dimanche 1 juin 2025

Mon retour sur ma présence à une cérémonie mémorable, "AUTOGYNEGAMY" de Elle Barbara ! Version 2

 Cette proposition du FTA, "AUTOGYNEGAMY" avait attiré mon attention. J'étais invité à "plonger" dans un univers particulier, différent, mais pas tant pour moi, soit dans une ancienne église désacralisée, celle du Très-Saint-Rédempteur, située rue Adam dans l'est de la ville, aussi renommée le Théâtre Adam. Pour y plonger, j'étais invité à le faire selon un code vestimentaire fort simple, soit être vêtu tout en noir, ce que j'ai fait, laissant néanmoins à la maison mon humour noir !!!

                                        Crédit: Marie-France Coallier tirée du site du Devoir 

Lorsque mes pas arrivent proche du lieu, comme dans mon enfance, plusieurs personnes se trouvent sur le parvis de l'église. Avec mon billet en main, je peux entrer dans le lieu, une fois les marches gravies. Rendu à l'intérieur, à la suite des gens devant moi, je me dirige vers le devant du lieu où se trouve un corps, celui de Elle Barbara (?) sous une coquille de plastique transparente. Sur le côté, des gens qui semblent éprouvé.es dont une qui émettra des pleurs fort puissants. Ce passage fait, je me trouve une place sur un des bancs d'église et attendre le début plus formel de la représentation, sinon de la célébration. Parce que voyez-vous, il y a aussi dans le choeur de l'édifice, un officiant aux habits fort crédibles (incarné par Daniel Parent dont la prestation sera époustouflante !). Le moment venu, le "célébrant" prend la parole pour débuter la partie funéraire de ce qui suivra. Nous en apprendrons sur celle qui est au centre de ce qui se passe. Et puis dans ce qui suivra, mais que je me garderai de présenter en détails, il y aura entre autres l'arrivée de ces personnages mystérieux aux airs angéliques qui investiront le lieu et qui tout au long apporteront une touche "lumineuse". Il s'en suit de la métamorphose de la célébration qui graduellement devient celle d'un mariage, ou plutôt d'un auto-mariage fort festif et joyeusement célébré !

Tout au long, il faut être attentif, parce que c'est dans différents endroits, en avant, derrière et aussi sur les côtés que les personnages évoluent. Il y aura aussi des passages fort réalistes d'une cérémonie religieuse dominicale, ou plus simplement dit, de la messe du dimanche, dont le moment "que la paix soit avec toi" et aussi l'homélie ! De mon siège et dans ma tête, j'ai un pied dans le passé de ma jeunesse (assidu au messe dominicale et autres célébrations) et dans le présent par une ouverture à la diversité et l'importance de son identité affirmée sans crainte. Ce pont résonne fort en moi et me fait un grand bien.

La cérémonie d'automariage se termine de façon fort traditionnelle, soit la sortie par la grande porte, suivie par les applaudissements fort bien mérités. Lorsque mes pas me ramènent à la maison, je repensais à ce que je venais de vivre et aussi au privilège d'avoir assisté à une proposition artistique qui était si bien adapté pour le lieu de présentation fort bien conservé. 

Bravo à toute l'équipe, dont Elle Barbara,  Angélique Delorme , Amandine Garrido, Ben Harvey, Lou-Anne Rousseau, Motrya Kozbur, Nyda Kwasowsky, Jontae McCrory, Sarah Lefebvre, Gabriel Olivella, Daniel Parent et  H. Nigel Thomas à la performance. Et aussi, Sasha Kleinplatz (collaboration à la chorégraphie), Enora Rivière (coautrice), Raja Feather Kelly (à la dramaturgie de production), Markus Lake (conception sonore), Marilène Bastien (scénographie), Elen Ewing (costumes), Jon Cleveland (lumières) wow!!, Alexie Pommier (assistance à la mise en scène), Pascale Bassani (assistance aux costumes), Véronique St-Germain et Micaela Alleyne (maquillage) Rémy Couture (effets spéciaux) et Samuel Thériault  (direction de production et direction technique).

Aucun commentaire:

Publier un commentaire