dimanche 24 août 2025

Sur mes pas à une soirée "DAC'OR" fort diversifiée de "Danse à la carte"

 La cause était bonne, participer à la soirée bénéfice de l'organisme "Danse à la carte" et j'ai dit oui. Parce que voyez-vous, avant de prendre place sur une scène, il faut du talent, du travail et du temps, mais aussi des conseils et un lieu pour travailler. Et pour ces deux derniers items, "Danse à la carte" est un allié fort précieux. Les quatre principaux volets de leur mission sont "Recherche & Création, Développement, Réseautage et Mentorat, comme il est possible de le lire sur leur site. Et ce pour tout les types de danse comme il sera possible de le découvrir durant cette soirée. Soirée animée fort brillamment avec une touche toute humoristique par leur directrice générale et artistique Alisia Pobega, avec laquelle tout le public sera tout aussi "d'accord" que "DAC'OR" !

                                                                 Affiche de la soirée

Une fois rendu, je me dirige dans la salle et je trouve une place, pas en première rangée, mais à une table qui s'avérera fort bien placée. Le moment venu, notre animatrice débute avec le programme de la soirée, la description des trois programmes offerts aux artistes et aussi les remerciements d'usage aux organismes qui soutiennent financièrement son organisme. 

Il s'en suit une suite de moments chorégraphiques qui nous entraîne dans différents styles de danse. Je ne reviendrai pas sur les différents et nombreux numéros, mais pas question de ne pas en mentionner certains. Le numéro d'ouverture, nous présente, elle qui vient d'entre nous (de la salle donc !) pour se diriger sur la scène (ou son destin). S'y retrouve un guitariste et c'est avec lui qu'elle y entreprend ses pas vers son destin pour y faire face. Un beau mélange de danse et de propos qui ouvrait fort bien cette soirée chorégraphique. Dans un autre moment, Pénélope Gromko nous arrive de la salle pour nous présenter des moments intenses et fort riches qui éveille en moi des sentiments pour tenter d'accepter l'inacceptable. Il y aura aussi des moments de danse espagnole avec un guitariste, qui percute fort, mais surtout suscite de forts applaudissements à la fin ! La soirée se termine avec un numéro qui surprend d'abord, intrigue ensuite et prend racine parmi nous, spectateurices. Pas question d'en dire trop, mais ce que présente Nicholas Bellefleur sort des sentiers battus et porte message !

Le tout terminé, les artistes recueillent les applaudissements, fruits de leur travail. Et le tout terminé, après des rencontres fort sympathiques, je quitte pour revenir à la maison, fort heureux d'avoir pu contribuer en amont à des oeuvres que je découvrirai, pour la plupart, j'en suis certain, dans l'avenir !

samedi 23 août 2025

Sur mes pas à une proposition du Festival des Faubourgs pour revoir "Sans rien forcer !

 Mes week-ends sont remplis et celui-ci ne fait pas exception ! Il en reste que d'une courte éclaircie de cet avant-dernier d'août, j'en profite pour me rendre jusqu'au Parc des Faubourgs pour assister, une autre fois, à la présentation de "Sans rien forcer" de la chorégraphe Hélène Remoué, présenté par le Festival des Faubourgs.

Tirée du site du Festival du Faubourg

Pause

Juste pour présenter le contexte de mon intérêt à m'y rendre, j'avais vu la première mouture de cette oeuvre, interprétée par Cara Roy lors de la première édition de "Boomerang-Danses partagées" de l'EDCM, il y a plus de six ans, en 2019 ! Depuis deux autres rencontres avec cette proposition, au ZH Festival et aussi à Tangente en 2022. Comme quoi une proposition chorégraphique peut avoir une vie longue !

Fin de la pause

Arrivé un peu à l'avance, le spectateur que je suis, a ses habitudes (!), à part les organisateurs et les artisans, je suis seul. Mais le moment venu de débuter, nombreuses et nombreux seront nous pour découvrir sous le chapiteau "adossé" sur la rue Ontario, les premiers mouvements de Cara Roy avec ses paillettes roses face aux deux ventilateurs ! Avec grande intensité, elle évolue telle une rock star. Et puis arrive le silence et le désarroi ! Contrairement aux fois précédentes (comme quoi une proposition chorégraphique peut évoluer !), se joint à elle une autre (la chorégraphe Hélène Remoué). Et à deux, ça reprend, sous une sentiment d'urgence, une détermination renouvelée ! Et jusqu'à la fin, ensemble ou toute seule, elles nous proposerons des mouvements fort athlétiques et puissants !

Pour moi, le coureur, cette proposition manifestement exigeante, me rejoint. Tout comme la soixantaine de spectateurs présents qui applaudissent (trop petit nombre de ma perspective) dont de jeunes enfants proches de moi qui sont restés attentifs tout au long, j'ai été rejoint et captivé par ce que j'ai vu ! 

Je reviens à la maison fort heureux de cette autre rencontre et de savoir aussi que la chorégraphe nous prépare une autre proposition !

jeudi 21 août 2025

Sur mes pas à une soirée éclatée et éclatante, non mieux que ça, à une soirée "Cabaret DADA" !

La soirée s'annonçait clémente, contrairement à l'an dernier fort pluvieuse, permettant ainsi la présentation du Cabaret DADA Phénomena au Jardins Gamelin. Par conséquent, mes pas m'amènent tout proche de la station Berri-Uqam pour y assister. J'en étais à ma deuxième fois à ce Cabaret et toujours aussi curieux de découvrir le résultat de cet assemblage artistique dada ! Informé par les réseaux sociaux des différents participants, j'étais heureux de revoir certains des artistes de cette soirée dont le duo à l'animation Raphaëlle Renucci et Mathieu Hérard. 

                                                                       Affiche de la soirée

Pour bien apprécier la soirée, j'arrive tôt et je trouve ma place en première rangée face à la scène, sur laquelle se retrouve déjà le duo en plein travail de préparation. Tout autour de moi, c'est assez tranquille, mais je suis tôt et lorsque le tout débutera, il y a aura plein de monde. En attente du début, l'ambiance musicale est fort riche, gracieuseté du duo "Divina" à la console. 

Le temps passe, le soleil quitte la place et le moment venu, débute la soirée avec l'arrivée fort remarquable du duo en robe de chambre qui nous présente trois courtes parties dont la première est fort humoristique qui se termine avec les mots, "le jour, je baise tout simplement" ! Je vous laisse imaginer les paroles qui ont précédé, fort délicieuses ! Après une suite plus aérobique, la soirée se poursuit avec la présentation du premier numéro "officiel" de la soirée, avec l'arrivée des Talons Fous (Luca Max et Mikaël Morin) que j'apprécie à chaque fois. Avec en place, leur caractéristique pôle enrobée, cette fois, d'une robe, le duo, tout déguisé et maquillé, nous entraîne dans une autre de leur histoire "folle" et spectaculaire. Moi qui en était à ma troisième rencontre avec ce duo, le plaisir était encore au rendez-vous.

Après la transition d'usage, se présente à nous en toute simplicité avec sa guitare, Franck Martel. Cet artiste dont la carrière de chanteur a commencé en 1986 à l’occasion du Festival de la chanson ennuyante. Moi, je faisais connaissance avec lui en cette soirée et avec sa voix trompétant aussi, cette rencontre n'avait rien d'ennuyant !

Nous avons droit à une transition durant laquelle notre duo avec l'aide du public, fait brûler des guimauves et en offre au public. Par la suite, accompagné par la musique du Boléro de Ravel, nous arrive Jean-Benoit Labrecque qui fait vivre une installation de Marie Lambin-Gagnon. Avec sa robe rose avec une traîne argenté qui se déroule jusqu'à nos pieds, il la ramène peu à peu à lui et se métamorphose en queen ! Dans ces moments esthétiquement décadents, le tout devient d'abord un fardeau pour se terminer en un tourbillon qui me fait dire intérieurement "ouf" !

Après un intermède de "scrolling" fort démonstratif, dirigé par notre duo, nous est présenté Michael Martini qui légèrement vêtu et armé d'un aspirateur nous entraîne à sa suite d'une suite verbale fort surprenante durant laquelle, la pomme deviendra un enjeu tout comme les enjeux d'habitation à notre époque. Et comme le descriptif l'indiquait, nous aurons eu droit "à une performance mêlant les genres, entre pop, humour caustique et faux-semblants."

La soirée se poursuit avec un entre-deux de lyp sync fort réussi avec deux spectateurs courageux avant de laisser toute la place à la Drag Queen, Carmen Sutra. Nous aurons droit à trois chansons qui d'une à l'autre en révèle sur elle jusqu'à la révélation de la diversité ! Des moments fort riches qui se terminent de façon spectaculaire !

Et pour terminer la soirée, d'abord la lecture de cartes d'un jeu de carte avant de révéler celle qui annonce le dernier numéro de la soirée, "Les Deux de Pique" ! Ainsi donc Tamara Bousquet et Philippe Trépanier, se lancent dans une suite de saynètes durant lesquelles rires et dangers, frissons inclus se combinent autant sur la scène que parmi les spectateurs ! Il en reste que les fléchettes comme l'humour, tout au long, ont visé juste pour nous présenter des moments burlesques qui ne manquaient pas de piquant !

Et c'est sur ce numéro suivi de la présentation de tous les artisans de cette soirée avec les applaudissements que la soirée se termine pile poil à l'heure. De cette soirée que j'ai passée avec à ma droite l'ancienne chroniqueuse culturelle de Radio-Canada, Francine Grimaldi et à ma gauche, les parents d'une des artistes au programme, j'en reviens fort heureux et satisfait.

samedi 16 août 2025

Sur mes pas au retour de mes vacances pour une fort belle soirée "programme double" !

 Après une pause de quelques jours, loin de Montréal, mes pas se sont remis en marche en ce mercredi soir, fort clément, pour aller à la découverte de deux propositions. D'abord, dans mon quartier Villeray, pour revoir dans un environnement tout à fait urbain asphalté, "Êtres de bois" de la chorégraphe Chantal Caron. Et puis après plus au sud au Théâtre de Verdure, pour découvrir "Danse Lhasa Danse" de la compagnie PPS Danse. 

Ainsi donc tout à fait gratuitement, je pourrai voir et revoir deux propositions chorégraphiques, admettez, voilà une offre qui ne se refuse pas !!!

Arrivé assez tôt, rue De Castelneau, devant l'église, tout est assez tranquille et je peux trouver "ma" place à une des extrémités du lieu de performance. J'étais bien curieux, parce que voyez-vous, "Êtres de bois" avait été ma dernière rencontre chorégraphique avant mon exil temporaire de l'Île de Montréal. Elle avait été présentée dan un parc et cette fois, elle le sera dans un contexte tout à fait urbain, soit une rue entourée de bâtiments. Qu'en serait-il ? C'est donc avec cette question en tête que le lieu se remplit d'une foule nombreuse, surtout familiale (lire ici avec beaucoup de jeunes enfants !). Quelle sera la réception de cette proposition incarnée encore cette fois par Geneviève Robitaille, Marie-Ève Dion, Vicky Gélineau et Claudelle Bilodeau ? Et je peux vous le dire tout de suite, elle a été très bonne. Tout au long, transportant mon regard de la prestation devant, aux enfants tout autour, j'ai pu constater que ces "Êtres de bois" ont gardé captif l'attention de tout le public. Et moi de mon côté, fort heureux de les découvrir une autre fois en pleine ville dans mon arrondissement ! 

La présentation complétée, rapidement, mes pas se dirigent plus au sud jusqu'au Théâtre de Verdure. Arrivé un peu plus d'une trentaine de minutes avant le début de la représentation, je me retrouve, loin, très loin, non plutôt très très loin dans la file pour entrer. Et tout au long de ma "longue" marche pour entrer et trouver ma place, je désespérais. Une fois dans la place, je me mets à la recherche et je descends les marches, désespéré !, avec toutes les places occupées et "miracle", je trouve une place vide dans la première rangée de la section centrale! Il y a un dieu pour le spectateur que je suis !

Le moment venu, une fois les paroles de présentations faites, débute en toute simplicité "Danse Lhasa Danse" avec des pas de flamenco accompagnée par le son d'une guitare. Il s'en suit une vingtaine de pièces qui amalgament chant, musique et danse. Tout au long des plus de quatre-vingt dix minutes, nous sommes transportés dans l'univers de Lhasa de Sela. Cette proposition crée, il y a près de quinze ans, garde la flamme bien allumée sur les chansons de cette femme. Et le public, je le ressens bien, vibre et réagit très positivement autour de moi, à l'image de mon voisin de siège. Ainsi donc, grâce à la compagnie PPS Danse, les chansons s'incarnent avec un fort beau propos chorégraphique. Et pour nous amener dans cet univers fort riche, il y avait sur scène, Bïa, Geneviève Toupin, Coral Egan et JP Loignon au chant, Alexandre Carlos, Sara Harton, Elise Legrand, Roxane Duchesne-Roy, David Rancourt et Sandra Matos à la danse, Alexis Dumais, Sheila Hannigan, Mathieu Désy, Joss Tellier et Marc-André Laroque. Sans oublier l'apport fort important des chorégraphes, Myriam Allard, Alexandre Carlos, Roxane Duchesne-Roy, Annie Gagnon, Roger Sinha, Edgar Zendejas, Davis Rancourt, Sarah Harton et Pierre-Paul Savoie.

                                            Crédit Yvan Couillard, tirée du site de PPS Danse

Au final, ce spectacle remplit ses promesses annoncées,  "Le spectacle donne à voir un métissage évocateur entre les disciplines. Insufflé par la magie de ce double langage, Danse Lhasa Danse invite à des retrouvailles heureuses et émouvantes, à la croisée des genres, du présent et du passé." comme il est possible de le lire sur le site de la compagnie.

Mes pas me ramènent à la maison en cette fin de soirée, fort heureux de ces deux rencontres ! 

vendredi 1 août 2025

Sur mes pas à la découverte fort belle avec ces "Êtres de bois" !

 C'est de mon "est" de l'île que mes pas m'ont amené jusqu'à dans l'ouest au Parc de Notre-Dame-de-Grâce pour découvrir, "Êtres de bois", la plus récente création de Chantal Caron et de sa compagnie Fleuve Espace Danse. Je me rappelle encore de ma précédente rencontre "en personne" avec une de ses création, "Marée Noire", il y a près de trois ans. C'était sur le bord de l'eau (au Cap St-Jacques) à 8h30 du matin et nous étions nombreuses et nombreux, que la rencontre s'était faite avec la proposition et ses deux interprètes (Marie-Ève Demers et Lea Lavoie-Gauthier). J'avais beaucoup apprécié et j'avais été fort impressionné par les symboles tout au long.

Cette fois, c'est dans un parc de Montréal que "Êtres de bois" sera présenté ! Bien curieux le spectateur que je suis de découvrir le résultat de l'arrivée et de la rencontre avec ces "Êtres" dans la ville ! Arrivé tôt, peu de spectateurs déjà présents et je peux donc trouver une bonne place devant l'espace de prestation où se retrouve déjà des morceaux de bois.

                                   Crédit: Élisabeth Morin tirée du site de la Ville de Montréal

Pause

Pour cette fois, cet espace de prestation se trouve du côté sud du parc, tandis que lors de mes deux dernières visites, la première était du côté sud et la précédente, au centre ! 

Fin de la pause

Le moment venu avec plein de spectateu.rices de tout âge, les paroles d'accueil se font entendre. Et en mode attente que nous sommes, arrive cette première "être" ornée de bois. Elle prend possession du lieu et de mon attention. Elle arpente le territoire. Elle sera rejointe par une deuxième à quatre pattes d'abord. Puis ensuite, discrètement d'une troisième et d'un pas "impérial", une quatrième. 

Toutes les quatre incarnées avec intensité par Geneviève Robitaille, Marie-Ève Dion, Vicky Gélineau et Claudelle Bilodeau, avec leurs attributs forestiers, nous entraîneront dans une suite de tableaux en mode affirmation qui captiveront les spectateurs de tout âge (oui, oui de très jeune à un "peu" plus vieux !) tout autour de moi.  

Portées par la trame musicale (de Pierre-Marc Beaudoin et Levy Bourbonnais) fort riche qui se fait de plus en plus menaçante, elles entament leurs "parcours" tout en mouvements et en déplacements enrichis par leurs jeux de bras (un coup de coeur pour moi !). Dans cette trentaine de minutes (trop courte pour moi !!!), elles passent du mode survie à celui de l'affirmation et de la réappropriation que nous célébrerons avec elle par nos applaudissements.

Il s'en suit une période de questions réponses avec le public qui nous permet d'en apprendre beaucoup sur les prémisses de cette création et du contexte de création qui a débuté pendant la période de la pandémie. Il y a aussi un aspect qui me frappe, celui de l'utilisation de ces morceaux de bois "rejetés", les bois de grève, échoués sur la grève et qui sont utilisés en mode d'affirmation et de réappropriation ! Cela fait du bien à mon âme !

Et pour vous qui avez lu jusqu'ici, sachez que "Êtres de bois" sera représenté à Montréal, sur la Place de Castelneau, le 13 août prochain. Il me fera plaisir de venir vous saluer, parce que moi j'y serai ! De la grande visite de St-Jean-Port-Joli, faut pas rater ça !

jeudi 24 juillet 2025

Sur mes pas jusqu'au Théâtre de Verdure pour redécouvrir et être encore émerveillé par "L'écho des racines" de Sarah Bronsard!

Les cieux étaient cléments en ce mercredi soir, voilà donc pourquoi mes pas m'ont amené jusqu'au Parc Lafontaine pour y revoir, avec une perspective différente, "L'écho des racines" de Sarah Bronsard, présentée par CAM en tournée. Cette proposition, je l'avais vu, dans un contexte plus intime, il y a environ un an au Théâtre aux écuries et je l'avais beaucoup apprécié et j'avais conclu mon retour avec les mots suivants, "c'est avec le textile, qu'elle tisse le lien avec ceux et celles qui vont à sa rencontre pour créer une complicité." ! Qu'en serait-il dans de théâtre extérieur de plus de deux milles places ? J'aurai la réponse dans les minutes suivantes.

Arrivé tôt, je suis proche de la porte d'entrée et une fois ouverte, je peux obtenir un siège dans "ma" première rangée. Une première pour moi dans ce lieu ! Mon voisin avec qui j'échange brièvement m'indique que ça fait fort longtemps qu'il n'a pas assisté à la présentation d'une oeuvre de danse. Devant moi, surplombant l'espace scénique, un filet en tissus et en arrière scène, des chaises avec des instruments. Le temps passe et à 21h00 pile, le tout débute après les présentations d'usage, suivi par l'arrivée des quatre musicien.nes Thierry Clouette, Henry Garf, Dâvi Simard et Alexandra Templier qui font résonner leurs "cuillères". Et puis arrivent les quatre interprètes en danse, Olivier Arseneault, Sarah Bronsard, Antoine Turmine et Rocio Vadillo. 

                                          L'affiche de la soirée tirée du site FB de l'évènement

Rapidement, nous sommes entraîné.es dans une suite de tableaux durant lesquels en solo et en groupe, je redécouvre l'importance de la rencontre. La rencontre de deux styles de danse, le flamenco et la gigue contemporaine, mais pas seulement, parce que les musicien.nes se joindront aussi à eux et elles par la suite dans certains tableaux. Au début, la toile sera animée par les mouvements des quatre interprètes en danse, à tour de rôle. Encore cette fois le solo d'Olivier Arseneault avec la toile tout en haut est un moment fort pour moi. Et pour en ajouter un effet "magique". le reflet de cette toile et de ses fils dans l'eau qui borde la scène, j'y vois une méduse fort active. Sûrement un privilège de ma perspective en première rangée !

Je pourrais ajouter beaucoup d'autres moments forts de cette soirée, mais je me contenterai de trois. Celui d'abord, le face à face (fort amical, soyez rassuré.es !) trad et flamenco. Aussi celui des moments des pas d'Antoine Turmine avec la bobine de fil et enfin du tableau durant lequel je découvrirai avec ébahissement, et je ne suis pas le seul, juste à entendre autour de moi les réactions, de la métamorphose du tissus habilement manipulé. Je pourrais en ajouter, mais difficile de choisir !

Ces moments fort beaux passent vite et arrivent à une conclusion qui sont soulignés par les "hourras" fort nombreux et les applaudissements. Mon voisin est fort heureux de ces moments et l'exprime tout haut et fort et il n'est pas le seul !

Ainsi donc dans ce grand espace, "L'écho des racines " (avec les habiles éclairages de Camille Pilon-Laurin et les beaux costumes de Fabienne Sosa et Sarah Bronsard) a réussi sa rencontre avec le public. De cette grande foule, fallait juste écouter les mots autour de moi, en sortant, pour en prendre connaissance. Encore une fois pour moi, j'ai pu découvrir que la différence (comme les styles de danse ici), pouvait produire de belles rencontres et des moments magiques. Ce qui peut constituer un baume sur nos coeurs dont le mien! À la prochaine rencontre Sarah !

dimanche 20 juillet 2025

Sur mes pas à mon premier "Open Mic Asiatique ", organisé par Claudia Chan Tak et Rich Ly !

 La proposition est apparue sur mon radar et comme l'agenda le permettait, j'ai décidé de m'y rendre, tout proche de chez moi en plus ! Il faut dire que Claudia Chan Tak était l'une des personnes initiatrices de ce projet. Celle-là même dont je suis les pas sur scène depuis plusieurs années et qui me guide aussi dans ses univers asiatiques, parfois dans des lieux nouveaux pour moi. À preuve, ma rencontre l'an dernier à "Espace Transmission" pour découvrir sa sortie de résidence faite à l'Insectarium, "La nostalgie du papillon malgache" avec plein de .

                                                              Affiche de la proposition

En ce jeudi soir, j'étais donc convié (et bien d'autres aussi !) à une soirée "Open Mic Asiatique". "Depuis 2023, Claudia Chan Tak et Rich Ly promènent cet événement célébrant les talents de la communauté asiatique montréalaise. Le micro s’offre à l’artiste accompli, tout comme celui ou celle qui souhaite vivre sa première expérience de scène."

Si le plus souvent, ces soirées sont organisées dans le quartier chinois, cette fois, c'est plus au nord de la ville à l'Aréna St-Michel, du quartier du même nom que les rencontres allaient se faire. Initialement prévue pour être présentée à l'extérieur, les conditions menaçantes ont changé les plans et c'est à l'intérieur que je suis dirigé, dans un grand couloir vitré avec une belle murale où se retrouve un clavier. Ainsi donc c'est dans ce lieu qu'une cinquante de personnes se réuniront pour présenter et découvrir les prestations de participant.es qui ont répondu à l'invitation des organisateurs. 

Question de "bien recevoir", nous sommes invités à déguster différents aliments asiatiques, fort appétissants et très bons aussi ! Le moment venu de débuter, se présente à nous l'animatrice de la soirée Claudia Chan Tak qui nous indique que seize prestations nous seront offertes en chant et en danse, mais pas seulement. Elle nous apprend aussi que cette soirée "Open Mic Asiatique" en est à sa seizième édition et cela depuis deux ans. En général, présentée dans le Quartier Chinois, elle a organisé (comme commissaire en résidence de la Maison de la Culture Parc Extension) une soirée "Hors les murs" plus au nord de la ville dans "mon" quartier St-Michel. Et en cette soirée environ la moitié des performeurs en sont à leurs première fois et certain.es sont assez jeunes, lire ici début de la dizaine d'années !

La soirée débute fort bien avec une prestation chant et piano de Daniel!

Pause

Pour des raisons pratiques, je ne nommerai que le prénom des artistes. 

Fin de la pause

Il s'en suit Rémy qui nous propose sa première des deux chansons de la soirée, accompagné au clavier par Daniel qui le fera toujours aussi bien. tout au long avec différents chanteurs.et qui fait de lui mon artiste coup de coeur de la soirée !

Il y aura aussi la proposition de Nay qui dans une poésie toute personnelle nous parle du Quartier St-Michel où elle a grandi. Décidément, moi même de ce quartier, cela me touche particulièrement. Il s'en suit d'une prestation au clavier par le tout jeune et talentueux Samuel. Et ensuite Jimmy, nous apparait, retire, fort solennellement ses chaussures et nous propose sur une musique improvisée (de Jimmy) un parcours de vie de son envol jusqu'à son retour sur terre, en passant par le moment de la révélation, ce qui en fera mon oeuvre coup de coeur de la soirée !

S'en suit une série de moments avec Ailin au chant, Kanya au clavier. David au chant, Géraldine, tout de vert vêtue à la danse qui elle aussi semble me présenter une rencontre personnelle et très intense. Elle est suivie par Nancy, accompagnée de Daniel, qui nous propose une chanson dans une langue que je ne comprends pas, mais pour ressentir, oh oui ! Le tout se poursuit par une oeuvre au clavier durant laquelle je ferme les yeux pour mieux voyager, porté par ce que j'entends !

Le tout se poursuit avec d'abord Xander et ensuite Dylan au chant et pour une deuxième fois, Rémy (accompagnés par Daniel). La fin approche et c'est avec des prestations de nos deux hôtes qu'elle se poursuit soit avec d'abord Claudia en danse, toujours aussi bonne et ensuite Rich au chant avec son interprétation fort belle d'un classique de la chanson française. Finie la soirée ? Bien non, il reste une dernière partie à la soirée, soit une chanson pour laquelle nous sommes invités à récupérer sur notre téléphone les paroles pour l'entonner tout.es ensemble. Et en cette période fort trouble, tel un baume sur le coeur, nous chantons, "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf ! 

Ainsi donc tout au long de ces deux heures, j'ai pu apprécier des propositions fort personnelles et sincères. Et lorsque mes pas m'ont ramené à la maison, je me sentais le coeur léger et tellement heureux que Claudia m'ait proposé ces rencontres tout proche de chez moi et que mon agenda avait un vide à la bonne place. Je me promets d'y retourner encore, une fois une pause estivale bien méritée des deux organisateurs.