vendredi 23 mai 2025

Sur mes premiers pas à l'Édition 2025 du FTA pour découvrir "Shiraz" !

 Bon OK, les signes de la période estivale se font fort discrets, sinon absents, mais heureusement, à défaut de chaleur dehors, il y a le FTA qui débute. Voilà donc pourquoi, les pas du spectateur que je suis étaient fort heureux de se diriger jusqu'à la Cinquième Salle de la Place des arts pour la première soirée du FTA. Au programme "Shiraz" du chorégraphe Armin Hokmi avec Luisa Fernanda Alfonso, Efthimios Moschopoulos, Aleksandra Petrusevska, Johanna Ryynänen, Daniel Sarr et Emmi Venna !

                                            Crédit: Bertrand Delous. Tirée du site du FTA

Tout.es les habitué.es de festival le savent déjà, mais pour les autres, les rencontres avec les propositions que nous pouvons faire surprennent souvent et surtout nous amènent ailleurs. Et cette fois là encore, je serai amené ailleurs et cela j'aime beaucoup ! 

Mais commençons par le début, soit mon arrivée dans le hall dans lequel plein de gens sont présents. À l'ouverture des portes, bien guidé, je trouve ma place (mais pas en première rangée, mais très bien situé !). Le temps passe et puis tout discrètement une musique se fait entendre avant le moment du début officiel, suivie de peu par l'apparition sur scène des six interprètes. Tout doucement, les mouvements se font avec une pose commune dont le bras plié droit devant. Et cela avec les lumières dans la salle ouvertes et donc avant le début officiel !

Et tout aussi discrètement, les lumières dans la salle s'éteignent pendant qu'en toute simplicité les interprètes évoluent sur cette scène carrée toute blanche, sans artifices. La question qui me turlupine est la suivante, est-ce que nous assistons à une introduction à quelque chose d'autre ? 

La réponse à ma question me sera donnée par la suite et que je garderai pour moi ! Mais si vous lisez le texte de présentation, vous aurez un élément de réponse, soit  " Au rythme des pulsations d’une enivrante trame sonore, six interprètes tissent une toile de mouvements tout en volutes et en rebonds. Leur geste est minimal, déployé en lenteur et en subtilité. Leurs singularités s’expriment par-delà l’unisson. D’une présence totale, ils et elles tracent les trajectoires changeantes qui les relient en constellations éphémères. L’espace-temps partagé englobe le public."

Et moi, une fois "embarqué" dans la proposition, j'ai été captivé tout au long jusqu'à la fin qui, de ma perspective, est arrivée trop tôt !

Le tout terminé, mes pas me ramènent fort heureux tout ne me retenant de "mettre en bras" ce que je venais de découvrir. Tout en me disant aussi que dans la simplicité, il y a de quoi, pour un spectateur de trouver "sa" place et son plaisir !

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