3xwbpWbE1vyBoePVsitmfJed-gx3cu1SuZ3so6eodycmEmzqN327nudyjjInPttfQYC0nQse9s/s900/amouracideetnoix_by_julieartacho_2-900x585%20(1).jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="585" data-original-width="900" height="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwSiW7Pn9Ehar-AZTEIxDh09bZMFJ2b2LPsxEA7u2Qa-NSU6sMSUIhELnsYKGilxHtcFaDQKHhBLaMVmpcxGp5cqGhimNNBkcK6_vzDgrIfJp0gQ2yb3xwbpWbE1vyBoePVsitmfJed-gx3cu1SuZ3so6eodycmEmzqN327nudyjjInPttfQYC0nQse9s/w371-h241/amouracideetnoix_by_julieartacho_2-900x585%20(1).jpg" width="371" /></a></div> Crédit Julie Artacho tirée du site de L'Agora de la danse <br /><p>Arrivé plus de trente minutes à l'avance, je suis assez loin du début de la file pour prendre place dans l'Espace Rouge, mais, soyez rassuré.es, j'aurai mon siège, "première rangée ! Une fois en place, le lieu se remplit et chaque place trouve preneur et preneuse ! Le moment venu, le lieu devient tout noir et après une certaine attente, sinon une attente certaine, débute la présentation.</p><p>Puisque la nudité complète est peu sinon très peu présente sur scène actuellement, l'arrivée des interprètes nues ou revêtues de leur costume de scène (comme l'indiquera Daniel Léveillé lors de la discussion d'après représentation) produit en moi un certain effet ! Mais vite, mon regard et mon intérêt se déplace de ces corps nus vers leurs mouvements et la musique qui les accompagne. Tout au long des tableaux, les quatre interprètes (<span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;">Lou Amsellem, Jimmy Gonzalez, Marco Arzenton, Marco Curci), en solo en duo ou en groupe me présentent des mouvements exigeants, dans lesquels les sauts m'impressionnent particulièrement ! Les mouvements de Daniel Léveillé sur la musique de Vivaldi ("Les quatre saisons") avec ses différentes déclinaisons me captivent. De cette froideur, telle une démonstration mathématique, qui pour peu que l'on soit cartésien (ou non !), rejoint un espace cérébral, plutôt que viscéral en nous. En tout cas pour moi, ce fût le cas ! Jusqu'à la fin, je serai captivé !</span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;">Bonheur de spectateur que je suis, une discussion suivra la représentation avec les quatre interprètes, le chorégraphe, animée par Fabienne Cabado (celle qui par ses mots m'a guidé dans l'univers chorégraphie, il y a quelques années) durant laquelle plusieurs informations toutes aussi pertinentes qu'intéressantes me seront transmises. Parmi celles ci, la façon dont les interprètes ont été sélectionné.es et comment ils ou elle ont été guidé.es !</span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;">Au final, une soirée fort intéressante pour le spectateur que je suis qui m'a permis d'enrichir ma besace !</span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-13576010399049461822024-03-15T12:20:00.000-07:002024-03-15T12:20:12.219-07:00Sur mes pas en danse: Retour sur mes deux soirées proposées par Danse Danse !<p> Le ciel a beau se faire plus dégagé, mon agenda lui de son côté reste et restera fort occupé pour les prochaines semaines. Les propositions de danse surtout, mais pas seulement, remplissent les pages de mon agenda, mais soyez rassuré.es, je ne m'en plains pas ! Trêve de verbiage et passons au sujet de ce texte, soit mes deux sorties à la Place des Arts (en deux jours consécutifs) proposées par Danse Danse. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvfkdn4_zj9zuGhdAML9Avk2tEHirBKPZLbcgMTdV0jPsbYEwkI89i84s7FWGGj9Ni_dufy4Jw-ZLF8AJ-to-Yz5vd186u4-ggib5Jq-0e6wHTVizBeXSx_WIzvne1o7egKczShxfOBBSd8vcTw_ogLGEQBYCpllT9Qc5jx_8b9mWR25GDu17OrtrrIQo/s1920/Saison-2024-2025-2160x1125.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1920" height="167" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvfkdn4_zj9zuGhdAML9Avk2tEHirBKPZLbcgMTdV0jPsbYEwkI89i84s7FWGGj9Ni_dufy4Jw-ZLF8AJ-to-Yz5vd186u4-ggib5Jq-0e6wHTVizBeXSx_WIzvne1o7egKczShxfOBBSd8vcTw_ogLGEQBYCpllT9Qc5jx_8b9mWR25GDu17OrtrrIQo/s320/Saison-2024-2025-2160x1125.webp" width="320" /></a></div> Tirée du site de Danse danse<br /><p>Première sortie à la Cinquième Salle pour découvrir "Komoco" de la chorégraphe italienne Sofia Nappi (coup de coeur de Pierre Des Marais, comme je l'apprendrai lors de la rencontre d'après représentation ) et interprété par <span style="background-color: white;"><span style="color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">Arthur Bouilliol, Leonardo de Santis, Glenda Gheller, India Guanzini, Paolo Piancastelli.</span></span></span> Bien installé dans mon siège (mais pas en première rangée !!!), j'attends le début de la présentation, fébrile et curieux aussi de découvrir le travail d'une autre chorégraphe italienne. En octobre 2022, je découvrais avec plaisir le travail de Silvia Gribaudi, présenté aussi par Danse Danse et j'avais terminé mon texte par les mots suivants: "<span style="background-color: white; color: #222222;"><span style="font-family: inherit;">Au final, une proposition chorégraphique vraiment différente qui m'a fait sortir des sentiers battus !" </span></span></p><p><span style="color: #222222;"><span style="background-color: white;">Où m'amènera cette chorégraphe, cette fois ? À cette question, la réponse arrive rapidement avec l'arrivée graduelle sur scène de cinq personnages à l'allure de viellard.es ! De cette grosse malle, ielles prennent un instrument de musique (à chacun.e son talent !!!) pour prendre place ! Puis éventuellement, de cet état de corps limité fort bien exprimé, la proposition prend une tournure "libérée" ( l'oeuvre a été faite en temps de pandémie !). Dans ce qui suivra les corps libérés (et plus jeunes !) s'expriment de façon fort belle ! Et de cette fougue toute gestuelle ( incluant de l'improvisation comme je l'apprendrai aussi lors de la discussion d'après représentation), la scène sera remplie jusqu'à la fin.</span></span></p><p><span style="color: #222222;"><span style="background-color: white;">Je dois le concéder, ce que j'ai vu en cette soirée m'a quelque peu déstabilisé (comme quoi même un spectateur de danse est un humain !), mais le déséquilibre est riche en évolution et en plaisir ! Par conséquent, je suis bien curieux de découvrir et apprivoiser la prochaine proposition de cette chorégraphe !</span></span></p><p><span style="color: #222222;"><span style="background-color: white;">Le lendemain, retour à la Place des Arts, Salle Wilfrid-Pelletier cette fois, pour assister à la présentation de "Message in A Bottle", chorégraphié par Kate Prince et interprété par </span></span><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">Oliver Andrews, Lindon Barr, Deavion Brown, David Cottle, Harrison Dowzell, Nestor Garcia Gonzalez, Natasha Gooden, Lizzie Gough, Megan Ingram, Ajani Johnson Goffe, Daniella May, Dylan Mayoral, Serena McCall, Lukas McFarlane, Nethra Menon, Robbie Ordona, Lara Renaud, Hannah Sandilands, Jessey Stol, Steven Thompson, Gavin Vincent, Malachi Welsh. Il faut de plus ajouter que cette oeuvre est portée par les chansons de Sting qui je pense ne demande pas de présentation. Cette fois de mon siège en première rangée, j'attends avec fébrilité le lever de rideau pour découvrir ce qui me sera présenté. Rapidement, je suis entraîné dans une histoire moderne de migrant.es. Une histoire d'amour aussi, portée par les chansons de Sting. Moi qui, habituellement, n'apprécie pas une théâtralité imposée dans une proposition chorégraphique, cette fois, je me laisse entraîner totalement. La qualité des mouvements et des gestes des différents interprètes et leurs physionomies, tout comme la scénographie aussi y est pour quelque chose à mon plaisir. Durant les saluts finaux, les sourires des différent.es interprètes sont rayonnant et reconnaissants. De mon siège en première rangée, je ne peux rester indifférent !</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">J'en reviens fort ravi et je me promets de réécouter les chansons de Sting pour re baigner dans cette proposition qui m'a captivé tout au long, comme pour ma voisine de siège avec qui j'ai échangé après la représentation.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">Au final, deux propositions de Danse Danse dans deux registres différents, mais qui méritent d'être appréciées par le plus grand nombre !</span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-38489199992154337732024-03-07T12:27:00.000-08:002024-03-07T12:27:14.423-08:00Sur mes pas "impressionnés" à "Jusqu'à ce qu'on meure" ! à l'Arsenal !<p> Les échos, inutile de le rappeler à celles et ceux qui suivent les arts à Montréal mais aux autres, étaient très positifs. Par conséquent, une fois la place trouvée dans mon agenda, un billet est devenu mien pour découvrir "Jusqu'à ce qu'on meure" de Brigitte Poupart ( avec les chorégraphes Marie-Ève Quilicot et Dave St-Pierre). </p><p>Arrivé à l'Arsenal bien à l'avance, le lieu est déjà fort bien pourvu de spectateurs, spectatrices pour cette première soirée du retour de cette proposition à Montréal. Je trouverai donc une petite place en attente de l'ouverture du lieu de présentation, pendant que discussions se passent autour de moi et qu'une projection est présentée en haut devant moi.</p><p>Pause</p><p>Il y a longtemps que mes pas m'avaient amené jusqu'à ce lieu. À chacune de mes visites, je suis revenu satisfait et heureux des propositions, souvent "premiers pas" en danse. Le lieu permet aux mouvements de se propager dans l'espace parmi les spectateurs. pour y donner une couleur immersive. Et sans rien vouloir divulgacher, ça sera aussi le cas cette fois.</p><p>Fin de la pause</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnsRmeprw93YfghHIVT9MP29KmvpxlHkJDVvOvzIgVsweos0YD7k4zHxDfq2e3sCjHxxo0ZIBsC5QGnQqllaSzhX6Lthti77uUk0O5co-DvvjofeOjBD5n4bVrMgeIXBJ13sf6K-Uh-x4xNrJY6mwLWuA0Bc7mA4xmgtX23HaTU5v5zJGiD1oY2pRrOEU/s500/Arsenal.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="267" data-original-width="500" height="171" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnsRmeprw93YfghHIVT9MP29KmvpxlHkJDVvOvzIgVsweos0YD7k4zHxDfq2e3sCjHxxo0ZIBsC5QGnQqllaSzhX6Lthti77uUk0O5co-DvvjofeOjBD5n4bVrMgeIXBJ13sf6K-Uh-x4xNrJY6mwLWuA0Bc7mA4xmgtX23HaTU5v5zJGiD1oY2pRrOEU/s320/Arsenal.jpg" width="320" /></a></div> Affiche de la soirée tirée du site de l'Arsenal<br /><p>Nous étions donc averti.es, que tout l'espace serait à nous et aux artistes (Yury Paulau, Marion Brisse, Claire Hopson, Jeff Hall, Maxime Laurin, Yuma Arias,
Jérémi Lévesque, Joy Isabella Brown, Bia Pantojo, Benjamin Courtenay, Axelle Munezero, Marie Reine Kabasha, Lakesshia Pierre-Colon). </p><p>Bon OK, avec le très grand nombre de spectateurs présents, si l'espace était à nous, il en reste que les déplacements étaient limités. Malgré tout, une fois en place, pour ma part, j'ai réussi à trouver ma perspective et à profiter pleinement de ce que j'allais découvrir tout au long des quatre-vingt minutes de la proposition. </p><p>À mon entrée en salle, je passe près d'une cabine téléphonique avec un être immobile dessus et je me dirige près d'une automobile à une extrémité du lieu. Rapidement, ma décision est prise, je resterai près d'elle avec, plus ou moins loin, une dizaine d'autres lieux de prestation tout autour.</p><p>Lorsque le tout débute, acrobaties et danses se démultiplient dans le lieu dans lequel le quatrième mur n'existe pas. Tout au long, je suis guidé par l'ouverture et la fermeture des projecteurs. Le tout est enrobé fort efficacement par la musique d'Alex McMahon. À une performance plus lointaine, s'en suit une autre tout proche. Il arrive même que je sois gentiment reculé pour permettre la présentation d'un tableau, là juste devant moi, comme si j'étais assis en première rangée. Les interprètes se déplacent dans le lieu et à deux occasions, un contact bienveillant s'établit avec moi pour laisser place à la performance. Je ne serai pas amené sur une des scènes ou dans l'automobile, mais d'autres oui ! </p><p>Que les pas et les gestes se fassent tout en haut, sur les murs, oui, oui (!) ou juste à côté de moi, je reste captivé, peu importe ce qui se passe autour de moi ! Et puis, contrairement à ce que nous pourrions penser du titre, "Jusqu'à ce qu'on meure" se termine sur des couleurs festives. </p><p>Tout au long, les performances captivent et impressionnent et de ce lieu, je reviens fort heureux et satisfait. </p><p><br /></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-70300509403987189802024-03-06T11:12:00.000-08:002024-03-06T11:14:32.422-08:00Sur mes pas à une rencontre qui percute et qui se répercute en moi, au La Chapelle avec "Les avalanches" de Julie Artacho !<p><span style="font-family: inherit;">Mardi soir, les rues de Montréal sont bien calmes lorsque mes pas me portent jusqu'au La Chapelle pour assister à la présentation de "Les Avalanches" de Julie Artacho. Je ne sais pas trop ce qui m'attend, mais des quelques bribes d'information captés, je sens que ça sera sérieux et pas facile aussi. </span></p><p><span style="font-family: inherit;">Pause</span></p><p><span style="font-family: inherit;">Le destin du spectateur est parfois aligné par des planètes "sombres". En effet la veille, j'avais assisté à la projection de "Lucy Grizzly Sophie" d'Anne Émond sur la violence envers les femmes sur les média sociaux, portée par une superbe performance de Catherine-Anne Toupin. J'en étais ressorti troublé, pour le moins, mais satisfait du visionnement !</span></p><p><span style="font-family: inherit;">Fin de la pause</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy67zmIPUJUzqZ6G2AYkBDitVJYyZG4JDuGyx51RGJwHgpFJHTIOGdi0RDrFAnV3UgWUnkB0Ked2KFpKeBY_taBWRh17mgyAW-3bsEuYCkBNCzcwgGzgOWsGU9efxwQosgZOELApij3Jp8l7eIPAum_t-p_R5Q4jPa6_y7oDRxPx6Qp40h6EsTSbi5wWE/s1080/Les%20Avalanches.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="720" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy67zmIPUJUzqZ6G2AYkBDitVJYyZG4JDuGyx51RGJwHgpFJHTIOGdi0RDrFAnV3UgWUnkB0Ked2KFpKeBY_taBWRh17mgyAW-3bsEuYCkBNCzcwgGzgOWsGU9efxwQosgZOELApij3Jp8l7eIPAum_t-p_R5Q4jPa6_y7oDRxPx6Qp40h6EsTSbi5wWE/w274-h412/Les%20Avalanches.jpg" width="274" /></a></div> Crédit Julie Artacho, tirée du site du La Chapelle<br /><p><span style="font-family: inherit;">Une fois, bien installé en première rangée et les informations d'usage (et peu plus, compte-tenu du sujet qui sera présenté), le tout débute avec l'arrivée en scène festive, (d'une insouciance débridée, de ma perspective), des différentes interprètes,, équipe de feu dirait l'amateur de danse que je suis (<span style="background-color: white; color: #010101; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; font-variant-ligatures: inherit; font-weight: inherit;">Marilyn Daoust, </span><span style="background-color: white; color: #010101; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; font-variant-ligatures: inherit; font-weight: inherit;">Claudia Chan Tak, </span><span style="background-color: white; color: #010101; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; font-variant-ligatures: inherit; font-weight: inherit;">Natacha Filiatrault et </span><span style="background-color: white; color: #010101; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; font-variant-ligatures: inherit; font-weight: inherit;">Mya T. Métellus aux gestes et aux mouvements, ainsi que Raphaëlle Chouinard à la musique).</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #010101; font-family: inherit; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; font-variant-ligatures: inherit; font-weight: inherit;"></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; color: #010101; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; font-variant-ligatures: inherit; font-weight: inherit;">Lorsque les lumières, à la toute fin s'éteindront, moi comme tous les gens présents seront presqu'incapables d'applaudir et pourtant !!! Sous le choc, nous étions et moi, fortement ! Mais, revenons un peu en arrière pour partager ce que j'ai vu et ressenti tout au long des différents tableaux qui, avec des touches sombres et lumineuses </span><span style="background-color: white; color: #010101;">aussi </span><span style="background-color: white; color: #010101; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; font-variant-ligatures: inherit; font-weight: inherit;">(parfois comme celles d'un corps noir) m'ont amené dans un univers de douleurs, de rejet et de solitude. </span></span></p><p><span style="font-family: inherit;">Lorsque l'innommable se produit, que faire après, sur qui compter pour se relever, se reconstruire ou à tout le moins poursuivre son chemin de vie. En solo, en duo ou en groupe, nous les suivons dans les différents méandres relationnels. Et parfois, c'est vers nous (et moi en première rangée, ouf !!!), que les pas de celle blessée, viennent et nous regardent ! </span></p><p><span style="font-family: inherit;">Dans cette plongée, il y aura aussi une bulle musicale fort percutante et bienfaisante. Et quand, je pense que le rideau se fermera, arrive Natacha Filiatrault et sa pile de feuilles (une dizaine !) pour une finale intense durant laquelle, elle fait l'énumération de qui par qui et où, se sont passés ces gestes innommables. Peu à peu, sa physionomie évolue de sa neutralité vers une peine et des larmes. Nous pourrions penser que la parole libère, mais pour celle qui le fait le fardeau est nettement lourd à porter. Ainsi donc, une fois la parole envolée et les lumières fermées, il n'y a que le silence "solidaire" qui semble approprié ! </span></p><p><span style="font-family: inherit;">Il y a des sujets sensibles qui méritent qu'on en parle, mais sur celui les agressions sexuelles, Julie Artacho nous propose une piste "irradiante" pour nous en faire ressentir les conséquences sur les victimes. Voilà une proposition qui mérite une longue vie et pourquoi pas dans les Maisons de la Culture ?</span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-61994925583678244852024-03-03T13:21:00.000-08:002024-03-03T13:21:03.241-08:00Sur mes pas au Powwow MAQAHATINE pour faire de belles rencontres !<p> L'invitation s'adressait à tous et toutes et c'était gratuit, sans réservation ! Donc, coorganisé par L'Agora de la danse et Tangente que je remercie fort au passage, nous étions invités à assister à un Powwow pour tout l'après-midi (de 12h00 à 17h00) de ce beau dimanche. Spectateur averti que je suis, je m'y rend un peu à l'avance, disons une dizaine de minutes, mais déjà plein de monde sont dans la place, une fois manteau et souliers laissés au vestiaire. Je trouve néanmoins facilement une place pendant qu'autour de moi, l'endroit se remplit d'un public de tout âge et que j'y ressens des volutes de fébrilité et d'excitation. </p><p>Et puis débute plus formellement l'évènement le Powwow <span style="background-color: white; color: #050505;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-family: inherit;">MAQAHATINE</span> ("qui signifie «Rassemblons-nous ensemble» en wolastoqey"), organisé par<span style="font-family: inherit;"> </span></span></span><span style="background-color: white; color: #050505; white-space-collapse: preserve;"><span style="font-family: inherit;">le collectif composé de Barbara Kaneratonni Diabo, Victoria May et Ivanie Aubin-Malo,</span></span> avec les consignes et les informations de l'animateur, par ailleurs fort dynamique et flexible pour s'ajuster aux changements de programme, tout au long de ma présence durant deux heures sur les cinq prévues. Par une discussion avec un des membres de l'équipe de L'Agora de la danse, j'apprends que à la porte de l'endroit, il y a une longue file de gens en attente d'entrer !!! Par conséquent, Robert laisse à d'autres la chance d'en profiter !!!!</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPMPbwHQctDvnxo_ek0Zwzy7r0q41l40ht6xfRjxHNnzEo8v5lPtihHeP_8CmQpiH2AvJ6qBn7ozlj-hsCdRoE4hSIGZg_xGAxjdCfhJeMuZaZt27Rf8mITln-m2SNbmmPDhU9KrY2DZhwzoJBEGx9DEKSu7pJa_jKoYIBTYqDmRixqDEJjdiO3w-_rr4/s900/Powwow_by_Myriam-Baril-Tessier_1-900x585.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="585" data-original-width="900" height="268" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPMPbwHQctDvnxo_ek0Zwzy7r0q41l40ht6xfRjxHNnzEo8v5lPtihHeP_8CmQpiH2AvJ6qBn7ozlj-hsCdRoE4hSIGZg_xGAxjdCfhJeMuZaZt27Rf8mITln-m2SNbmmPDhU9KrY2DZhwzoJBEGx9DEKSu7pJa_jKoYIBTYqDmRixqDEJjdiO3w-_rr4/w413-h268/Powwow_by_Myriam-Baril-Tessier_1-900x585.jpg" width="413" /></a></div> Crédit: Myriam Baril-Tessier. Tirée du site de l'Agora de la Danse<br /><p>Impossible de bien décrire tout ce que j'ai vu tout au long, mais je me permettrai d'en esquisser les grandes lignes. Le tout débute par des présentations officielles, suivies par un fort beau rituel avec plein de danseuses et danseurs sans oublier les drapeaux officiels. Et puis un duo ouvre "la danse" ! Il y aura aussi une ronde pour laquelle, nous sommes invité.es à participer et dont un très grand nombre de gens le feront, mais pas moi et d'autres aussi, quand même !</p><p>Je découvrirai la "mocassin dance", la "war dance" et aussi la "smoke dance". Tout au long de ces moments, je vois que les mouvements des danses traditionnelles qui nous sont présentées au centre de l'endroit, se propagent jusque dans la foule. Lorsque je quitte, c'est la fin de la danse des jeunes à laquelle tous les jeunes de douze ans et moins de la place sont invités et encouragés activement à participer. Et la réponse est importante et dynamique. C'est pour moi, le deuxième moment de cette rencontre durant lequel j'y vois un symbole de rencontre et d'inclusion et je suis très très heureux d'en être témoin ! </p><p>Fort satisfait d'avoir pu être présent, mes pas repartent vers chez moi, tout en constatant que la file pour entrer est très longue et se termine loin sur le trottoir !!! En espérant que nous soyons nombreux et nombreuses à laisser une chance à d'autres de découvrir cet univers fort riche et coloré de ces interprètes et de ces mouvements. En espérant aussi qu'il y aura une autre fois !</p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-51126505760578406762024-03-02T10:36:00.000-08:002024-03-02T10:36:20.639-08:00Sur mes pas à l'Espace Go pour "gravir" avec satisfaction "Le Mont Analogue" !<p>Lorsque mes pas se sont rendus en ce vendredi soir, première journée de mars, à l'Espace Go, sauf le titre de la proposition théâtrale, je ne savais rien. Je partais donc, sans préparation, à l'expédition du Mont Analogue. Au final et j'y reviendrai en détails plus tard, si cette décision était périlleuse, elle s'est avérée définitivement pour moi, la bonne. Mais commençons par le début, soit celle de mon arrivée à "mon" siège en première rangée pour découvrir un espace scénique vide avec de part et d'autre de petites estrades et au dessus une grosse structure métallique.</p><p>Un peu avant les paroles d'accueil transmises, déjà des personnages arrivent discrètement pour prendre place sur une des estrades. Une fois tous et toutes en place, arrive celui (Jean-François Casabonne) qui sans mot arpente le lieu, nous interpellant par son regard pendant que les autres beaucoup plus jeunes (Danny Amaral de Matos, Nicholas Bellefleur, Kalliane Brémault, Chad Érick Concepcion, Gabriel Dharmoo, Cyndie Dorget-Gravel, Tom Jacques, Jeanne Laforest, Lauri-Ann Lauzon, Janelle Lucyk, Hubert Tanguay-Labrosse et Léanne Teran-Paul) restent dans l'ombre. Cette entrée sera représentative de ce qui suivra, soit de la prédominance des gestes et des mouvements (de danse aussi !) sur les mots pour porter le propos. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFFY0TMVkok36IpUNz_oG-KKhZtGc3w0jTInEqAFm0wJH_8Ovn-eiRno6MOwaySGtUMrgYWfqMPCM-T7My-WSxFk7ZqdPtnTP0YXvgsDSfFUIeVuSxzb59bb3uZEzEBqx-MfD-Vamxtz-FgBZNrXz6vHFvi_AzirIH-eId2EBJFaJAgh_4bw7FYQzmivA/s1914/Mont%20Analogue.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1399" data-original-width="1914" height="269" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFFY0TMVkok36IpUNz_oG-KKhZtGc3w0jTInEqAFm0wJH_8Ovn-eiRno6MOwaySGtUMrgYWfqMPCM-T7My-WSxFk7ZqdPtnTP0YXvgsDSfFUIeVuSxzb59bb3uZEzEBqx-MfD-Vamxtz-FgBZNrXz6vHFvi_AzirIH-eId2EBJFaJAgh_4bw7FYQzmivA/w368-h269/Mont%20Analogue.jpg" width="368" /></a></div> Tirée du site de l'Espace Go<br /><p>Dès les premiers moments, je cherche mes repères mais peu à peu, je les trouve avec la rencontre de celle qui a écrit l'article et celui qui l'a lu, pour aller de l'avant à la recherche du Mont Analogue accompagnés par une équipe. Dans ce que je découvre, assez rapidement, moi l'ancien prof de chimie, philosophe à ses heures, j'y vois un prof et ses élèves aux motivations différentes et variables aussi, qui se portent à l'assaut de concepts complexes et fuyants tout au long d'une session. </p><p>Je suis entraîné dans cette expédition que je résumerai par l'expression "quand l'imaginaire met au défi notre imagination !". Dans la découverte de cette oeuvre théâtrale épurée de mots, j'y trouve mon compte fort satisfait et comblé par ce que je découvre, enrobée d'une musique "live" fort pertinente. Les moments de danse sont tout aussi réussis qu'éloquents. Si la scénographie (de Guillaume Lord) est quelque peu épurée, elle est néanmoins très efficace. Par exemple, la montée et la descente du mont Analogue par le groupe est fort bien représentée, tout comme la solitude ressentie au sommet qui se transmet jusqu'à moi ! </p><p>En ce vendredi soir, l'estrade était bien garnie de jeunes spectateurs et spectatrices et j'aurais été fort curieux de connaître ce qu'ielles ont vu et ressenti dans cette oeuvre. Pour ma part, dans cette proposition théâtrale audacieuse par son économie des mots, j'ai pu faire rejoindre le propos formel de la proposition avec mon interprétation tout au long de cette expédition de soixante-quinze minutes et j'ai beaucoup apprécié cela !</p><p><br /></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-18702555514049832452024-03-01T10:34:00.000-08:002024-03-01T10:34:52.478-08:00Sur mes pas à la TOHU pour être époustouflé par "The Mirror" de la compagnie Gravity & Other Myths ! <p style="text-align: justify;">Il y a des slogans qui résonnent tout à fait vrai et certains plus vrai encore. Celui de la TOHU, "côtoyer l'extraordinaire" en cette dernière soirée de février en était un bel exemple, avec moi bien assis en première rangée au pied de la scène ! J'y suis pour découvrir "The Mirror" de la compagnie australienne Gravity & Other Myths ! En attente du début de la représentation, une musique empli le lieu et semble provenir de ce bon vieux radio, installé au fond de l'espace scénique. Le moment venu, nous sont présentés les paroles d'accueil et aussi, caractéristiques de ce lieu de diffusion, les remerciements aux organismes subventionnaires.</p><p></p><div style="text-align: justify;">Le moment venu, de derrière le rideau apparaît des bras pour prendre la radio. Et ensuite cette femme (Megan Drury) qui débutera en explorant les différentes propositions musicales de la bande hertzienne, pour trouver la bonne et commencer à chanter. Oui, oui, chanter ( et tellement bien !) voilà comment commence cette rencontre ! Ça ne sera pas la seule surprise de cette soirée, parce que par des jeux de rideaux fort réussis, nous apparaît le reste de la troupe (<span style="font-family: inherit;"><span style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: inherit; color: #313131; outline: none !important;">Emily Gare, </span><span style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: inherit; color: #313131; outline: none !important;">Hamish McCourty, Isabel Estrella, Jordan Hart, Joshua Strachan, Lewis Rankin, Maya Tregonning, Méghane Poulet) dans différentes poses circassiennes. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: inherit; color: #313131; outline: none !important;"><br /></span></span></div><span style="font-family: inherit;"><span style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: inherit; color: #313131; outline: none !important;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNjXdOWd7w30FYAxnwXEKDRU2p0ZvLiVEpSRyI33uukruuXvMHc-0GV9wM8fp-7UDtgri6bhJyia9Bjy_7qscelduSjaZbdZ7Zx7KwEiHbVZW1-lAhr5P1HH3ZJXtNeplAsgwrfw0bitt5caAnqYk3JlrLar_IO8bNtQkBe9W1S0_IsGBvn8inmIz0FX8/s375/JFSAVARIAxTheMirrorxGOM2024-25.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="375" data-original-width="300" height="339" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNjXdOWd7w30FYAxnwXEKDRU2p0ZvLiVEpSRyI33uukruuXvMHc-0GV9wM8fp-7UDtgri6bhJyia9Bjy_7qscelduSjaZbdZ7Zx7KwEiHbVZW1-lAhr5P1HH3ZJXtNeplAsgwrfw0bitt5caAnqYk3JlrLar_IO8bNtQkBe9W1S0_IsGBvn8inmIz0FX8/w271-h339/JFSAVARIAxTheMirrorxGOM2024-25.jpg" width="271" /></a></div> Crédit JF Savaria tirée du site de la TOHU</span></span><p></p><p><span style="font-family: inherit;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="color: #313131; font-family: inherit; text-align: left;">Il s'en suit toute une suite de tableaux, alliant mouvements, humour, chants et aussi surtout acrobaties. Tout au long, changeant constamment de costume, ielles nous entrainent dans leur monde qui nous surprennent, nous coupent le souffle et déclenchent notre admiration. Lorsque de mon siège en première rangée, je vois tout en haut cette acrobate sur les épaules de l'autre qui est sur l'épaule du premier en bas, ouf, l'effet est géant !!!!</span></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: inherit; color: #313131; outline: none !important;">Il y aura aussi des moments de chants durant lesquels la chanteuse devenue acrobate en vue de cette oeuvre, comme nous avons pu l'apprendre lors de la discussion d'après-représentation. Sa présence sur scène ou sur l'écran sur cette même scène est puissante ! </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: inherit; color: #313131; outline: none !important;">Je partage le commentaire publié dans La Presse, "tout ce que l'acrobate est capable de faire, ils le font" et je rajouterais qu'ils en mettent plus par leur humour et l'utilisation fort intelligente de moyens technologiques. Je vous partage un des mes moments préférés de la soirée, celui durant lequel, une colonne humaine de trois se fait là juste devant moi, pendant que la chanteuse s'exécute au pied de cette colonne. S'établit un jeu de patience entre celui qui doit tout en bas tenir le coup et elle qui chante étendant la note le regard espiègle ! Et le tout se déroule pendant trois "longues" minutes durant lesquelles il montre des signes de fatigue ostentatoire (des vrais ???, j'aurai la réponse à ma question que j'ai pu poser lors de la rencontre d'après représentation) Et la réponse Robert, s.v.p. !!! Du théâtre et il m'indique qu'il aurait rester plus longtemps, genre cinq minutes, avec la bonne posture, rien d'impossible pour lui. Et la remarque tout de go d'une autre spectatrice qui lui dit qu'elle reviendra demain pour le voir durer cinq minutes, déclenchant le rire dans le lieu et l'oeil amusé de cet acrobate-artiste!</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: inherit; color: #313131; outline: none !important;">Une soirée durant laquelle, j'ai pu apprécier un amalgame de disciplines artistiques (musique, chant, humour et magie), reliées par des acrobaties de haute qualité par des jeunes artistes qui n'ont pas froid aux yeux et aussi des effets scéniques, dont les passages des rideaux sur scène pour faire disparaître et apparaître des moments circassiens. Des apparitions sur grand écran grâce aux moments technologiques, et aussi la participation surprise de spectateurs qui ont bien joué le jeu. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="-webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); box-sizing: inherit; color: #313131; outline: none !important;">Au final, pour le spectateur que je suis qui a peur des faux mouvements (il y en aura un, mais sans conséquence), j'ai passé de très beaux mouvements et j'ai été subjugué par autant d'habilité, là juste devant moi ! Cette troupe australienne si elle revient en ville j'y retourne et je vous le conseille aussi !</span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-21547535175989518922024-02-29T13:09:00.000-08:002024-02-29T13:09:09.903-08:00Sur mes pas à des "premiers pas" d'une création qui veut résonner en nous !<p> Cette invitation d'Alida Esmail, je l'ai d'abord reçue de vive voix et elle s'est concrétisée par la suite plus formellement. J'étais convié à découvrir une étape de création d'une oeuvre chorégraphique "particulière" qui sera présentée dans un lieu de diffusion de Montréal, l'an prochain , soit le MAI <span style="font-family: inherit;">(<span style="background-color: white; color: #222222;">Montréal, arts interculturels)</span>.</span> Ainsi donc, je bloque mon agenda pour<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; color: #242424;"> </span><span style="background-color: white; color: #242424;">"Ces racines en soi" de </span></span><span style="background-color: white; color: #242424;"><span style="font-family: inherit;">Sophia Wright, </span></span><span style="background-color: white; color: #242424;">Alida Esmail et</span><span style="background-color: white; color: #242424;"> </span><span style="background-color: white; color: #242424; font-family: inherit;">Hodan Youssouf et qui sera interprétée par ces deux dernières. Ce qui rend cette oeuvre "particulière" est qu'elle est conçue pour s'adresser aussi à des spectateurs mal ou non entendants. </span></p><p><span style="background-color: white; color: #242424; font-family: inherit;">Pause</span></p><p><span style="background-color: white; color: #242424; font-family: inherit;">Je veux, au passage, rendre hommage aux gens du MAI qui ouvrent leurs portes à des publics non-habituels. Je me souviens que c'est là que j'avais découvert avec plaisir une première fois, la proposition </span><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; color: #242424;">de </span></span><span style="background-color: white; color: #222222;">Audrey-Anne Bouchard</span><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: inherit;">, "les yeux fermés" de "Camille : un rendez-vous au delà du visuel." pour laquelle nous découvrions la proposition avec les yeux bandés. </span></p><p><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: inherit;">Fin de la pause</span></p><p><span style="color: #222222;"><span style="background-color: white;">Voilà donc pourquoi, en cette soirée "plein déluge" de fin février, mes pas m'amènent jusqu'à la porte de la Maison de la culture Maisonneuve. À l'accueil, je suis invité à monter en haut au studio (lieu, pour moi, de belles rencontres empreintes d'intimité) et prendre place sur un des sièges. En chemin, je suis invité à prendre des bouchons d'oreille, ce que je refuse. Plus tard, je m'en mordrai les doigts de ce refus et pour savoir pourquoi, il faut poursuivre la lecture de ce texte jusqu'à la fin. </span></span></p><p><span style="color: #222222;"><span style="background-color: white;">Pendant que mère nature tempête et tambourine au dessus de nos têtes, arrivent fort discrètement ces deux femmes qui se déplacent "aléatoirement", sans interactions apparentes entre les deux et moi je les suit, captivé ! </span></span><span style="background-color: white; color: #222222;">Tout cela pendant j'entends et je ressens de fortes vibrations. Et puis, le tout semble débuter plus officiellement. Dans ce qui suivra, il y aura les moments durant lesquels autour d'elle tourne l'autre, enrobés de mouvements amples. De ces pas aussi qui se font devant moi et qui, je l'aurais souhaité, auraient pu percuter en nous encore plus fort par de fortes vibrations. Des pas que je surveillent et espérant secrètement qu'ils se rencontrent. Il y aura aussi les mouvements aériens de l'autre suivis de moments de tension. Et aussi ce tableau durant lequel</span><span style="background-color: white; color: #222222;"> </span><span style="background-color: white; color: #222222;">l'une d'elle (un de mes moments préférés), applique son doigt sur des parties de son corps produisant des effets sonores et vibratoires pour amplifier leurs effets sur moi.</span><span style="background-color: white; color: #222222;"> </span></p><p><span style="color: #222222;"><span style="background-color: white;">Tout au long, de leurs passages, seule ou ensemble, il semble que le parcours de ces deux femmes en est un parallèle et qu'il a comme objectif, chacune de leur côté, de venir à notre rencontre. Sensation que je ressens fortement lorsque l'une d'elle me regarde droit dans les yeux ou que l'autre nous sourit. Et puis ensemble, elles disparaissent dans la noirceur du lieu.</span></span></p><p><span style="color: #222222;"><span style="background-color: white;">Une fois les applaudissements faits, se présentent à nous les artistes et aussi l'instigateur de cette proposition pour un échange avec le public présent. Échange fort riche et très utile pour les artisans et les spectateurs aussi. C'est durant cet échange que j'apprendrai que pour ressentir cette oeuvre différemment ou correctement, comme le public sourd ou malentendant (présent autour de moi), il aurait fallu que j'ais utilisé les bouchons d'oreilles pour mieux ressentir ma perception vibratoire !!!! À la question, qu'est ce qui émerge en vous tout au long, plusieurs réponses émergent du public, dont "énergie", "solitude", s'enraciner" et pour moi "affirmation". J'apprendrai aussi qu'une des deux interprètes (Hodan Youssouf) est non-entendante et que son expérience de vie colore beaucoup la proposition. </span></span></p><p><span style="color: #222222;"><span style="background-color: white;">Il y a dans ce que j'ai vu en cette soirée de fin février, tous les éléments pour produire une oeuvre riche en symboles. Avec les commentaires reçus du public, bien appréciés et notés, (dont celui d'élaborer un propos narratif plus clair), l'oeuvre finale devrait réserver de bons moments et pour moi promis, ça sera avec des bouchons dans mes oreilles !</span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-62061819062305201162024-02-24T19:41:00.000-08:002024-02-25T05:44:56.891-08:00Sur mes pas à la première édition de "Offline" organisée par la gang de Passerelle 840 !<p> Il y a des invitations pour lesquelles je me sens privilégié et lorsque j'ai reçu celle pour participer à la première édition de "Offline", j'ai tout fait pour y être (et ma blonde a été fort compréhensive, merci chérie !).</p><p>Ainsi donc mes pas, en ce vendredi soir, me portent jusqu'au 840 Cherrier pour aller à la rencontre de premiers pas de créations chorégraphiques qui seront présentées à la prochaine édition de Passerelle 840. </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://artichautmag.com/wp-content/uploads/2019/07/14918835_1238993832788246_2313446292097502094_o-1200x450.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="800" height="158" src="http://artichautmag.com/wp-content/uploads/2019/07/14918835_1238993832788246_2313446292097502094_o-1200x450.png" width="422" /></a></div><br /><p>Pause</p><p>Je l'ai probablement déjà écrit, parce que le vieux prof que je suis, aime se répéter (!!!), mais être là aux prémisses d'une création et de pouvoir y réagir, est un de mes grands plaisirs de spectateur de danse. Et cette soirée en est une occasion et soyez rassuré.es, j'en ai profité au bénéfice de tout.es !</p><p>Fin de la pause</p><p>Donc à cette rencontre "Offline", quelques règles de base nous sont données et que je vous redonne ici. <span face="Arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 15px;"> </span><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;">Être 'offline' c'est d'être non disponible sur internet, (pas un enjeu pour moi qui n'a pas de cellulaire !) alors pendant la soirée, il ne va y avoir aucune photo ni vidéo. Les seules traces de la soirée vont être les discussions, les dessins, et les notes du public. Cette soirée a été créée pour enlever la pression de l'expérience de performance, montrer le processus de création de nos participant.es </span><span style="background-color: white;">et donner un goût des choses à venir au festival en gardant le secret pour celleux qui ne peuvent pas être présent.es.</span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;">Voilà donc pourquoi, je ne reviendrai pas trop en détails sur chacun des extraits de dix minutes des trois propositions que j'ai pu découvrir durant cet évènement. Il en reste que durant les prestations fort différentes, j'y ai vu des éléments fort intéressants et riches pour éventuellement devenir une oeuvre plus formelle. J'y ai vu aussi les bases sur lesquelles les créatrices et créateurs se sont appuyées pour faire émerger l'oeuvre. J'ai pu aussi transmettre mes impressions toutes positives et constructives, je l'espère, dont à celles qui m'ont présenté l'extrait qui m'a particulièrement fait vibrer et qui mériterait d'avoir sa place chez un diffuseur. Soyez rassurée.s, je leur ai dit !</span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;">Moi, juste avant de revenir à la maison, j'ai pu échanger avec l'initiatrice de ce projet, toute jeune (de ma perspective) mais fort déterminée ! Au retour de ces rencontres, je me sens privilégié d'avoir pu assister à ces premiers pas qui, de ma perspective, devraient être suivis de nombreux autres ! Si l'université est un lieu d'apprentissage, il est aussi un lieu d'expérimentation et d'exploration et cette première édition de "Offline" en est un très bel exemple !</span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-28458426333754000702024-02-24T11:46:00.000-08:002024-02-24T11:46:05.247-08:00Sur mes pas à "Événement Diversion ", une soirée fort diversifiée et riche, organisée par Commun Collectif !<p> Pause (oui, oui déjà !!!)</p><p>Juste avant de revenir sur mes pas à cette soirée que malheureusement, je n'ai pu apprécier que partiellement (trois des cinq prestations au programme), because horaire trop chargé, je voudrais revenir sur un des enjeux actuels relativement à la place des jeunes dans le monde des arts. Une place difficile à prendre pour un trop grand nombre de celles et ceux qui veulent trouver leur place au soleil (ou sous les projecteurs) devant un grand public et pouvoir vivre décemment de leur art. Malgré le nombre assez grand de lieux de diffusion à Montréal, il en reste que pour beaucoup de jeunes créatrices et créateurs (en danse surtout!), elles ou ils restent à la porte de ces lieux ou y entrent comme spectatrices ou spectateurs. Malgré tout, pour certain.es, cela ne les arrêtent pas et travaillent fort afin de créer leurs propres opportunités. Et chaque fois que je le peux, je m'y rend et fort content de pouvoir les encourager tout en passant de très bons moments ! Comme quoi la détermination et le travail restent et resteront des acquis et cela pour la vie ! À ce titre, le Collectif Commun Collectif, qui organise la soirée, constitué de Béatrice Cardinal, Camille Courchesne-Couturier et Léa-Kenza Laurent en est un très bel exemple, appuyées par le Centre Jeunesse Emploi Centre Ville !</p><p>Fin de la pause, la seule de ce texte, promis !!!</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqU14u3hTwfiEcJRdRjGbN9sJ4v0CY6FScy6OPBC85YLhZ2wzUnpCum03048uNyS-2CVkNK0bTC6H_E90QLufAxFMGkBCLevmUPCM53l5p6A76nWH2JOZKfBg2fITRzXyEV1PxqpQA6enNWm4oSo1_f69qo7VvlfpiGrtKdW3lPT-aYiO0V-o6dmIYuh8/s4623/Evenement%20diversion.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4623" data-original-width="2819" height="451" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqU14u3hTwfiEcJRdRjGbN9sJ4v0CY6FScy6OPBC85YLhZ2wzUnpCum03048uNyS-2CVkNK0bTC6H_E90QLufAxFMGkBCLevmUPCM53l5p6A76nWH2JOZKfBg2fITRzXyEV1PxqpQA6enNWm4oSo1_f69qo7VvlfpiGrtKdW3lPT-aYiO0V-o6dmIYuh8/w275-h451/Evenement%20diversion.png" width="275" /></a></div> Affiche de la soirée<br /><p>Donc en ce jeudi soir, mes pas m'amènent donc tout en haut d'un building sur Ste-Catherine pour assister à la deuxième édition de "Événement Diversion" de Commun Collectif dont j'avais pu apprécier aussi la première édition ! À mon arrivée, la deuxième prestation se termine, pendant que moi, j'examine les lieux et que je trouve ma place assez rapidement, aidé par une âme charitable. Donc à venir, trois prestations d'artistes dont j'avais déjà pu apprécier le talent ! Ainsi donc l'ordre suivant, je découvrirai, "L'ange-déchet" (un extrait) de et avec Luca Max et Mikael Morin (découvert.es à la dernière édition du Fringe dans "Le fruit défendu), "Qui de nous ?" (extrait aussi) de et avec Blösch et Demerde ( découvert à la deuxième édition de Cité Ouverte, organisée par Thomas Duret en août 2023) et enfin "Effervescence" (recherche exploration) de et avec Stéphanie Leclair artiste que je revoyais pour une xième fois , mais cette fois ci en solo. </p><p>Comme les trois propositions se feront dans l'espace central, je n'aurai pas à me déplacer, sauf pour la dernière pour laquelle, je me mettrai au sol, juste devant, bien guidé par une des animatrices de la soirée. Le tout débute avec l'installation d'une "pole", cristallite du message de "L'ange-déchet" ! Je suis cette rencontre entre deux êtres, avec des performances athlétiques et engagées pour faire cheminer l'un.e (???) dans sa quête identitaire. Une courte proposition fort audacieuse et éclatante qui me fait promettre de la découvrir au complet au prochain Festival Fringe, tel qu'on nous l'annonce ! </p><p>Il s'en suit après une pause, "Qui de nous" de Blösch et Demerde. Ma première rencontre avec ce duo avait eu lieu dans une petite salle de bain (de la Cité des Hospitalières) avec quelques spectateurs et le courant entre les deux étaient palpables. Qu'en serait-il dans ce lieu un peu plus grand. Soyez rassuré.es, la chimie passe toujours, parce que de ce nous (les deux), nous sommes encore proches. De tous ces vêtements qu'il ont disséminé dans l'espace et aussi sur certain,es spectatrices et spectateurs, selon leur inspiration d'avant représentation. Et pour vous expliquer, permettez moi de reprendre un extrait de la description de la proposition, "Dans l'étreinte intime du couple, une symphonie de beauté se déploie, une danse si fragile, entre complicité, partage et sensualité." Et pour mieux nous l'illustrer, il y a ces changements de vêtements comme ces variations de sentiments dans une relation entre deux êtres qui évolue dans le temps avec des angoisses qui résonnent et des mots qui les accompagnent "J'ai peur" !. Des relations troubles, troublantes et y survivre, voilà ce que j'ai découvre tout au long. Si mes renseignements sont bons, il devrait y avoir prochainement une suite plus longue et, moi, je l'espère ! À suivre donc.</p><p>La soirée se termine avec "Effervescence" de et avec Stéphanie Leclair. Assis au sol, en bordure de l'espace scénique, j'apprécie pleinement ce qu'elle me fait ressentir tout au long de ses tribulations au sol. J'y sens un bouleversement intérieur enrobé de faiblesse et de souffrances qui diffuse jusqu'à moi, surtout lorsque qu'elle passe tout juste devant moi. De ce sol, comme de cette "souffrance" que j'y vois, se relèvera-t-elle, je ne saurais dire. Mais ce dont je suis certain, moi j'aurais voulu la réconforter ! Ouf quelle belle façon de conclure cette soirée que cette oeuvre viscérale qui me rejoint totalement !</p><p>Mais comme toute bonne chose à une fin, je me remets en marche pour revenir chez moi avec en tête plein de belles images de ces rencontres ! Encore plus convaincu aussi qu'il n'y a pas assez de scènes à Montréal ( et pourtant !) pour pouvoir faire de belles rencontres culturelles. Il en reste que grâce à des initiatives comme celles de Commun Collectif, les opportunités se présentent et moi j'en profite pleinement. Dernier souhait de ma part, ajouter des cases dans un calendrier parce que 365 ou 366 jours, ce n'est pas encore assez pour avoir une vie équilibrée de citoyen.</p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-72355521650304177712024-02-23T11:29:00.000-08:002024-02-23T11:29:49.391-08:00Sur mes pas à Tangente pour découvrir "Falla" de Julia B. Laperrière !<p> Depuis quelques années (2016 plus précisément), je vais à la rencontre des performances de Julia B. Laperrière qui ont toujours eu à mes yeux, un côté philosophique parce que requestionnant des perspectives humaines sur le genre. Parmi celles-ci <span style="background-color: white; color: #222222;"><span style="font-family: inherit;">"UnCOVERED woMAN" en septembre 2016 et pour laquelle, j'avais complété mon retour par <span style="font-family: inherit;">"</span></span></span><span style="background-color: white; color: #222222;"><span style="font-family: inherit;"><i>Ouf !!!! La leçon est forte et le questionnement annoncé fort bien amené. Je m'en voudrais de ne pas souligner la beauté du titre qui selon que l'on regarde les majuscules du titre ou le tout, montre les contradictions que la vie moderne nous présente. Merci Julia.</i>"</span></span><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13.2px;"> </span></p><p>Et en cette soirée, pendant que mes pas m'amènent pour découvrir sa plus récente création "Falla", sans trop savoir à l'avance de quoi il sera question, je sens que le propos interpellera ! Et sans rien vouloir divulgacher, il sera effectivement interpellant, mais avec une douceur toute conviviale.</p><p>Donc de mon siège en première rangée, je découvre devant moi un espace scénique assez vide, sauf une petite estrade avec son meuble et une guitare dessus. Une fois les mots d'accueil faits, apparait discrètement une des deux interprètes <span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;">(Pia Achternkamp) qui reste immobile. Et suivant son regard, je découvre, arrivant d'en haut des sièges, J</span></span>ulia B. Laperrière avec son godemiché qui d'abord descend les marches pour ensuite trouver un chemin "plus encombré" et "déranger" jusqu'à prendre place dans l'espace scénique. Le ton était donné, elle semble qu'elle veuille encore cette fois nous proposer sa perspective "décloisonnée" et plus large de la réalité féminin. </p><p>Lorsque je pense que le tout démarre pour de bon, elle s'arrête et s'adresse à nous pour nous présenter en toute simplicité sa première "rencontre", sur présentation, avec un phallus, cet objet "symbole tout masculin" !</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6Ziy18AMJcj-PimopfojYRVk2aACxylB7KsGAK6emeMzDlplS9ZxBR9M0gIzEnC56xIsOOGALhcYlaKcvVvW63vkvrnrlBVkNoOXZ3quNTszX2aQEMvanMRRbQ3RZ0GhnlP344QTkv9ik3nwxRLw17SLVBY5JhCiH-fuUVbqO14-w3ikrofYjc4Hdekc/s2048/20240221-JuliaBLaperriere-Credit-DenisMartin_069_SELECTION%20JL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1365" data-original-width="2048" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6Ziy18AMJcj-PimopfojYRVk2aACxylB7KsGAK6emeMzDlplS9ZxBR9M0gIzEnC56xIsOOGALhcYlaKcvVvW63vkvrnrlBVkNoOXZ3quNTszX2aQEMvanMRRbQ3RZ0GhnlP344QTkv9ik3nwxRLw17SLVBY5JhCiH-fuUVbqO14-w3ikrofYjc4Hdekc/s320/20240221-JuliaBLaperriere-Credit-DenisMartin_069_SELECTION%20JL.jpg" width="320" /></a></div> Crédit Denis Martin fournie par Tangente<br /><p>Et puis, la mise en contexte complétée, elle reprend son périple sur scène durant lequel, je me demande si c'est elle qui contrôle l'objet ou n'est-ce pas pas plutôt l'inverse ! Dans ce que je vois, elle tente de l'apprivoiser, le maîtriser ou le battre, c'est selon, tout en produisant des sons qui résonnent dans le lieu. Que ce soit seule ou avec son acolyte, elle évolue d'un tableau à l'autre en se métamorphosant peu à peu, tout subtilement. Tout cela accompagnée par la musique live qui surligne, tel du maquillage (comme celui appliqué sur leurs corps), le propos chorégraphique. Un moment fort de la proposition, à mes yeux, est lorsqu'elle se retrouve devant une colonne, toute bien dressée, symbole phallique ultime (à mes yeux !) pour bouger de haut en bas de plus en plus vite. Et le tout se terminera par la rencontre finale. </p><p>Dans cette proposition, encore une fois, elle m'a fait réfléchir sur le sens des choses en me proposant une perspective tout différente et très personnelle d'un symbole masculin.</p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-31768707697026993422024-02-22T12:27:00.000-08:002024-02-22T12:27:32.653-08:00Sur mes pas en danse: Ébloui par "Detrás del Sur : Danzas para Manuel" présenté par Danse Danse !<p> En cette soirée terne de février, mes pas me portent jusqu'au Théâtre Maisonneuve pour assister à "Detrás del Sur : Danzas para Manuel" de<span style="background-color: white;"> <span style="letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">Rafael Palacios</span></span><span style="font-family: "Neue Hass medium"; font-size: 19px; letter-spacing: 0.19px;"> </span></span>présenté par Danse Danse. Et cette soirée prendra une tournure fort colorée (en mouvements et en présence aussi) par ce que je découvrirai sur scène. Mais commençons par le début ! Rendu à mon siège en première rangée, autour de moi, des visages familiers, habitués elles et eux aussi des soirées de première. Il en reste que derrière moi, tout à l'arrière de la salle, plusieurs sièges sont vides (et c'est bien dommage !!!). </p><p>Une fois les annonces d'usage, le rideau s'ouvre et débute cette oeuvre en cinq actes précédés d'un prélude, portée par des interprètes fort impressionnant.es <span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;">(<span style="letter-spacing: 0.19px;">Yndira Perea Cuesta, Piter Alexander Angulo Moreno, Raitzza Nathalia Castañeda Torres, Diego León de los Rios Naranjos, Liliana Hurtado Hinestroza, Katerin Moreno Aguilar, Maryeris Mosquera Batista, Jhoan Andrés Mosquera Ibarguen, Sandra Vanesa Murillo Mosquera, María Elena Murillo, Estayler Osorio Fuentes, William Camilo Perlaza Micolta, Andrea Bonilla Ospina, Sandra Catalina Mosquera Moreno).</span></span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://www.dansedanse.ca/uploads/SPECTACLES-2023-24/2000x1125-Pleine-largeur-ratio-16x9/_1440x9999_fit_center-center_99_none/42108/Sankofa-Danzafro-02.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" height="255" src="https://www.dansedanse.ca/uploads/SPECTACLES-2023-24/2000x1125-Pleine-largeur-ratio-16x9/_1440x9999_fit_center-center_99_none/42108/Sankofa-Danzafro-02.webp" width="453" /></a></span></div><span style="font-family: inherit;"> Tirée du site de Danse Danse<br /><span style="letter-spacing: 0.19px;"><br /></span></span><p></p><p><span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;"><span style="letter-spacing: 0.19px;">Si au début de la présentation, j'ai eu l'impression que c'est une histoire qui m'était racontée, et c'était le cas, il en reste que rapidement, j'ai laissé tomber ma recherche cérébrale du propos pour me concentrer sur les énergies (avec la sueur qui perlait sur les visages des interprètes pour en témoigner) et les émotions qui rayonnaient devant moi, tout au long.</span></span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="letter-spacing: 0.19px;"><span style="background-color: white;">Depuis leurs arrivées jusqu'à leurs départs, d'un tableau à l'autre, je me suis laissé porter par les vagues humaines qui parfois débutaient de façon toute douce. Tout cela accompagné par la musique de trois musiciens fort discrets, mais très présents </span><span style="background-color: white; font-family: inherit;">(</span></span></span><span style="background-color: white; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">Juan José Luna Coha, Gregg Anderson Hudson Mitchell, Danny Mosquera Lemos.). J'ai particulièrement apprécié les tableaux frontaux dont certains étaient très proches de moi. </span></span></p><p><span style="background-color: white; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">Une oeuvre en apparence simple peut-être, mais néanmoins qui recelait un propos avec des nuances et des couleurs et performances chorégraphiques fort éclatées qui confirmaient une phrase du descriptif, soit "</span></span><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">Au confluent du passé et du présent, une expérience sensorielle totale"</span></span><span style="background-color: white; color: #121212; font-family: "Neue Hass"; font-size: 19px; letter-spacing: 0.19px;">.</span><span style="background-color: white; font-family: inherit; letter-spacing: 0.19px;"> Et comme je pourrai le constater après la représentation, les commentaires des nombreux gens croisés étaient fort positifs. Au final, en ce mois de février fort terne, la rencontre avec cette proposition de Danse Danse que je remercie au passage, m'a fait grand bien ! </span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-67321919095219630952024-02-20T17:13:00.000-08:002024-02-20T17:13:08.203-08:00Sur mes pas à une rencontre toute poétique au La Chapelle avec "Because of the mud" !<p> En ce lundi soir, je me dirige jusqu'au La Chapelle pour assister à "Because of the mud" mis en scène et chorégraphié par Nate Yaffe avec le texte de Corinne Donly. Bien avant le début de la présentation, le hall d'entrée se fait très petit, compte tenu de la grande affluence, because soir de première !</p><p>De Nate Yaffe, dont je découvre régulièrement les propositions "audacieuses" depuis quelques années, j'était bien curieux. Et sans rien divulgacher, il a encore emprunté des chemins particuliers qui m'ont amené à une belle incursion dans un conte moderne et ses personnages !</p><p>Ainsi donc, le temps que la salle devienne comble, de ma place en première rangée, ce que je découvre devant moi est riche en accessoires fort mystérieux de ma perspective.</p><p>Pause</p><p>À cette oeuvre présentée en langue anglaise avec des sous-titres en français pour ceux et celles qui prenaient place tout en haut, j'ai décidé de rester en bas et tout au long, si je n'ai pas toujours tout bien saisi, j'ai néanmoins suffisamment compris les propos fort riches et denses avec cette impression d'intimité avec les personnages. Au final, un bon choix pour moi !</p><p>Fin de la pause</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://lachapelle.org/files/picture/2024-01-23/2134-011613-filters(large).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="422" data-original-width="800" height="278" src="https://lachapelle.org/files/picture/2024-01-23/2134-011613-filters(large).jpg" width="528" /></a></div> Crédit<span style="font-family: inherit;"> <span style="background-color: white; color: #010101;">Kinga Michalska tirée du site du La Chapelle</span></span><br /><p><span style="background-color: white; color: #010101; font-family: inherit;">Le programme de la soirée l'annonçait, "Voici une histoire touchante sur la famille et l'identité queer, racontée à travers un bosquet composé de quatre trembles, tout·e·s prénommé·e·s Roberta, ainsi que deux pierres. Cette distribution intergénérationnelle d'acteur·rice·s, de danseur·se·s et de musicien·ne·s explore avec une touche de spéculation anthropomorphique, la façon dont nos voisin·e·s végétal·e·s et minéral·e·s vivent les conséquences du changement climatique." Et c'est bien ce que j'ai découvert dès l'arrivée graduelle devant nous d'Ivanie Aubin-Malo, Anne Caines, Sophia Gaspard et George Longshadow, Moe Clark et Alexis O'Hara. Si les quatre premier.es avaient des personnages "végétal", les deux dernières étaient "minéral", comme je le découvrirai.</span></p><p><span style="color: #010101;"><span style="background-color: white;">Dès les premières mots de cette "Roberta" (Ivanie), je me laisse porter par ses paroles (à nous) et ensuite, celles des autres et aussi de leurs interactions, pendant que régulièrement la "pluie" tombe dans la forêt sur la scène, abreuvant leurs propos ou leurs échanges et aussi leurs mouvements pour conserver la "mud" (la boue en français), matière fertile. Totalement conquis par ce moment durant lequel, le parcours, unique et lointain dans le temps, de cette grosse pierre nous est conté. J'y trouve une belle leçon de vie, tout comme aussi le moment d'acceptation de cette pierre de carrière qui accepte son changement de forme et de vocation !</span></span></p><p><span style="color: #010101;"><span style="background-color: white;">Une proposition toute aussi douce que poétique, bien interprétée qui nous amène à méditer sur les enjeux actuels. Et cela, j'ai bien aimé !</span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-26650072890462305172024-02-16T10:54:00.000-08:002024-02-16T10:54:15.770-08:00Sur mes pas au MAI pour faire une rencontre particulière avec "Deciphers" !<p> Jeudi soir, dans cette ville fort calme (en attente d'une légère bordée de neige), mes pas me portent jusqu'au MAI (Montréal Arts Interculturels) pour assister à la présentation de "Deciphers", créé, chorégraphié et interprété par <span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;">Naishi Wang et Jean Abreu. Pour ces deux artistes, j'en étais à une première rencontre, ayant raté celle avec Naishi Wang lors de l'édition 2022 du FTA ("Face to Face").</span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;">La description de ce que j'allais voir était, à mes yeux, intrigante ! "</span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; box-sizing: inherit;"><span style="box-sizing: inherit;">Deciphers</span></span><span style="background-color: white; box-sizing: inherit;"> est une performance physique de <span style="box-sizing: inherit;"><span style="box-sizing: inherit;">Naishi Wang</span></span> et <span style="box-sizing: inherit;"><span style="box-sizing: inherit;">Jean Abreu</span></span> qui combine des aspects de la danse folklorique chinoise, des danses brésiliennes, du spoken word, du souffle, et de l’encre sur papier." C'est une expédition dans de nouveaux territoires que je semble convié ! Et sans rien vouloir divulgacher, ce fût tout à fait cela ! </span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://m-a-i.qc.ca/wp-content/uploads/2023/08/Deciphers-photo-by-Maya-Yoncali-1-naishi-wang-1170x780.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="533" data-original-width="800" height="263" src="https://m-a-i.qc.ca/wp-content/uploads/2023/08/Deciphers-photo-by-Maya-Yoncali-1-naishi-wang-1170x780.jpg" width="395" /></a></span></div><span style="font-family: inherit;"> Crédit Maya Yoncali tirée du site du MAI</span><p></p><p><span style="background-color: white; font-family: inherit;">Mais commençons par le début, soit à mon arrivée en salle pour prendre place sur "mon" siège en première rangée. Le temps que la salle se fasse toute pleine de spectateurs-trices, j'ai le temps d'observer les deux interprètes déjà sur scène en action. Devant nous, une large bande de plastique étendue par terre sur laquelle ils poursuivent leur activité de la compléter avec des mots et des dessins tout en nous observant . Est-ce mon visage qu'il dessine ??? Je peux lire aussi sur cette bande, "Not Enough Keep things Whole".</span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; box-sizing: inherit;">Leur travail complété, cette bande sera transformée en une forme "globulaire" qui restera sur la scène tout au long rejointe par deux néons qu'ils y rajoutent. Après une pause, durant laquelle ils restent étendus par terre, ils se mettent en mouvement. Il s'en suivra une série de tableaux dans lesquels une énergie irradiante émerge. Je vois, entre autres, deux êtres en apesanteur et aussi en chute. Sans jamais établir un contact (physique) entre eux, ils évoluent et interagissent à distance. U</span></span><span style="background-color: white;">ne fois, j'ai cru que la rencontre se ferait, mais leur proximité n'est pas devenue contact ! </span><span style="background-color: white; font-family: inherit;">Un moment me plait particulièrement, celui durant lequel ils utilisent leurs bras fort vigoureusement, comme des désespérés. </span></p><p><span style="background-color: white; box-sizing: inherit;"><span style="font-family: inherit;">Il en reste que de ma perspective, tout au long, j'ai ressenti une communication entre les deux fort palpable. Par leurs regards vers nous, ils nous font devenir leurs complices. Ce que je découvre est fort sobre, laissant irradier leurs présences. Au final, une rencontre singulière avec deux artistes qui nous ont </span>inclus<span style="font-family: inherit;"> </span></span><span style="background-color: white;">en toute simplicité dans leurs mondes. </span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-12117231560281512272024-02-14T18:06:00.000-08:002024-02-14T18:06:23.412-08:00Sur mes pas au théâtre "Aux Écuries" à la rencontre d'un monde "fantastique" avec "MAELSTRÖM" !<p> En cette soirée de février, mes pas m'amènent jusqu'à la porte du Théâtre Aux Écuries pour assister à "MAELSTRÖM" (t<span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; box-sizing: inherit; margin-top: 15px !important;">exte</span><span style="background-color: white; box-sizing: inherit;"> de Tamara Nguyen et m</span><span style="background-color: white; box-sizing: inherit;">ise en scène d'</span><span style="background-color: white; box-sizing: inherit;">Annie Ranger) </span></span>de la compagnie "Théâtre I.N.K". Si je m'y rend, c'est, je dois l'avouer, parce que dans la distribution, il y a une finissante depuis peu du programme de danse de l'UQAM (Sarah Germain ) que j'avais vu et apprécié quelques fois en prestation. Par conséquent, ses prochains pas sur scène m'intéressaient et m'ont fait acheter un billet pour cette proposition théâtrale et chorégraphique aussi !</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://auxecuries.com/wp-content/uploads/2023/06/TAE_PL_1500x1100-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="587" data-original-width="800" height="274" src="https://auxecuries.com/wp-content/uploads/2023/06/TAE_PL_1500x1100-1.jpg" width="374" /></a></div> Tirée du site du Théâtre Aux Écuries<br /><p>Après de belles rencontres dans le hall d'entrée, je peux prendre place dans la salle et trouver "mon" siège en première rangée. Pendant que tout autour et derrière moi, la salle se fait comble, je découvre une scène toute sombre avec aussi un cheval de manège. Le moment venu, tout se fait sombre, non, tout à fait noir et apparaissent de plus en plus de lucioles multicolores dans cette nuit pour nous entraîner dans un autre lieu !</p><p>Et puis débute le début de l'aventure, celle de l'arrivée de celle accueillie par les autres. Dans cet accueil "too much", j'y vois l'effet d'un maelström !</p><p>Pause</p><p>Dois-je peut-être rappeler que ce mot emprunté du néerlandais, signifie courant tourbillonnant qui se forme dans les cours d'eau.</p><p>Fin de la pause</p><p>C'est effectivement par un accueil qui a tout d'un maelström qu'est accueillie Marylin-euh (Maryline Chery) dans ce parc d'attraction par les trois autres, Marilyn, David Emmanuel (mon coup de coeur de la soirée !) et Maxime Olivier (Marilyn Perreault, <span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;">David Emmanuel Jauniaux</span> et Maxime-Olivier Potvin) ! Il s'en suit une série de tableaux dans lesquels nous découvrons les différentes péripéties de ces personnages dans les manèges qu'ielles prennent, sans oublier leur arrêt au kiosque pour se nourrir ! </span></p><p><span style="font-family: inherit;">Leurs péripéties seront entrecoupées et aussi enrichies par des tableaux chorégraphiques de Marilyn Daoust (<span style="background-color: white;">par</span><span style="background-color: white;"> Emmy Doody, Sarah Germain, Anthony L’Heureux, Elizabeth Mageren et Ciro Melgaço) qui apportent une touche imaginaire et fort riche à ce que je découvre.</span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;">Tout au long, je suis porté par celle qui d'un manège à l'autre sera entraînée par les autres jusqu'à trouver sa place toute affirmée ! </span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;">Tout au long de ces moments, je suis resté captivé et fasciné aussi par leurs présences tout autant différentes que par leurs performances ! Au final, de très beaux moments de théâtre et de danse !</span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-19732211968181637812024-02-13T18:06:00.000-08:002024-02-13T18:06:07.938-08:00Sur mes pas à l'Usine C pour être à l'écoute (en direct) de "Radio Spirale X Usine C"; "Attention; Arts vivants" !<p> C'est lundi soir, tout est tranquille en ville pendant que mes pas me mènent jusqu'à l'Usine C pour assister à la présentation de "Radio Spirale X Usine C". La description avait tout pour intéresser le spectateur curieux que je suis, soit, <span style="font-family: inherit;">"<span style="color: #1d1d1d;">Le souci de ne pas heurter la sensibilité du public se manifeste, ces dernières années, par la demande de plus en plus répandue de communiquer des « traumavertissements » (mieux connus comme des trigger warning !) avant la représentation d’un spectacle ou d’une performance."</span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="color: #1d1d1d;">Pause</span></span></p><p><span style="color: #1d1d1d;">Il y a un certain temps, toujours à l'Usine C, j'avais assisté à la présentation de "Crowd" de Gisèle Vienne (octobre 2022) qui n'était pas une oeuvre légère, mais néanmoins d'une dénonciatrice bienveillance, à mes yeux !. "</span><span style="background-color: white;"><span><span style="color: #222222; font-family: inherit;">Voilà une oeuvre troublante sur différents aspects des relations humaines, dans tout le spectre du meilleur jusqu'au pire montrées en concentré dans cet espace.", que j'avais écrit à l'époque. Durant la discussion qui avait suivi, je me souviens encore fort bien, les interventions soutenues et répétées d'une spectatrice qui aurait voulu avoir un "traumavertissement" ! Pour une oeuvre qui </span><span style="color: #222222;">dénonçait justement</span><span style="color: #222222; font-family: inherit;"> les comportements inacceptables !!! J'en revenais, un peu mêlé !!!!</span></span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span><span style="color: #222222; font-family: inherit;">Fin de la pause</span></span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span><a href="https://usine-c.com/storage/app/media/_resized/edd/bandeau-radio-spirale-2fev24-eddad36867558ab7a0dca81b8a4e0775.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="800" height="180" src="https://usine-c.com/storage/app/media/_resized/edd/bandeau-radio-spirale-2fev24-eddad36867558ab7a0dca81b8a4e0775.png" width="360" /></a></span></div><span> Tiré du site de l'Usine C</span><p></p><p><span style="background-color: white;"><span><span style="color: #222222; font-family: inherit;">Ainsi donc, pour mieux m'y retrouver, sur "mon" siège en première rangée, et avec plein de monde autour, prend place le panel expert pour traiter de ce sujet, soit </span></span></span><span style="font-family: inherit;"><span color="rgb(var(--rgb-dark-gray))" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; box-sizing: border-box; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Isabelle Arseneau</span><span color="rgb(var(--rgb-dark-gray))"> </span><span color="rgb(var(--rgb-dark-gray))">- Professeure agrégée de littérature française à l'Université McGill, </span></span><span color="rgb(var(--rgb-dark-gray))" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; box-sizing: border-box; font-family: inherit; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Angela Konrad</span><span color="rgb(var(--rgb-dark-gray))" style="font-family: inherit;"> </span><span color="rgb(var(--rgb-dark-gray))" style="font-family: inherit;">- Metteure en scène et directrice générale et artistique de l'USINE C et </span><span color="rgb(var(--rgb-dark-gray))" style="-webkit-font-smoothing: antialiased; background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; border: 0px; box-sizing: border-box; font-family: inherit; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Nicolas Lévesque</span><span color="rgb(var(--rgb-dark-gray))" style="font-family: inherit;"> </span><span color="rgb(var(--rgb-dark-gray))" style="font-family: inherit;">- Psychologue, essayiste et éditeur</span><span style="background-color: white; font-family: inherit;"><span style="color: #222222;">. Aussi pour animer la rencontre, Catherine Lalonde (poète et journaliste au Devoir). </span></span></p><p><span style="background-color: white; font-family: inherit;"><span style="color: #222222;">Durant toute l'heure qui a suivi, une fois la table mise par Catherine Lalonde, je suis plongé dans les différents aspects de cette notion selon les perspectives professionnelles des trois panélistes. Il faudra que je réécoute le balado lorsqu'il sera disponible pour mieux saisir les différents aspects traités tout au long. Néanmoins, de ce que j'entend, une constatation émerge spontanément en moi. Que c'est compliqué que de tenter d'avertir ou de prévenir un.e spectateurice de prendre place dans la salle ou de plutôt rester chez soi, compte-tenu des sensibilités plus ou moins grandes et surtout très variables ! Doit-on, aussi, avertir quitte à "divulgacher" ? </span></span></p><p><span style="background-color: white; font-family: inherit;"><span style="color: #222222;">De ma perspective, une réflexion émerge, sommes nous rendus à une époque de très (ou trop) grande prudence ou bienveillance ? Est-ce devenu un avertissement comme une procédure usuelle et très politique pour se prémunir contre tout retour ? J'en reviens aussi avec une recommandation de lecture, prise au vol, soit "La nostalgie de Laure" d'Isabelle Arseneau, sans oublier ceux de Nicolas Lévesque !</span></span></p><p><span style="background-color: white; font-family: inherit;"><span style="color: #222222;">Au final, une heure de présentation, suivie d'une période de questions réponses toute aussi riche qui à défaut de me permettre de tout clarifier, me permet néanmoins de réaliser que cela peut-être tout un défi pour les diffuseurs de tenter de bien faire les choses !</span></span></p><p><span style="background-color: white; font-family: inherit;"><span style="color: #222222;"><br /></span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-9129441594158983512024-02-07T18:37:00.000-08:002024-02-08T08:23:05.881-08:00Sur mes pas en danse: "Minuit quelque part", un pari risqué parfaitement relevé !<p> Lors que mes pas me portent jusqu'à théâtre Maisonneuve, c'est pour y découvrir une proposition "différente" de ma perspective, de Danse Danse. En effet "Minuit quelque part" est une soirée concoctée par l'Agence Mickaël Spinnhirny et "La Résistance" (Lydia Bouchard et<span style="font-family: inherit;"> <span style="color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="background-color: white;">Merryn Kritzinger) qui proposera une oeuvre à "plusieurs mains", soit celle des chorégraphes </span></span></span><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">Lydia Bouchard, Merryn Kritzinger, Virginie Brunelle, Kristen Céré, Marie Chouinard, Charles-Alexis Desgagnés, Ismaël Mouaraki et Anne Plamondon. Avec en plus, sur scène, une distribution toute étoile, soit </span></span><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">Sophie Breton, Alexandre Carlos, Véronique Giasson, Cai Glover, Kyra Jean Green, Zachary Bastille, Katerine Leblanc, Danny Morissette, Lila-Mae Talbot, Yoherlandy Tejeiro Garcia.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><a href="https://www.dansedanse.ca/uploads/SPECTACLES-2023-24/Carrousel-largeur-900/Minuit/_750x9999_fit_center-center_99_none/91621/MQP-14%C2%A9-Sylvie-Ann-Pare%CC%81.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="750" height="268" src="https://www.dansedanse.ca/uploads/SPECTACLES-2023-24/Carrousel-largeur-900/Minuit/_750x9999_fit_center-center_99_none/91621/MQP-14%C2%A9-Sylvie-Ann-Pare%CC%81.webp" width="401" /></a></span></div><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"> Crédit Sylvie-Ann Paré tirée du site de Danse Danse<br /><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span><p></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">Pas besoin d'être un grand connaisseur de danse contemporaine pour savoir que les univers créatifs de ces chorégraphes sont différents. Il en reste que je suis bien curieux d'en découvrir le résultat et donc pas question de rater cela. Et c'est de mon siège en première rangée que je verrai le résultat de ces amalgames chorégraphiques ! Autour de moi, quelques visages familiers, mais aussi plusieurs nouveaux dont de très jeunes adolescent.es, résultat de mon analyse de l'effet "Révolution" (émission de danse sur TVA). </span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">Le moment venu se présentent devant nous Pierre Des Marais grand patron de Danse Danse et Mickaël Spinnhirny, fort dynamique, de l'agence du même nom qui, tout sourire nous présentent ce qui suivra. Le moment venu, les rideaux s'ouvrent pour nous faire découvrir différents univers et les êtres qui peuvent y habiter et que la nuit peuvent nous faire rencontrer lorsque "minuit" arrive et comme tout le monde sait déjà, minuit arrive peu importe où nous pourrions être !</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">En cette soirée, c'est là devant moi, que minuit, cette interstice de tous les possibles, entre la fin d'une journée et le début d'une autre, que s'est présenté les différentes façons de l'habiter, incarnées par des interprètes qui sont investi.es à faire irradier, tel un corps noir, ce moment de la journée. </span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">D'un tableau à l'autre avec des transitions fort réussies, autant en groupe qu'en duo, je découvre avec grand plaisir des moments de pure beauté dans lesquels apparaissent différentes perspectives chorégraphiques de la nuit. Le tout se termine avec une illustration d'une danse sur les "étoiles" fort réjouissante. </span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;">Une fois les nombreux applaudissements faits, la rencontre d'après représentation avec Sophie Breton et Danny Morrissette, interprètes et aussi </span></span><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;">Lydia Bouchard, Merryn Kritzinger (La Résistance) permet de mieux comprendre les enjeux et les défis de cette création qui sera présentée dans toute la province dans les prochains mois. Il en reste que le résultat de leurs efforts permettra la rencontre entre la danse et le public "tout partout" ! Et pour moi, tout le monde y gagne à ce type de découverte!</span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; letter-spacing: 0.19px;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-59687041796331571232024-02-04T16:54:00.000-08:002024-02-04T16:54:49.414-08:00Sur mes pas au théâtre: Une rencontre avec une grande dame grâce à "Nos Cassandre" à l'Espace Libre !<p> Cette proposition avait attiré mon attention de par son sujet et un article dans Le Devoir m'avait convaincu ( <a href="https://www.ledevoir.com/culture/theatre/804777/theatre-theatre-comme-moyen-conscientisation">https://www.ledevoir.com/culture/theatre/804777/theatre-theatre-comme-moyen-conscientisation</a>.) </p><p>Nous irions donc voir "Nos Cassandre" à l'Espace Libre qui portera sur la docteure Joanne Liu, idéatrice de cette pièce et dont la présentation n'est plus à faire ! À notre arrivée dans le hall, près de quarante minutes à l'avance, il y a déjà plein de monde. Et par la suite, jusqu'au moment de l'ouverture des portes de la salle, trente minutes avant le début de la représentation, il se gorgera encore plus de monde à ne pas savoir où se mettre ! Et c'est devant une salle comble, pas "un espace libre (!)" que le tout débutera.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://espacelibre.qc.ca/wp-content/uploads/2023/05/05-Cassandre.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="300" src="https://espacelibre.qc.ca/wp-content/uploads/2023/05/05-Cassandre.png" width="300" /></a></div> Affiche tirée du site de l'Espace Libre<br /><p>Si le début est quelque peu déstabilisant, nous entraînant dans la mythologie grecque avec la présentation de Cassandre, fille de Priam, roi de Troie, mais surtout prophétesse que l'on a pas voulu écouter. Rapidement, nous revenons à notre époque et d'un court tableau à un autre, nous revisitons des épisodes "pénibles" de l'histoire, ceux d'épidémie, dont celui de l'Ébola et du choléra en Haïti, sans oublier la COVID-19 chez nous. Joanne Liu, <span style="color: #1d1d1b; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;">ancienne présidente internationale de Médecins sans frontières, brillamment incarnée par Jade Barshee (quel beau casting !), bien entourée par</span><span style="background-color: white; font-family: inherit;"> </span></span></span><span style="background-color: white;"><span style="color: #1d1d1b; font-family: inherit;">Eliot Laprise, Claudiane Ruelland, Dayne Simard, Phara Thibault et Ismaïl Zourhlal, nous permet une incursion des enjeux, des défis, des </span><span style="color: #1d1d1b;">dilemmes</span><span style="color: #1d1d1b; font-family: inherit;"> moraux aussi que doivent vivre les membres de cette organisation. </span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span><span style="color: #1d1d1b;"><span style="font-family: inherit;">Pas juste intéressante, pédagogique aussi, parce que l'histoire est un éternel recommencement et sommes nous prêt.es à affronter le prochain épisode. Peut-être vous </span>rappelez vous<span style="font-family: inherit;"> qu'au début de la pandémie chez nous, les autorités avaient mis loin des lieux de décision cette femme fort expérimentée, mais aussi d'un esprit fort, trop fort ? Celle qui au début de la pandémie, proposait des mesures provenant de sa riche expérience, mais qu'on avait pas écouté ! </span></span></span></span></p><p><span><span style="color: #1d1d1b;"><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white;">À partir de la rencontre avec cette femme d'exception,</span></span></span></span><span style="background-color: white; font-family: inherit;"><span style="color: #1d1d1b; text-align: justify;"> le metteur en scène Frédéric Dubois et l'autrice Anne-Marie Olivier ont réussi le pari de nous transmettre en peu de temps. Voilà une oeuvre qui mériterait d'être représentée !</span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-27397182678642849922024-02-04T08:33:00.000-08:002024-02-04T08:33:32.511-08:00Sur mes pas au La Chapelle pour y découvrir des "Fé.e.s sans foi", mais y être converti de plaisir !<p> Je l'ai probablement déjà écrit ici, mais (pas grave !) lorsque mes pas me portent jusqu'au La Chapelle, je sais que je serai amené et porté aussi dans des territoires créatifs différents. Pour cela, je remercie la gang de ce lieu. En ce vendredi soir, c'est pour découvrir "Fé.e.s sans foi", le projet de Georges-Nicolas Tremblay en collaboration avec Simon Renaud et Romain Camiolo avec les trois sur scène.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://lachapelle.org/files/picture/2023-09-05/1944-053322-filters(large).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="533" data-original-width="800" height="308" src="https://lachapelle.org/files/picture/2023-09-05/1944-053322-filters(large).jpg" width="462" /></a></div> Tirée du site du La Chapelle<br /><p>Avant de m'y rendre, je savais que les échos étaient fort positifs, mais ça sera à moi de me faire mon opinion. Le hall en cette soirée de "dernière", est fort achalandé. Une fois les portes ouvertes, je trouve "ma" place en première rangée et je peux constater ce qui se trouvent dans l'espace scénique, dont un clavier, et un support avec plein de vêtements. </p><p>Et cette proposition en trois actes débute et qui me réservera des moments fort riches, poétiques et aussi surprenants.</p><p>Pause</p><p>Moi qui ai d'abord connu Simon Renaud dans les propositions de Daniel Léveillé dans lesquelles, la "froideur du corps" était de mise, dans ce qui suivra, je le découvrirai autrement . Fort heureux de cela !</p><p>Fin de la pause</p><p>Le thème de la fée, sera habilement et finement développé tout au long de ces moments qui débutent avec des sons de bouche et d'expressions faciales captivantes (de Georges-Nicolas Tremblay). Ensuite, nous sommes entraînés à leur suite lors de leurs métamorphoses vestimentaires et des moments tout en chant (fort beaux !). De ma perspective, la proposition à beau aller dans toutes les directions, eux comme nous, nous nous y perdons pas. Impressionné aussi, j'ai été par leur maîtrise des talons dans un des tableaux. Le tout se termine tout en douceur et j'en retiens surtout une phrase, "ensemble touchons le ciel" ! Et quand tu es fé.e, rien est impossible ! </p><p>De cette proposition dont la description se terminait par la phrase,<span style="background-color: white;"> "<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #010101;">Voici une danse musicale queer qui ouvrira, au-delà des normes et des conventions, un univers de possibles où les fé·e·s ont le droit d’exister.". Et dans ce monde troublé, voilà une proposition "feel good" qui m'a fait grand bien !</span></span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span style="font-family: inherit;"><span style="color: #010101;">En revenant à la maison, un seul regret, celui que cette proposition toute aussi audacieuse que bienfaisante n'ait été à l'affiche que trois soirées ! </span></span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-56795843362934481552024-02-02T07:38:00.000-08:002024-02-02T07:38:39.602-08:00Sur mes autres pas pour découvrir "(M)other" de Kimberley De Jong à l'Université de Montréal !<p> C'était il y a presque deux ans (avril 2022), je découvrais "en ligne" le travail de <span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; color: #222222;">Kimberley De Jong qui avait été fait à partir de sondages auprès de parents "</span><span style="background-color: white; color: #222222;">sur l’expérience de la maternité et la transition vers la parentalité"</span><span style="background-color: white; color: #222222;">. Pour la suite, elle avait choisi six participants du milieu <span style="font-family: inherit;">de la danse </span></span></span><span style="background-color: white; color: #222222;"><span style="font-family: inherit;">pour leur faire parler de leur expérience d'abord et ensuite les faire improviser en danse sur leurs propos. Cette utilisation des mouvements pour appuyer le propos m'avait plu, mais surtout touché ! Par conséquent, lorsque l'invitation à aller découvrir une autre déclinaison, en présentiel cette fois, de son projet, j'ai dit oui.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #222222;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://galerie.umontreal.ca/perch/resources/2lombardo-mother-kimberley-de-jong-et-tawny-anderson-2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="533" data-original-width="800" height="230" src="https://galerie.umontreal.ca/perch/resources/2lombardo-mother-kimberley-de-jong-et-tawny-anderson-2.jpg" width="345" /></a></div> Tirée du site internet de la Galerie<p></p><p><span style="background-color: white; color: #222222; font-family: inherit;">C'est donc à la Galerie de l'Université de Montréal que mes pas m'ont amené. Voilà un lieu proche de mon lieu de mes dix ans d'études et que je découvre pour la première fois. Une fois la porte de la Galerie trouvée, je l'ouvre pour y être accueilli. Le lieu est calme, étant un "peu" à l'avance, les derniers préparatifs étaient en cours, j'ai tout le temps de faire le tour pour découvrir l'exposition "(M)other" sur le thème de la présentation que je vais découvrir, incluant les vidéo que j'avais vu à l'époque. Une fois ma place trouvée, je m'y installe et j'attends. À côté de moi, il y a celui qui fera la captation vidéo et devant un tapis tout rouge avec un fauteuil sur le côté, sans oublier un grand écran qui se trouve derrière, présentant des animations de fluides en plein mouvements (celles de Philippe Léonard). </span></p><p><span style="background-color: white;"><span><span style="color: #222222; font-family: inherit;">Comme si cela était au programme de la soirée, une toute jeune enfant fort dynamique et infatigable, sous les yeux </span><span style="color: #222222;">bienveillants</span><span style="color: #222222; font-family: inherit;"> de ses parents prend "possession" de l'endroit et de mon attention. Comme si cela était la première partie, fort belle" de la soirée ! Le moment venu, le tout débute, officiellement avec l'arrivée des interprètes de la soirée (Karla Étienne, Geneviève Robitaille, Brianna Lombardo, Sara Hanley, Nicolas Patry et Anne Bourne au cello).</span></span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span><span style="color: #222222; font-family: inherit;">Le tout débute tout en gestes autour du tapis rouge comme le chemin à faire pour la parentalité. Il s'en suit de leurs prestations chorégraphiques appuyées par leurs propos sur leur expérience personnelle. Ces propos nous plongent dans leur intimité relativement à ce qu'elles ou il ont vécu. Parmi ce que je découvre, il y a celle qui a refusé de suivre "le destin obstétrical par césarienne" de sa mère, celle aussi qui a dû vaincre la bactérie mangeuse de chair. Le tout est porté par les gestes qui enrichissent les mots, tellement bien ! Que l'on soit mère, que l'on soit père ou que ne le soit pas, ce qui est présenté peut nous rejoindre ! Il y a aussi une prestation de groupe pour, à mes yeux, illustrer que dans cette grande aventure de la parentalité, la solidarité avec les autres est un atout supplémentaire.</span></span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span><span style="color: #222222; font-family: inherit;">De ces moments, j'en reviens touché par les performances, mais aussi par l'atmosphère de douce bienveillance mutuelle et de "care" qui régnaient tout au long. Pour cela merci à vous, cela fait grand bien !</span></span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-64491497112480755742024-02-01T12:48:00.000-08:002024-02-01T12:48:30.528-08:00Sur mes pas à un programme double fort beau, danse théâtre, à la Salle Émile-Legault !<p>Mon agenda avait un vide et le programme de la soirée me permettait de voir et de revoir aussi deux propositions que j'avais ratées lors de la précédente édition du Festival Vue sur la relève. Pour cela, il me fallait aller "loin", soit à la Salle Émile-Legault sur le site du Cegep St-Laurent. Je suis donc parti de mon coin est de Montréal et avec un seul autobus (!), je me suis rendu à ma destination. </p><p>À mon arrivée, je suis accueilli par le sourire accueillant de la responsable culturelle de l'arrondissement. Une fois les portes ouvertes, je me dirige tout en bas, mais pas, en première rangée ! Peu à peu le lieu se remplit, mais pas tant ! Le moment venu, cette même agente culturelle nous présente le programme de la soirée, deux coups de coeur pour elle de la plus récente édition du Festival Vue sur la relève, soit "Conjurer la (S)Cène) de Lila Geneix interprété <span style="font-family: inherit;">par <span style="background-color: white; color: #050505;">A</span><span style="background-color: white; color: #050505;">lice Marroquin-Éthier et Adèle Morrissette (danse contemporaine) et "Ma vie en pénurie" de et avec Joëlle Thouin, accompagnée par Myriam Pellerin, Kevin Tremblay, Marie-Ève Grégoire et Frédéric Desormiers (théâtre documentaire) de la compagnie "Les Associés Inc".</span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://scontent.fymq2-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/407745935_845452404255872_716344264608364899_n.jpg?stp=dst-jpg_p180x540&_nc_cat=105&ccb=1-7&_nc_sid=d8d9c5&_nc_ohc=JGldJKxafrcAX-xsulv&_nc_ht=scontent.fymq2-1.fna&oh=00_AfB4isz9jLBg7wiBogbdW38t6YwhZ3B_OhJBkUxSq5y4eQ&oe=65C10C4F" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="800" height="281" src="https://scontent.fymq2-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/407745935_845452404255872_716344264608364899_n.jpg?stp=dst-jpg_p180x540&_nc_cat=105&ccb=1-7&_nc_sid=d8d9c5&_nc_ohc=JGldJKxafrcAX-xsulv&_nc_ht=scontent.fymq2-1.fna&oh=00_AfB4isz9jLBg7wiBogbdW38t6YwhZ3B_OhJBkUxSq5y4eQ&oe=65C10C4F" width="500" /></a></span></div><span style="font-family: inherit;"> Tirée du site FB de l'évènement<br /><span style="background-color: white; color: #050505;"><br /></span></span><p></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; color: #050505;">Pause</span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; color: #050505;">Lorsque la présentation de la soirée sera terminée, je serai d'accord avec elle !</span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; color: #050505;">Fin de la pause</span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; color: #050505;">J'avais déjà vu la proposition de Lila Geneix durant l'édition 2022 des Danses Buissonnières. Mais comme les oeuvres chorégraphiques peuvent évoluer dans le temps, j'étais curieux de découvrir ce qu'il en sera avec celle-ci que j'avais décrite à l'époque comme <span style="font-family: inherit;">"</span></span><span style="background-color: white; color: #222222;">une allégorie de la distribution de la richesse sur terre." </span><span style="background-color: white; color: #050505;"> De ces premiers moments sur et sous cette table tout en long, les choses se placent et la rencontre se prépare, peut-être, entre ces deux femmes. Encore cette fois, je reste captif de leurs mouvements qui transforment leurs relations. Lorsque la table se met à tournoyer, j'en suis certain, la mystification des rôles est mise à mort, pour nous porter ailleurs, métaphoriquement, à leur suite !</span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; color: #050505;">De cette chorégraphe dont j'avais pu apprécier aussi une première ébauche d'une autre création, "Les vanités" récemment lors de la soirée "So you think that was dance", il semble qu'elle trouve avec, entre autres, la table comme accessoire, un terreau fertile pour créer des propositions chorégraphiques, fort inspirantes par ailleurs ! Et ça, j'aime bien cela !</span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; color: #050505;">Une fois la pause terminée et des chaises mises en place sur la scène, débute "Ma vie en pénurie" avec l'arrivée de cette femme (Joëlle Thouin) qui se présente à nous. Durant l'heure, elle nous parlera tout au long de son parcours professionnel dont la première destination était et est encore (?) une carrière comme interprète au théâtre. Parcours difficile et frustrant qui prend une tournure "alimentaire" en devenant "prof" dans une école secondaire après un passage comme suppléante. Tout au long de la présentation, sur scène elle sera rejointe par une galerie de personnages fort colorés et aussi à des informations (projetées sur le mur à l'arrière scène) sur le monde du théâtre. Impossible de ne pas apprécier l'énergie et l'engagement des différents interprètes qui d'un tableau à l'autre se métamorphosent, parfois très rapidement. J'ai beaucoup apprécié cette proposition durant laquelle cette femme se confie à nous et qui réussit aussi à nous toucher.</span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; color: #050505;">Lorsque mes pas me ramènent à la maison, par métro cette fois, je poursuis ma réflexion sur ces deux propositions qui au final, ont un point commun, celui de nous faire réfléchir sur l'état de notre monde en ces jours difficiles. </span></span></p><p><span style="font-family: inherit;"><span style="background-color: white; color: #050505;"><br /></span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-76351758762006293702024-01-29T11:19:00.000-08:002024-01-29T11:19:51.810-08:00Sur mes pas à l'Espace Go pour découvrir une drôle de "bibitte" culturelle avec "Affaires intérieures" !<p> C'est vendredi soir, le temps est clément lorsque mes pas m'amènent jusqu'aux portes de l'Espace Go pour découvrir "Affaires intérieures" de et avec Sophie Cadieux, Mélanie Demers et Frannie Holder. Les échos entendus sur ce que je découvrirai sont positifs, avec comme exemple de retour,<span style="background-color: white;"> "<span style="letter-spacing: -0.36px;"><span style="font-family: inherit;">Un objet étonnant et chaleureux, doux et grave" (Philippe Mangerel de Nouveau Projet). Je suis averti aussi, ça ne sera pas du théâtre classique, mais cela je m'en doutais déjà avec le nom des trois créatrices sur l'affiche.</span></span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span style="letter-spacing: -0.36px;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="background-color: white;"><span style="letter-spacing: -0.36px;"><a href="https://s3.ca-central-1.amazonaws.com/medias.espacego.com/wp-content/uploads/2023/08/02104634/GO-22-23-Affaires-Visuel-LR-1024x725.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="566" data-original-width="800" height="295" src="https://s3.ca-central-1.amazonaws.com/medias.espacego.com/wp-content/uploads/2023/08/02104634/GO-22-23-Affaires-Visuel-LR-1024x725.jpg" width="418" /></a></span></span></div><span style="background-color: white;"><span style="letter-spacing: -0.36px;"> Crédit Maxyme G. Delisle tirée du site de l'Espace Go<br /><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></span><p></p><p><span style="background-color: white;"><span style="letter-spacing: -0.36px;"><span style="font-family: inherit;">Une fois rendu à mon siège, première rangée, la salle derrière se remplie et moi, je prends le temps de découvrir ce qu'il y a devant moi. Une espace scénique fort intrigant par sa texture "textile" riche en rouge qui peut représenter, pour moi, tout autant une grotte qu'un intérieur utérin. </span></span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span><span style="font-family: inherit;"><span style="letter-spacing: -0.36px;">Le moment venu, après les paroles d'</span></span><span style="letter-spacing: -0.36px;">accueil</span><span style="font-family: inherit;"><span style="letter-spacing: -0.36px;"> faites, dans cet univers apparait Sophie Cadieux qui nous entraine à sa suite avec une envolée oratoire fracassante. Il s'en suivra juste après l'arrivée des deux autres interprètes qui ensemble basculent dans une suite de mouvements colorés "affrontements" face à face à nous ! </span></span></span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span><span style="font-family: inherit;"><span style="letter-spacing: -0.36px;">Dans ce qui suivra, dans cet espace tout intime, je suis porté par le flot de leurs paroles et celui de leurs mouvements, autant dans leurs moment solo que leurs moments trio. Je n'arrive pas toujours à suivre le débit verbal rapide et riche de ce que j'entend, parce tout se passe vite, mais néanmoins, j'apprécie cette incursion féministe tout au long de ces "Affaires intérieures". Impossible de ne pas ressentir l'énergie de ce que j'entend et que je voie tout au long. Il en reste que de mon siège en première rangée, j'ai aussi ressenti une frayeur lorsque Mélanie Demers manipule avec des rotations un pelle, là pas trop loin devant moi !</span></span></span></span></p><p><span style="background-color: white;"><span><span style="font-family: inherit;"><span style="letter-spacing: -0.36px;">Au final, une proposition audacieuse qui décloisonne les arts pour nous entraîner dans des univers féminins qui convergent qui viennent à notre rencontre.</span></span></span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-5921414244107923412024-01-26T11:17:00.000-08:002024-01-26T11:17:26.365-08:00Sur mes pas au MAI pour plonger dans "Plasticity/Desires" et y découvrir le résultat des interactions sensorielles exprimées devant moi !<p> Lorsque mes pas m'ont mené jusqu'aux portes du MAI, je me doutais bien que j'aurais droit à une proposition toute sensorielle. En effet, autant les échos lus sur la proposition d'Alexandre Morin "<span style="background-color: white; box-sizing: inherit;"><span style="font-family: inherit;">Plasticity/Desires" que ma plus récente rencontre avec lui sur scène dans "Anatomie d'un moteur" en octobre dernier (et les autres bien avant aussi) </span></span><span style="background-color: white;">me l'annonçaient ! Et c'est effectivement, ce que je ressentirai tout au long de ma présence dans ce lieu fort particulier qu'est devenu, en cette soirée. la galerie du MAI. </span></p><p><span style="background-color: white;">Une fois rendu à mon siège à une des deux extrémités du lieu, je découvre l'espace devant moi, dans lequel se retrouvent déjà les sept interprètes, </span><span style="background-color: white; color: #333333;"><span style="font-family: inherit;">Myriam Arseneault, Philippe Dépelteau, Sara Hanley, Chéline Lacroix, Mathieu Leroux, Justin De Luna, et Charlie Prince. Je remarque aussi une importante masse d'argile grise et tout proche d'elle, un bassin d'eau. Il y aussi les colonnes dans l'espace qui compliquent ma perspective sans néanmoins l'interférer. </span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #333333;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://m-a-i.qc.ca/wp-content/uploads/2023/08/PLASTICITY_MAI_PROMO-2-1170x780.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="533" data-original-width="800" height="236" src="https://m-a-i.qc.ca/wp-content/uploads/2023/08/PLASTICITY_MAI_PROMO-2-1170x780.jpg" width="354" /></a></div> Crédit: Jonathan Goulet tiré du site du MAI<p></p><p><span style="background-color: white; color: #333333; font-family: inherit;">Et sans une transition évidente, le tout débute tout doucement avec leurs déplacements, un vaporisateur à la main qu'ielles utilisent lors de la rencontre avec l'autre, ce qui semble les transformer! L'eau comme pour faire renaître ou faire croître. Dans ce qui suivra, l'argile, l'eau et la musique serviront de matières premières pour ces interactions humaines, leurs évolutions et leurs métamorphoses aussi. De tous ses tableaux présentés, quelque uns me plaisent particulièrement. D'abord, celui durant lequel je découvre comment une guitare bien utilisé (par Charlie Prince) électrise l'espace et ceux et celles qui l'habitent, incluant ma réception !</span></p><p><span style="background-color: white; color: #333333;"><span style="font-family: inherit;">Aussi, celui durant lequel cette masse d'argile est séparée et dispersée tout autour de l'espace. Cette unicité devenue individualité permettra qu'ielles fassent résonner, parfois très fortement, cette individualité devenue. Tout au long de leurs parcours, il y aussi leurs métamorphoses vestimentaires, fort homogène et minimale en début de présentation jusqu'à la conclusion, devenues plus élaborées et diversifiées. Comme si le désir, latent en début de présentation, comme une fleur, ait trouvé la matière et l'eau pour éclore, prendre racine permettant la radiation de leurs désirs.</span></span></p><p><span style="background-color: white; color: #333333;"><span style="font-family: inherit;">Au final, une proposition sensorielle, toute abstraite, qui m'a permis d'y trouver mon sens. Moi, qui est tout rationnel, j'ai pu apprécier une perspective complémentaire à ce que je suis et y trouver mon plaisir. Cela, je l'apprécie beaucoup !</span></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5783635074905046668.post-22568814537583972412024-01-24T08:12:00.000-08:002024-01-24T08:12:02.528-08:00Sur mes pas en danse: Ébloui et captivé par la première proposition 2024 de Danse Danse: Soul Chain de Sharon Eyal et Gai Behar !<p> Après avoir été reçu (et très bien en plus !) par les gens de l'Agora de la danse et de Tangente pour un 5 à 7, mes pas se sont dirigés jusqu'au Théâtre Maisonneuve pour découvrir la première oeuvre de Danse Danse de cette année 2024, "Soul Chain" de Sharon Eyal et Gai Behar, interprétée par<span style="background-color: white; font-family: inherit;"> <span style="color: #121212; letter-spacing: 0.19px;">Elisabeth Gareis, Daria Hlinkina, Shani Licht, Cassandra Martin, Nora Monsecour, Amber Pansters, Réka Rácz, Maasa Sakano, Zachary Chant, Paul Elie, Finn Lakeberg, Christian Leveque, Frederico Longo, Jaume Luque Parellada, Cornelius Mickel, Matti Tauru, Lin Van Kaam.</span></span></p><p><span style="background-color: white; font-family: inherit;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="background-color: white; font-family: inherit;"><a href="https://www.dansedanse.ca/uploads/SPECTACLES-2023-24/Carrousel-largeur-900/tanzmainz/_1024x9999_fit_center-center_99_none/91036/01-Soul-Chain%C2%A9Andreas-Hetter.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="534" data-original-width="800" height="286" src="https://www.dansedanse.ca/uploads/SPECTACLES-2023-24/Carrousel-largeur-900/tanzmainz/_1024x9999_fit_center-center_99_none/91036/01-Soul-Chain%C2%A9Andreas-Hetter.webp" width="429" /></a></span></div><span style="background-color: white; font-family: inherit;"> Tirée du site de Danse Danse</span><p></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; font-family: inherit; letter-spacing: 0.19px;">Avant la présentation, nous avons droit aux mots de Pierre Des Marais, grand patron de Danse Danse et d'un représentant de la compagnie Staatstheater Mainz. De tous les propos dits par ce dernier, deux éléments captent particulièrement mon attention, soit que les dix-sept interprètes performeront principalement sur demi pointes et que tout au long, ils devront compter ! De mon siège en première rangée, je serai donc à l'affût pour découvrir cette technique de danse. </span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; font-family: inherit; letter-spacing: 0.19px;">D'autres, des plus avisé.es, (ils et elles étaient nombreux dans la salle !) pourront mieux le décrire que moi, mais de l'apparition graduelle dans l'espace scénique des interprètes, je ressens la rigueur et l'exigence qui leur sont demandées. Regardant droit devant eux, elles prennent graduellement possession du lieu pendant que moi, je regarde attentivement leurs pieds en "demi-pointe" ! Il en reste que rapidement je me concentre sur la mécanique chorégraphique impeccable, bien enrobée par la trame musicale. Pour ma part, deux éléments me frappent, d'abord ce moment où j'ai l'impression qu'une des interprètes me regarde droit dans les yeux pendant quelques secondes, ouf ! Il y a aussi et surtout, ce danseur qui dans la dernière partie de la proposition, entouré des autres, hoche de la tête (comme une "bobble head", je serais tenté de dire pour mieux décrire !). Il le fera non pas cinq, ni dix, mais presque quinze minutes et tout ce temps, je l'avoue, je suis presque constamment captivé et captif de ses hochements de tête.</span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; font-family: inherit; letter-spacing: 0.19px;">Pause</span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; font-family: inherit; letter-spacing: 0.19px;">Et je ne suis pas le seul à l'avoir remarqué (dire cela relève de l'euphémisme, j'en conviens !), en plus des commentaires entendus juste après, lorsque mes pas m'amènent jusqu'au métro, devant moi deux jeunes filles discutent et l'une d'elle hoche de la tête comme je venais de le voir !</span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; font-family: inherit; letter-spacing: 0.19px;">Fin de la pause</span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; font-family: inherit; letter-spacing: 0.19px;">Le tout se termine par un lent mouvement de repli du groupe qui me permet un retour harmonieux au moment présent. Il en reste que, moi, j'aurais préféré que rendu.es au fond de la scène que les lumières s'éteignent brusquement, plutôt que le rideau s'abaisse, mais bon (!), rien pour bouder son plaisir ! </span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; font-family: inherit; letter-spacing: 0.19px;">Au final, une soirée fort bien remplie avec une oeuvre de danse pure et rigoureuse et aussi captivante dans laquelle les mouvements prennent toute la place ! La barre est haute pour les prochaines propositions de Danse Danse !</span></p><p><span style="background-color: white; color: #121212; font-family: inherit; letter-spacing: 0.19px;"><br /></span></p>Sur les pas du spectateurhttp://www.blogger.com/profile/13756825458034941576noreply@blogger.com0