Lorsque j'ai appris que Célia Laguitton, celle dont je suis les pas et les paroles sur scène depuis presque dix ans (en novembre 2017, pour être plus précis), présentait avec sa compagnie Minuit moins une Théâtre, au proposition théâtrale au Fringe cette année, j'ai dit "to the go" oui !!!
Voilà donc pourquoi mes pas en bonne compagnie, se sont dirigés jusqu'au Studio Multimédia du Conservatoire de musique et d'art dramatique de Montréal. Les embûches pour s'y rendre dans cette ville sans transport en commun (à ce moment de la journée) sont nombreuses, mais sans rien vouloir divulgacher, cela en a valu la peine et pas qu'un peu ! Mais commençons par le début, soit de notre arrivée dans le hall d'attente à la porte du studio. Rapidement ce hall se fait garni de personnes. Le moment venu, nous pouvons entrer et nous trouvons place dans "ma" rangée, la première. Nous sommes prêt à découvrir "C'est toi qui as fait tomber l'arbre" que Célia Laguitton interprétera avec ses deux fils, Gildas et Arthur.
Affiche de la proposition tirée du site du FringeDevant nous, la pièce centrale d'une demeure dans un ordre approximatif, avec plein de meubles et d'objets, dont un casse-tête de 1000 morceaux sur une table et des poids de huit livres. Une pièce dans laquelle flotte aussi des effluves musicales du sud. Le moment venu après les paroles d'accueil d'une des membres de l'équipe, nous apparaît la mère qui, d'un ton enthousiaste, nous parle de son départ tout proche, dans les heures qui suivent, pour un prochain voyage dans le sud dans lequel, elle portera ses lunettes soleil Yves St-Laurent. Ce voyage, elle le fera à trois, avec ses deux jeunes fils. En entrée de jeu donc, le "ciel" est calme et l'horizon radieux, mais peu à peu, il se fera plus gris. Si la mère et le plus jeune de ses fils ont hâte à ce départ, ce n'est pas le cas du plus vieux des fils. Départ aussi qui se fera sans le père présent "à une conférence".
Il s'en suit une série de moments durant lesquels le projet de départ des trois est mis à mal. Il y sera aussi question d'autorité parentale et de ce père absent. Peu à peu, les pièces de ce casse-tête familial se mettent en place pour nous, tout cela, pendant que dehors, un arbre menace de tomber sur la maison sous un ciel menaçant. Partiront ou partiront pas et pourquoi ce voyage, voilà des questions fort pertinentes dont je ne vous donnerai pas les réponses, parce que le plaisir de les découvrir, il faut le vivre sur place. Au moment d'écrire ce retour, il reste trois représentations (les 12, 14 et 15 juin), pour les heures de présentation, il faut juste consulter le site du Fringe.
Il en reste qu'il est essentiel de mentionner la prestation des deux plus jeunes qui tout au long, endossent leur personnage avec un aplomb rayonnant (le regard du plus vieux, ouf !!!) et une diction impressionnante ! Bravo à vous deux et aussi à votre mère qui vous a entraîné dans ce périple qui a su nous plaire !
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