jeudi 21 août 2025

Sur mes pas à une soirée éclatée et éclatante, non mieux que ça, à une soirée "Cabaret DADA" !

La soirée s'annonçait clémente, contrairement à l'an dernier fort pluvieuse, permettant ainsi la présentation du Cabaret DADA Phénomena au Jardins Gamelin. Par conséquent, mes pas m'amènent tout proche de la station Berri-Uqam pour y assister. J'en étais à ma deuxième fois à ce Cabaret et toujours aussi curieux de découvrir le résultat de cet assemblage artistique dada ! Informé par les réseaux sociaux des différents participants, j'étais heureux de revoir certains des artistes de cette soirée dont le duo à l'animation Raphaëlle Renucci et Mathieu Hérard. 

                                                                       Affiche de la soirée

Pour bien apprécier la soirée, j'arrive tôt et je trouve ma place en première rangée face à la scène, sur laquelle se retrouve déjà le duo en plein travail de préparation. Tout autour de moi, c'est assez tranquille, mais je suis tôt et lorsque le tout débutera, il y a aura plein de monde. En attente du début, l'ambiance musicale est fort riche, gracieuseté du duo "Divina" à la console. 

Le temps passe, le soleil quitte la place et le moment venu, débute la soirée avec l'arrivée fort remarquable du duo en robe de chambre qui nous présente trois courtes parties dont la première est fort humoristique qui se termine avec les mots, "le jour, je baise tout simplement" ! Je vous laisse imaginer les paroles qui ont précédé, fort délicieuses ! Après une suite plus aérobique, la soirée se poursuit avec la présentation du premier numéro "officiel" de la soirée, avec l'arrivée des Talons Fous (Luca Max et Mikaël Morin) que j'apprécie à chaque fois. Avec en place, leur caractéristique pôle enrobée, cette fois, d'une robe, le duo, tout déguisé et maquillé, nous entraîne dans une autre de leur histoire "folle" et spectaculaire. Moi qui en était à ma troisième rencontre avec ce duo, le plaisir était encore au rendez-vous.

Après la transition d'usage, se présente à nous en toute simplicité avec sa guitare, Franck Martel. Cet artiste dont la carrière de chanteur a commencé en 1986 à l’occasion du Festival de la chanson ennuyante. Moi, je faisais connaissance avec lui en cette soirée et avec sa voix trompétant aussi, cette rencontre n'avait rien d'ennuyant !

Nous avons droit à une transition durant laquelle notre duo avec l'aide du public, fait brûler des guimauves et en offre au public. Par la suite, accompagné par la musique du Boléro de Ravel, nous arrive Jean-Benoit Labrecque qui fait vivre une installation de Marie Lambin-Gagnon. Avec sa robe rose avec une traîne argenté qui se déroule jusqu'à nos pieds, il la ramène peu à peu à lui et se métamorphose en queen ! Dans ces moments esthétiquement décadents, le tout devient d'abord un fardeau pour se terminer en un tourbillon qui me fait dire intérieurement "ouf" !

Après un intermède de "scrolling" fort démonstratif, dirigé par notre duo, nous est présenté Michael Martini qui légèrement vêtu et armé d'un aspirateur nous entraîne à sa suite d'une suite verbale fort surprenante durant laquelle, la pomme deviendra un enjeu tout comme les enjeux d'habitation à notre époque. Et comme le descriptif l'indiquait, nous aurons eu droit "à une performance mêlant les genres, entre pop, humour caustique et faux-semblants."

La soirée se poursuit avec un entre-deux de lyp sync fort réussi avec deux spectateurs courageux avant de laisser toute la place à la Drag Queen, Carmen Sutra. Nous aurons droit à trois chansons qui d'une à l'autre en révèle sur elle jusqu'à la révélation de la diversité ! Des moments fort riches qui se terminent de façon spectaculaire !

Et pour terminer la soirée, d'abord la lecture de cartes d'un jeu de carte avant de révéler celle qui annonce le dernier numéro de la soirée, "Les Deux de Pique" ! Ainsi donc Tamara Bousquet et Philippe Trépanier, se lancent dans une suite de saynètes durant lesquelles rires et dangers, frissons inclus se combinent autant sur la scène que parmi les spectateurs ! Il en reste que les fléchettes comme l'humour, tout au long, ont visé juste pour nous présenter des moments burlesques qui ne manquaient pas de piquant !

Et c'est sur ce numéro suivi de la présentation de tous les artisans de cette soirée avec les applaudissements que la soirée se termine pile poil à l'heure. De cette soirée que j'ai passée avec à ma droite l'ancienne chroniqueuse culturelle de Radio-Canada, Francine Grimaldi et à ma gauche, les parents d'une des artistes au programme, j'en reviens fort heureux et satisfait.

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