C'est tout au fond de la salle numéro 1, au pied de l'écran, que je ferai mon entrée dans la salle qui sera "full comble" au moment du début de projection. La "magie Luchini" fonctionne encore pour attirer la foule et elle sera présente, pour satisfaire cette même foule tout au long du visionnement de "Un homme pressé". Nous découvrirons l'histoire d'un homme d'affaires qui "frappe un mur" et dont sa perspective sur la vie est drastiquement bouleversée. Malgré un sujet convenu, prévisible même, la qualité des moments est assurée par des ingrédients qui rehaussent la bonne performance de la tête d'affiche. Les présences du préposé d'hôpital drôle (Igor Gutesman), du serveur d'un café (Jean-Pascal Zadi) et de sa cuisinière personnelle (Clémence Massart) apportent une touche, telles des épices, dans cette histoire, qui a tout du "comfort food" ou aliment réconfort pour un cinéphile. Sans oublier la trame musicale qui inclut une chanson de Cat Stevens, "Father and Son", interprétée par le groupe américain Balmorhéa qui m'a fait craqué !
Tout au long, on rit face aux mots et phrases déformés de cet homme (Fabrice Luchini est fort efficace) qui revient d'un A.V.C. Appuyé par Leïla Bekhti ( dans le rôle de la "psychopathe", euh !! non de l'orthophoniste) et de Rebecca Marder (fort juste dans le rôle de sa fille). On verse des larmes aussi au visionnement de certaines scènes touchantes. La proposition de Hervé Mimran n'est pas sans défauts et certaines dérives, mais au final, nous les oublions et en ressortons le cœur léger et même toute la glace rencontrée sur les trottoirs au retour ne refroidit pas notre plaisir passé.
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