vendredi 20 juin 2025

Sur mes pas pour une fort belle rencontre "Entre ciel et terre" présentée par BIGICO au Théâtre Aux Écuries !

 Il y a un certain temps, sinon un temps certain que mes pas ne m'avaient porté jusqu'à une soirée organisée par la gang de BIGICO. Et c'est donc avec grand plaisir que j'ai accepté l'invitation d'aller assister à la soirée "Entre ciel et terre" qu'elle nous présentait au Théâtre Aux Écuries. Au programme, d'abord "Redevenir" de et avec Olivier Arseneault et ensuite, "Apesanteur" de Lük Fleury, interprété par Antoine Turmine. 

Affiche de la soirée. Crédit : Vitor Munhoz et Jean-Michel Thellen

Arrivant au théâtre entre deux averses, le lieu est calme et peu à peu. il se remplira de plein de monde dont je reconnais plusieurs personnes actives dans le monde de la gigue contemporaine. Le moment venu, je me dirige à "mon" siège en première rangée. Peu à peu, les gens arrivent, pendant que je découvre devant moi un espace scénique recouvert par un rectangle tout blanc, tout comme cet écran (tout blanc) sur le mur du fond et un projecteur par terre juste devant moi. Et puis arrive Lük Fleury qui me voyant assis en première rangée, comme d'autres, nous conseille d'aller plus derrière parce que des projections seront faites sur le plancher. Conseil donné, conseil suivi et c'est d'une rangée plus haute que je découvrirai la suite de la soirée. Merci Lük !

Le moment venu, débute "Redevenir" avec l'apparition en fond de scène lumineux de cet homme de dos. Je ressens rapidement ses tiraillements intérieurs jusqu'à ce qu'il entreprenne, un parcours extérieur, "son nouveau chemin de vie" ! Tout au long, les étapes sont fort riches symboliquement et esthétiquement. J'en retiens particulièrement trois. Celle de "l'homme aux pylônes", aussi celle d'aller contre le vent et enfin, celui durant lequel il danse sur les glaces qui se déplacent sous ses pieds (mon moment coup de coeur) qui est pour moi un fort beau symbole de nos efforts face aux embûches que nous pouvons rencontrer du temps qui passe ! Oui, il y aura des pas de gigues contemporaines, mais par dessus tout, c'est la poésie dégagée par l'ensemble qui m'a séduit et conquis. Voilà définitivement une proposition qui s'adresse à tout genre de public !

Après un court entracte, débute "Apesanteur"  avec l'arrivée d'un personnage intrigant qui laisse dans le coin avant de l'espace scénique son casque de moto. Il s'en suit, de ma perspective, d'une plongée toute poétique en lui -même pour nous entraîner dans son voyage intérieur !

Pause

Hasard ou non, il en reste que le contraste entre les deux propositions est de ma perspective frappant ! Autant la première m'amenait à imaginer un voyage extérieur, autant la deuxième m'amenait dans un voyage intérieur de ce personnage fort intrigant. 

Fin de la pause

Ainsi donc d'un tableau à l'autre, les images de son périple émerge en moi et impossible de rester insensible à sa présence sur scène fort intense et rayonnante. Et de son voyage intérieur, il revient comme un réveil ! Difficile de bien décrire, puisque trop captivé, mais facile de dire que ce voyage mérite qu'on le découvre. Merci à vous Lük et Antoine !

Le tout se termine sous les applaudissements fort bien mérités ! Et moi, mes pas me ramenant à la maison, je revois dans ma tête les deux propositions tout en me disant que la gigue contemporaine peut présenter des "pas" un peu moins classiques mais tout autant intéressants, mais surtout riches en symboles ! À bientôt, j'espère !!!!!

mercredi 18 juin 2025

Sur mes pas au dernier "NICE TRY" avec un mélange de plaisir et de tristesse aussi!

 Lorsque l'invitation m'est arrivée, je n'ai pas pu résister. J'étais invité pour une somme dérisoire à assister à une dernière fois à une soirée NICE TRY, organisée par le trio de "La Fratrie, en collaboration avec Alexa-Jeanne Dubé. Ainsi donc, une toute dernière fois qui prend d’assaut, une autre fois, l’Usine C afin de souligner les 10 ans de l'évènement !!!" Moi qui assiste à ces soirées depuis quelques années seulement et qui les apprécie "tellement", j'étais un peu triste, mais aussi fébrile de découvrir cette dernière fois ! C'est donc avec des sentiments contradictoires, mais surtout curieux, que j'attend l'ouverture des portes. Et une fois ces portes ouvertes, je me dirige à "mon" siège en première rangée, pendant que derrière moi la place se fait bien pleine, devant moi à l'arrière scène seize chaises et un set de DJ  à droite ! Une nouveauté ???? Oui, ça le sera et c'est un duo dont le nom est "le futur" qui accompagnera live les six propositions à venir. 

                                            Affiche de la soirée tirée du site FB de l'évènement

Le moment venu Alexa-Jeanne se présente devant nous pour déclarer la "soirée ouverte". Elle sera comme de tradition une guide toute aussi habile qu'allumée tout au long de ce qui suivra. Au programme donc, six créations imaginées et produites en quelques heures par Mellissa Larivière, Isabelle Boulanger, Catherine Gaudet, Philipe Boutin, la gang de la Fratrie (Erika Mathieu, Patrick R. Lacharité et Alex Trahan) et Alexa-Jeanne Dubé. 

Chacune de ses créations sera interprétée par seize intrépides (de ma perspective !) interprètes (Dany Desjardins, Carolanne Foucher, Fanny Migneault-Lecavalier, Jade Leblanc, Fabrice Yvanoff Sénat, Sabrina Dupuis, Roxane Lavoie, Clara Prieur, Alexis Lefebvre, Ismail Zourhlal, Daphné Côté-Hallé, Jules Ronfard, Amaryllis Tremblay, Félix-Antoine Cantin et Stacey Désilier. ou une partie d'entre eux. Pour cette soirée, une première contrainte a été donnée soit le chiffre 10 ! Devinez pourquoi ? Pour pimenter le tout, une deuxième contrainte a été ajoutée, soit celle d'un autre créateur. Ainsi donc une touche de l'un.e s'est transmise à l'autre.

Bon prêt.e, pas prêt.e, la soirée commence. Et sans vouloir exagérer, cela pour moi la soirée la plus déjantée que j'ai connu et pas qu'un peu. Et que j'ai aussi beaucoup apprécié.

En entrée de jeu, Mélissa Larivière avec "Le fruit et la fleur" et ses quatorze interprètes, nous propose une entrée surprenante, mais moins que la finale qui elle, se prolonge en multiples vagues de salutations de ces interprètes qui jouent le jeu avec un aplomb fort affirmé ! Décidément, il n 'y a qu'à une soirée de Nice Try que cela serait possible !

Il s'en suit, la proposition d'Isabelle Boulanger avec le thème "sa dernière expression avant de mourir". De la danse de loin à proche colorée de maladresse et de gène. De belle retrouvaille pour moi avec cette chorégraphe dont j'avais apprécié, il y a trop longtemps, "Sans lactose" en 2014. Donc, audacieuse était-elle à l'époque avec sa compagnie "La grande fente", encore l'est-elle ! Et sur le site de l'évènement, j'ai découvert qu'elle retournait en studio pour une autre création. Yeah !!!!

Il s'en suit la proposition de Catherine Gaudet (avec la contrainte d'interagir avec le public). Sur les paroles "aie, je pense à ça" prononcées à répétition, c'est développée une belle folie durant les dix minutes qui s'est transmise jusqu'à nous le public avec une finale avec huit personnes fort dynamiques de la salle en pleine performance.

Après un entracte, changement de direction avec une création de Philippe Boutin. Après sa présentation, nous sommes entraînés dans des moments remplis de super-héros dans lesquels les gestes étaient séparés des paroles. Déjanté, éclatant, voilà les deux premiers qualificatifs que me viennent en tête. Mais aussi chapeau aux différents interprètes qui nous l'ont présenté !

Il s'en suit la proposition de la gang de La Fratrie avec la contrainte "Hello" la chanson de Lionel Richie. Une proposition habitée par des êtres fantomatiques qui nous rester aux aguets parce que voyez-vous, ces êtres du passé en est émergée une certaine violence qui a "éclaboussée" les estrades. Mais soyez rassuré.es, pas de dommage, juste du plaisir.

Et pour la dernière proposition de la soirée, elle sera de notre animatrice Alexa-Jeanne, qui pour de bonnes raisons que nous découvrirons plus tard, nous demande de mettre de côté notre cellulaire pour apprécier sa création "Ça goutte le mauve" ! Et dans une suite de tableaux fort surprenants, nous en découvrirons à propos des quatorze interprètes qui ont joué le jeu et qui se sont découverts pour nous. Une fin fort réussie à la hauteur de cette dernière édition du "NICE TRY". 

Une soirée qui avait toutes les allures d'une soirée de feux d'artifices avec une série de tableaux fort lumineux et surprenants et impressionnants.

Pour ceux et celles qui le voulaient, s'en suivait une soirée avec la musique du DJ Flip Phone, alias Sarah Laurendeau. Pour ma part, mes pas me ramenaient à la maison fort heureux, admiratif devant l'audace de ces artistes ! Curieux aussi de découvrir la nouvelle forme que prendra cette soirée, qui sera désormais nommée "Belles lunes" ! À suivre donc !!!!

dimanche 15 juin 2025

Sur mes autres pas dans l'univers musical de Jay Cutler, avec "Decennery, my birth" !

 Je ne sais pas pour vous, mais moi, il y a des univers musicaux qui résonne particulièrement en moi. Et c'est, entre autre, le cas de celui de Jay Cutler qui de par sa voix et la guitare basse qui l'accompagne me plonge dans un univers intérieur.

Ainsi donc tout récemment, il nous revient avec une proposition qui plonge dans son univers personnel qu'il décrit comme, "Written during the supposed end of an exile. Love to the future, each day." Pour ma part, en écoutant en boucle cette plus récente création, il m'entraîne dans ma propre plongée intérieure. Fascinant effet que le son de sa guitare amplifie. Je ne saurais dire pour vous, mais moi, ça résonne !


Intéressé.e à découvrir l'effet sur vous ? Voici le lien.

https://www.youtube.com/watch?v=Ds1DjEKWjKM

jeudi 12 juin 2025

Sur mes derniers pas au FTA 2025 pour découvrir "C la vie" de Serge Aimé Coulibaly au Théâtre de Verdure !

 Mes pas se sont faits moins nombreux que souhaités pour cette édition du FTA, mais ils ont été tous fort heureux, à l'image de cette dernière fois au FTA 2025. Ainsi donc pour cette proposition qui était présentée au Théâtre de Verdure du Parc Lafontaine, et que j'ai dit présent.

Pause

Du chorégraphe dont la proposition que je découvrirai, j'avais eu une rencontre toute personnelle lors de la présentation de l'évènement OHAKWARONT 2022 du CCOV lorsque le CCOV était situé dans les locaux de la Place des arts. "Une fois assis, prend place à côté de moi un homme avec qui j'ai un échange sur les joies et les "risques" de prendre place en première rangée. Il s'en suit une présentation mutuelle et je découvre que je suis à côté de Serge Aimé Coulibaly, un chorégraphe originaire du Burkina Faso dont j'avais vu une proposition "KALAKUTA REPUBLIK" au FTA de 2019. Rien de moins ! Et ne voilà tu pas que je découvrirai une autre de ses créations !

Fin de la pause

La foule est nombreuse, mais le Théâtre de Verdure peut en prendre (deux milles places quand même !!!) et peu sinon aucune place ne restera libre lorsque la présentation débutera. Il faut dire que Mère Nature collabore ! Le moment venu, le tout débute avec un solo fort mystérieux qui me captive.

                                                  Crédit Sophie Deiss tirée du site du FTA

Dans ce qui suivra, j'y découvrirai un heureux amalgame de chants, d'interactions humaines, incarnées par Estanis Radureau, Arsène Etaba, Ida Faho, Jean Robert Koudogbo-Kiki, Bibata Maiga, Djibril Ouattara, Angela Rabaglio, Niaka Sack. accompagné.es aux percussions par Yvan Talbot aka "DOOGOO D" qui a régulièrement accaparé mon attention tout au long ! 

Une proposition qui pour moi avait tout d'un feu d'artifice pour conclure cette édition du FTA. 

Sur mes pas au Festival Fringe pour découvrir deux propositions toutes aussi différentes qu'intéressantes !

 La présente édition du Fringe ne regorge pas de propositions chorégraphiques, soit moins que les doigts d'une seule main, mais bon !!! Et en ce jeudi après-midi, les deux que j'y trouve sont présentées dans le même lieu, au La Chapelle, et à la suite, yeah, j'y vais !!! Les deux oeuvres sont des propositions de chorégraphes que je découvre le travail depuis quelque temps. Ainsi donc, avec mes pas en transport en commun fonctionnel en ce jeudi après-midi, j'irai d'abord découvrir « Auf Wiedersehen » de et avec Pauline Berndsen et ensuite après une pause, "Creatures of Habits" de Sarah Roy !

Mais commençons par le début avec la proposition de et avec Pauline Berndsen, "Auf Wiedersehen". Lors de ma précédente rencontre avec une de ses propositions, "Insectoïdes", j'avais écrit "Sans artifices scéniques et des costumes fort simples, les deux interprètes endossent leurs gestes d'insectes avec une trame sonore qui les appuie ! Ce qui me captivera le plus tout au long, seront les formes dynamiques corporelles proposées et le jeu des bras." Bien curieux, cette fois de découvrir sa proposition qui est un solo qui, selon le descriptif, portera sur le deuil, d'où le titre, traduit en français, "au revoir" !

                                            Affiche de la proposition tirée du site du Fringe

En ce jeudi après-midi donc, c'est calme, rue Saint-Dominique, devant le La Chapelle. Les portes, une fois ouvertes, je peux me diriger à "ma" place en première rangée pendant que devant moi, un bon vieux tourne-disque nous fait entendre des morceaux tout classiques.  Le moment venu, c'est de ma perspective, devant trop peu de personnes que débutera la présentation. Elle arrive donc arrête le gramophone, enlève le disque, le met dans sa pochette et repart avec le tout. Elle nous revient tout de noir vêtue. Dans ce qui suivra d'un tableau à l'autre, j'y découvre une proposition chorégraphique accompagnée de différentes pièces musicales classiques qui comme un casse-tête s'emboîtent à la suite pour produire le récapitulatif d'un parcours de vie fort bien réussi. 

Une proposition d'une vingtaine de minutes qui, définitivement, mériterait à être allongée sans en enlever la consistance, dans une proposition plus longue que je voudrais revoir ! 

De retour dans le lieu de présentation après avoir croisé à l'extérieur la gang de la proposition que je découvrirai dans les minutes qui suivent, je retrouve ma place en première rangée pour découvrir "Creatures of Habits" de Sarah Roy, interprétée par Camille Robert, Emma Wallace, Frédérique Perron, Johanna Simon, Megan Gaudreault, Milie Veronneau et Rosalie Paquette.

                                            Affiche de la proposition tirée du site Fringe

Dès mon entrée en salle, je découvre cinq personnes à la tâche, deux à des tâches ménagères (planche à repasser et plein de linges à plier) et trois autres, en alternance, aux soins de cheveux de l'autre dans une perspective "care". La trame musicale est calme et douce. Dans ce qui suit, comme le descriptif l'indiquait, "Perdues dans la répétition de leur quotidien, on observe les va-et-vient de sept interprètes dans cet espace familier où elles se croisent, partagent et visitent leurs envies, leurs fantasmes et leurs pulsions qui ne savent vivre qu’entre ces murs." Et elles le feront tout au long en solo, en duo ou en groupe, nous entraînant à leur suite. Avec intérêt, nous les suivrons et aussi les découvrirons ! De Sarah Roy qui il y a moins d'un an, aux Danses Buissonnières, avec son "I’m Having a Human Experience", m'avait fait écrire que sa proposition pouvait s'adresser à un large public, je me répète avec celle-ci aussi. Parce que si de ma perspective la première partie de "Creatures of Habits/" était colorée "tout public", la suite évolue peu à peu vers un propos plus sérieux sans néanmoins trop "dérouter" les plus jeunes ! 

La chorégraphe l'indiquait aux salutations, la proposition en est à ses premiers pas, et selon moi, elle mérite qu'elle en fasse d'autres et que pour cela, elle soit appuyée ($$) pour la prochaine version.

C'est donc fort heureux et satisfait de ces deux rencontres que mes pas me ramènent à la maison, tout en espérant que je pourrai en découvrir une prochaine version ! 


Sur mes premiers pas au Fringe pour savoir si "C'est toi qui as fait tomber l'arbre" !

 Lorsque j'ai appris que Célia Laguitton, celle dont je suis les pas et les paroles sur scène depuis presque dix ans (en novembre 2017, pour être plus précis), présentait avec sa compagnie Minuit moins une Théâtre, au proposition théâtrale au Fringe cette année, j'ai dit "to the go" oui !!!

Voilà donc pourquoi mes pas en bonne compagnie, se sont dirigés jusqu'au Studio Multimédia du Conservatoire de musique et d'art dramatique de Montréal. Les embûches pour s'y rendre dans cette ville sans transport en commun (à ce moment de la journée) sont nombreuses, mais sans rien vouloir divulgacher, cela en a valu la peine et pas qu'un peu ! Mais commençons par le début, soit de notre arrivée dans le hall d'attente à la porte du studio. Rapidement ce hall se fait garni de personnes. Le moment venu, nous pouvons entrer et nous trouvons place dans "ma" rangée, la première. Nous sommes prêt à découvrir "C'est toi qui as fait tomber l'arbre" que Célia Laguitton interprétera avec ses deux fils, Gildas et Arthur.

                                             Affiche de la proposition tirée du site du Fringe

Devant nous, la pièce centrale d'une demeure dans un ordre approximatif, avec plein de meubles et d'objets, dont un casse-tête de 1000 morceaux sur une table et des poids de huit livres. Une pièce dans laquelle flotte aussi des effluves musicales du sud. Le moment venu après les paroles d'accueil d'une des membres de l'équipe, nous apparaît la mère qui, d'un ton enthousiaste, nous parle de son départ tout proche, dans les heures qui suivent, pour un prochain voyage dans le sud dans lequel, elle portera ses lunettes soleil Yves St-Laurent. Ce voyage, elle le fera à trois, avec ses deux jeunes fils. En entrée de jeu donc, le "ciel" est calme et l'horizon radieux, mais peu à peu, il se fera plus gris. Si la mère et le plus jeune de ses fils ont hâte à ce départ, ce n'est pas le cas du plus vieux des fils. Départ aussi qui se fera sans le père présent "à une conférence". 

Il s'en suit une série de moments durant lesquels le projet de départ des trois est mis à mal. Il y sera aussi question d'autorité parentale et de ce père absent. Peu à peu, les pièces de ce casse-tête familial se mettent en place pour nous, tout cela, pendant que dehors, un arbre menace de tomber sur la maison sous un ciel menaçant. Partiront ou partiront pas et pourquoi ce voyage, voilà des questions fort pertinentes dont je ne vous donnerai pas les réponses, parce que le plaisir de les découvrir, il faut le vivre sur place. Au moment d'écrire ce retour, il reste trois représentations (les 12, 14 et 15 juin), pour les heures de présentation, il faut juste consulter le site du Fringe. 

Il en reste qu'il est essentiel de mentionner la prestation des deux plus jeunes qui tout au long, endossent leur personnage avec un aplomb rayonnant (le regard du plus vieux, ouf !!!) et une diction impressionnante ! Bravo à vous deux et aussi à votre mère qui vous a entraîné dans ce périple qui a su nous plaire ! 

mardi 10 juin 2025

Sur mes autres pas au FTA pour découvrir "danses vagabondes" de et avec Louise Lecavalier !

 Pour cette édition du FTA, l'agenda ne collaborait pas à trouver de la place à toutes les oeuvres au programme. Il en reste que cette rencontre, pas question de la rater et elle se fera à l'Usine C. Je pourrai revoir sur scène Louise Lecavalier et ça sera dans "danses vagabondes". 

Je me rappelle encore de la fois précédente au FTA, c'était en 2021 (période pandémique) lors d'une édition précédente du FTA. Ainsi donc, en juin 2021, dans le Théâtre Maisonneuve, rempli une rangée sur deux et un siège sur trois, j'avais ma place pour assister à "Stations". De cette rencontre fort spéciale, j'avais écrit, "Je vois devant moi, cette femme mettre le quotidien avec ses sentiments et ses pensées dans son broyeur créatif  pour nous en proposer une chorégraphie d'une station à une autre."

Cette fois, c'est dans la grande salle de l'Usine C, remplie à pleine capacité qu'elle nous proposera ses "danses vagabondes". Et moi, de mon siège, je la suivrai avec plaisir et ravissement tout au long de ses déplacements avec ses métamorphoses vestimentaires dans les différents éclairages "électriques". 

                                            Crédit André Cornellier tirée du site du FTA

Si décrire ce que je découvre est difficile, sinon impossible, transmettre son appréciation, ça c'est facile et se traduit par un seul mot, "encore" !

C'était mon dernier spectacle en salle pour ce FTA, mais une dernière rencontre restait à faire et elle sera en extérieur au Théâtre de Verdure du Parc Lafontaine.