Après une journée fort tranquille, en ce mardi matin, ma semaine de sorties culturelles reprend et sera fort occupée. Au programme, d'abord, trois extraits d'œuvre en création dans le studio de Parbleux présentés dans le cadre de la Biennale CINARS 2024 !
Pause
Mais qu'est ce que CINARS, me demanderez vous ? Une courte recherche permet de découvrir sur son site que "CINARS est un organisme de services à but non lucratif ayant pour mission de favoriser et soutenir l’exportation des arts de la scène québécois et canadiens. Ses objectifs principaux sont de : promouvoir les créations culturelles du secteur des arts de la scène ; favoriser les échanges entre les organismes de production et de diffusion et faire de Montréal un pôle d’attraction international pour les arts de la scène." Bon, pas besoin d'ajouter que voilà des objectifs forts importants et très pertinents en ces temps difficiles pour la culture et ses artisans !
Fin de la pause
Arrivé, un peu l'avance, le lieu est tranquille. Peu à peu, il se gorge de monde, des diffuseurs et des professionnel.les du milieu. Le moment venu, nous sommes acceuilli.es par Clara Furey qui nous présente aussi la première proposition, "SLAB" (en création) de Théa Patterson. Fort curieux de découvrir cette deuxième partie d'une trilogie dont j'avais découvert et bien apprécié la première partie lors d'une édition précédente du OFFTA dans le même lieu. Première partie qui sera présentée l'an prochain, à suivre donc !
Ensuite, nous aurons droit à un extrait d'une proposition en création de Jossua Satinée, "Strasse, en attente de l'illumination". De celui dont j'ai découvert les "pas" dans les performances de d'autres dont Marie Chouinard, cette fois, c'est une proposition à lui que je découvrirai.
En troisième partie, un extrait de "Rot Hat" de Nate Yaffe (accompagné musicalement par Ben Grossman). Pour ceux et celles qui le pourront, mais pas moi, la découvriront en entier dans les jours suivants à la Cité des Hospitalières.
Ainsi donc le moment venu, nous sommes invité.es à prendre place dans le studio face à le fenêtre avec devant nous, une table. Accessoire qui a tout d'un personnage dans ce qui suivra. Dans le coin, Théa Patterson attend et le moment venu, elle se rendra à cette table et comme une plongée en soi et aussi à la rencontre de l'autre, elle entreprend une rencontre fort intense. Cet objet, je le ressens, a une coloration fort personnelle quasi humaine et lorsqu'elle le rejette et qu'elle reprend, impossible de rester indifférent.e ! Cette proposition qui porte sur son deuil et des différentes étapes qui le compose pourra toucher des gens qui l'ont vécu et apporter un bienfait, comme pour moi, je l'ai vécu !
Après un passage dans le local à côté, nous sommes réinvité.es pour découvrir la première étape de travail qui nous amènera ..... Donc devant un espace vide je m'assoie avec un être prostré, étendu par terre. Lorsque le tout débute, nous découvrons un être surprenant qui dévoile sa nature. Il s'en suit une série de tableaux tout en métamorphoses qui nous présentent un être polymorphique avec des moments où son regard me captive ! Annoncée comme une proposition "une vision philosophique de nos monstres internes et externes.", c'est effectivement ce que j'ai vu avec des transitions qui sont des moments fort riches en anticipation. Je ne sais pas trop ce que deviendra cette oeuvre, mais elle mérite que je reste attentif !
Et après un aller-retour dans le studio, nous avons droit à un espace scénique avec tables et plein d'accessoires pour "Rot Hat" et Nate Yaffe qui finalise la dispersion des accessoires dans le lieu. Et tel un cérémonial ou un rituel avec ses différentes parties, les gestes accompagnés par la musique live, intriguent et captivent. Prendre le temps de ressentir de ce qui nous lie avec notre monde, voilà ce que moi j'y voie ! Y voir aussi, une illustration des travaux impossibles qui se présentent à nous ! Par cette proposition intrigante, Nate Yaffe nous invite à réfléchir sur le sens des choses et de notre relation avec celles-ci !
Et puis, le tout se termine et moi, je me mets en marche pour revenir à la maison avec trois propositions fort différentes en tête qui m'ont amené dans différentes zones spectrales de ma raison et de mes émotions. Une belle sortie donc !
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