Cette invitation en marge du FTA et du Off aussi, je l'ai vu passée et elle pouvait prendre place dans mon agenda quelque occupé de spectateur, mais pas seulement ! J'ai donc dit oui pour la première partie de "Open Studio" de Parbleux en partenariat avec le Toronto Dance Theatre — TDT, co-commissarié par Clara Furey et Andrew Tay. Au programme, une première ébauche de Philip Nozuka de "Ikebanapapa" et "The Beast" de Eroca Nicols.
Logo de Open Studio tiré du site de ParbleuxVoilà pour moi une belle occasion de découvrir des artistes d'ailleurs, soit de la ville de Toronto cette fois. Et lorsque je quitterai, mon plaisir de découvrir de nouveaux "territoires" sera tout à fait satisfait ! Mais commençons par le début, soit celui de mon attente pour entrer dans le lieu de présentation avec plein de gens du milieu autour ! Après les mots d'accueil d'Andrew Tay, la porte s'ouvre et nous pourrons entrer dans le lieu. Je trouve ma place face aux fenêtres devant lesquelles se trouvent un grand écran et des accessoires électroniques. Il y a aussi deux personnes dont une, a une cagoule sur la tête pour nous présenter "Ikebanapapa" !
En entrée de jeu, le thème du père, "father" est énoncé dans le lieu. Il en reste qu'au début autant en performance qu'en projection sur l'écran (capté par une caméra en direct), je ne vois pas le lien avec le thème énoncé. Et puis arrive le moment de la révélation qui fait monter en moi, une bouffée d'émotion et sans crier gare, ce que je viens de découvrir prend tout son sens. Et jusqu'aux derniers pas, je suis captivé. Voilà une proposition qui a tout pour évoluer et toucher son public.
Une fois les applaudissements faits, nous sommes invités à quitter le local afin de permettre l'installation de la deuxième oeuvre. Et une fois tout en place, nous entrons dans le lieu réaménagé avec les sièges sur trois des côtés. Après avoir évalué, je me dirige vers un banc avec la fenêtre derrière moi. Tout un changement de perspective et ça ne sera pas le seul. Déjà dans le lieu, deux personnes et une fois tout le monde en place, une d'elles nous indique que nous serons possiblement appelés à participer et que si cela s'avérait, les codes physiques du consentement nous sont donnés. Et arrive le début formel de la proposition avec l'une d'elle qui se "transforme" en "Beast" et que l'autre fait le tour du lieu pour demander la participation de l'un.e d'entre nous. Et dans une suite d'appel et d'interactions les relations s'établissent et se terminent de façon consensuelle. Il y aura aussi des moments durant lesquels les tâches peuvent s'avérer différentes et aussi percutantes. Je dois l'avouer, lorsque la "recruteuse" passait devant moi, j'étais quelque peu nerveux, mais soyez rassuré.es, la demande n'est jamais venue.
Au final, une deuxième proposition très différente de la première mais qui explore aussi une thématique humaine fort porteuse d'enseignement ! Et une fois le tout terminé avec les applaudissements fort bien mérités, mes pas se remettent en marche pour un autre rendez-vous culturel, au Wilder cette fois pour revoir une proposition de Priscilla Guy et Émilie Morin.