dimanche 24 août 2025

Sur mes pas à une soirée "DAC'OR" fort diversifiée de "Danse à la carte"

 La cause était bonne, participer à la soirée bénéfice de l'organisme "Danse à la carte" et j'ai dit oui. Parce que voyez-vous, avant de prendre place sur une scène, il faut du talent, du travail et du temps, mais aussi des conseils et un lieu pour travailler. Et pour ces deux derniers items, "Danse à la carte" est un allié fort précieux. Les quatre principaux volets de leur mission sont "Recherche & Création, Développement, Réseautage et Mentorat, comme il est possible de le lire sur leur site. Et ce pour tout les types de danse comme il sera possible de le découvrir durant cette soirée. Soirée animée fort brillamment avec une touche toute humoristique par leur directrice générale et artistique Alisia Pobega, avec laquelle tout le public sera tout aussi "d'accord" que "DAC'OR" !

                                                                 Affiche de la soirée

Une fois rendu, je me dirige dans la salle et je trouve une place, pas en première rangée, mais à une table qui s'avérera fort bien placée. Le moment venu, notre animatrice débute avec le programme de la soirée, la description des trois programmes offerts aux artistes et aussi les remerciements d'usage aux organismes qui soutiennent financièrement son organisme. 

Il s'en suit une suite de moments chorégraphiques qui nous entraîne dans différents styles de danse. Je ne reviendrai pas sur les différents et nombreux numéros, mais pas question de ne pas en mentionner certains. Le numéro d'ouverture, nous présente, elle qui vient d'entre nous (de la salle donc !) pour se diriger sur la scène (ou son destin). S'y retrouve un guitariste et c'est avec lui qu'elle y entreprend ses pas vers son destin pour y faire face. Un beau mélange de danse et de propos qui ouvrait fort bien cette soirée chorégraphique. Dans un autre moment, Pénélope Gromko nous arrive de la salle pour nous présenter des moments intenses et fort riches qui éveille en moi des sentiments pour tenter d'accepter l'inacceptable. Il y aura aussi des moments de danse espagnole avec un guitariste, qui percute fort, mais surtout suscite de forts applaudissements à la fin ! La soirée se termine avec un numéro qui surprend d'abord, intrigue ensuite et prend racine parmi nous, spectateurices. Pas question d'en dire trop, mais ce que présente Nicholas Bellefleur sort des sentiers battus et porte message !

Le tout terminé, les artistes recueillent les applaudissements, fruits de leur travail. Et le tout terminé, après des rencontres fort sympathiques, je quitte pour revenir à la maison, fort heureux d'avoir pu contribuer en amont à des oeuvres que je découvrirai, pour la plupart, j'en suis certain, dans l'avenir !

samedi 23 août 2025

Sur mes pas à une proposition du Festival des Faubourgs pour revoir "Sans rien forcer !

 Mes week-ends sont remplis et celui-ci ne fait pas exception ! Il en reste que d'une courte éclaircie de cet avant-dernier d'août, j'en profite pour me rendre jusqu'au Parc des Faubourgs pour assister, une autre fois, à la présentation de "Sans rien forcer" de la chorégraphe Hélène Remoué, présenté par le Festival des Faubourgs.

Tirée du site du Festival du Faubourg

Pause

Juste pour présenter le contexte de mon intérêt à m'y rendre, j'avais vu la première mouture de cette oeuvre, interprétée par Cara Roy lors de la première édition de "Boomerang-Danses partagées" de l'EDCM, il y a plus de six ans, en 2019 ! Depuis deux autres rencontres avec cette proposition, au ZH Festival et aussi à Tangente en 2022. Comme quoi une proposition chorégraphique peut avoir une vie longue !

Fin de la pause

Arrivé un peu à l'avance, le spectateur que je suis, a ses habitudes (!), à part les organisateurs et les artisans, je suis seul. Mais le moment venu de débuter, nombreuses et nombreux seront nous pour découvrir sous le chapiteau "adossé" sur la rue Ontario, les premiers mouvements de Cara Roy avec ses paillettes roses face aux deux ventilateurs ! Avec grande intensité, elle évolue telle une rock star. Et puis arrive le silence et le désarroi ! Contrairement aux fois précédentes (comme quoi une proposition chorégraphique peut évoluer !), se joint à elle une autre (la chorégraphe Hélène Remoué). Et à deux, ça reprend, sous une sentiment d'urgence, une détermination renouvelée ! Et jusqu'à la fin, ensemble ou toute seule, elles nous proposerons des mouvements fort athlétiques et puissants !

Pour moi, le coureur, cette proposition manifestement exigeante, me rejoint. Tout comme la soixantaine de spectateurs présents qui applaudissent (trop petit nombre de ma perspective) dont de jeunes enfants proches de moi qui sont restés attentifs tout au long, j'ai été rejoint et captivé par ce que j'ai vu ! 

Je reviens à la maison fort heureux de cette autre rencontre et de savoir aussi que la chorégraphe nous prépare une autre proposition !

jeudi 21 août 2025

Sur mes pas à une soirée éclatée et éclatante, non mieux que ça, à une soirée "Cabaret DADA" !

La soirée s'annonçait clémente, contrairement à l'an dernier fort pluvieuse, permettant ainsi la présentation du Cabaret DADA Phénomena au Jardins Gamelin. Par conséquent, mes pas m'amènent tout proche de la station Berri-Uqam pour y assister. J'en étais à ma deuxième fois à ce Cabaret et toujours aussi curieux de découvrir le résultat de cet assemblage artistique dada ! Informé par les réseaux sociaux des différents participants, j'étais heureux de revoir certains des artistes de cette soirée dont le duo à l'animation Raphaëlle Renucci et Mathieu Hérard. 

                                                                       Affiche de la soirée

Pour bien apprécier la soirée, j'arrive tôt et je trouve ma place en première rangée face à la scène, sur laquelle se retrouve déjà le duo en plein travail de préparation. Tout autour de moi, c'est assez tranquille, mais je suis tôt et lorsque le tout débutera, il y a aura plein de monde. En attente du début, l'ambiance musicale est fort riche, gracieuseté du duo "Divina" à la console. 

Le temps passe, le soleil quitte la place et le moment venu, débute la soirée avec l'arrivée fort remarquable du duo en robe de chambre qui nous présente trois courtes parties dont la première est fort humoristique qui se termine avec les mots, "le jour, je baise tout simplement" ! Je vous laisse imaginer les paroles qui ont précédé, fort délicieuses ! Après une suite plus aérobique, la soirée se poursuit avec la présentation du premier numéro "officiel" de la soirée, avec l'arrivée des Talons Fous (Luca Max et Mikaël Morin) que j'apprécie à chaque fois. Avec en place, leur caractéristique pôle enrobée, cette fois, d'une robe, le duo, tout déguisé et maquillé, nous entraîne dans une autre de leur histoire "folle" et spectaculaire. Moi qui en était à ma troisième rencontre avec ce duo, le plaisir était encore au rendez-vous.

Après la transition d'usage, se présente à nous en toute simplicité avec sa guitare, Franck Martel. Cet artiste dont la carrière de chanteur a commencé en 1986 à l’occasion du Festival de la chanson ennuyante. Moi, je faisais connaissance avec lui en cette soirée et avec sa voix trompétant aussi, cette rencontre n'avait rien d'ennuyant !

Nous avons droit à une transition durant laquelle notre duo avec l'aide du public, fait brûler des guimauves et en offre au public. Par la suite, accompagné par la musique du Boléro de Ravel, nous arrive Jean-Benoit Labrecque qui fait vivre une installation de Marie Lambin-Gagnon. Avec sa robe rose avec une traîne argenté qui se déroule jusqu'à nos pieds, il la ramène peu à peu à lui et se métamorphose en queen ! Dans ces moments esthétiquement décadents, le tout devient d'abord un fardeau pour se terminer en un tourbillon qui me fait dire intérieurement "ouf" !

Après un intermède de "scrolling" fort démonstratif, dirigé par notre duo, nous est présenté Michael Martini qui légèrement vêtu et armé d'un aspirateur nous entraîne à sa suite d'une suite verbale fort surprenante durant laquelle, la pomme deviendra un enjeu tout comme les enjeux d'habitation à notre époque. Et comme le descriptif l'indiquait, nous aurons eu droit "à une performance mêlant les genres, entre pop, humour caustique et faux-semblants."

La soirée se poursuit avec un entre-deux de lyp sync fort réussi avec deux spectateurs courageux avant de laisser toute la place à la Drag Queen, Carmen Sutra. Nous aurons droit à trois chansons qui d'une à l'autre en révèle sur elle jusqu'à la révélation de la diversité ! Des moments fort riches qui se terminent de façon spectaculaire !

Et pour terminer la soirée, d'abord la lecture de cartes d'un jeu de carte avant de révéler celle qui annonce le dernier numéro de la soirée, "Les Deux de Pique" ! Ainsi donc Tamara Bousquet et Philippe Trépanier, se lancent dans une suite de saynètes durant lesquelles rires et dangers, frissons inclus se combinent autant sur la scène que parmi les spectateurs ! Il en reste que les fléchettes comme l'humour, tout au long, ont visé juste pour nous présenter des moments burlesques qui ne manquaient pas de piquant !

Et c'est sur ce numéro suivi de la présentation de tous les artisans de cette soirée avec les applaudissements que la soirée se termine pile poil à l'heure. De cette soirée que j'ai passée avec à ma droite l'ancienne chroniqueuse culturelle de Radio-Canada, Francine Grimaldi et à ma gauche, les parents d'une des artistes au programme, j'en reviens fort heureux et satisfait.

samedi 16 août 2025

Sur mes pas au retour de mes vacances pour une fort belle soirée "programme double" !

 Après une pause de quelques jours, loin de Montréal, mes pas se sont remis en marche en ce mercredi soir, fort clément, pour aller à la découverte de deux propositions. D'abord, dans mon quartier Villeray, pour revoir dans un environnement tout à fait urbain asphalté, "Êtres de bois" de la chorégraphe Chantal Caron. Et puis après plus au sud au Théâtre de Verdure, pour découvrir "Danse Lhasa Danse" de la compagnie PPS Danse. 

Ainsi donc tout à fait gratuitement, je pourrai voir et revoir deux propositions chorégraphiques, admettez, voilà une offre qui ne se refuse pas !!!

Arrivé assez tôt, rue De Castelneau, devant l'église, tout est assez tranquille et je peux trouver "ma" place à une des extrémités du lieu de performance. J'étais bien curieux, parce que voyez-vous, "Êtres de bois" avait été ma dernière rencontre chorégraphique avant mon exil temporaire de l'Île de Montréal. Elle avait été présentée dan un parc et cette fois, elle le sera dans un contexte tout à fait urbain, soit une rue entourée de bâtiments. Qu'en serait-il ? C'est donc avec cette question en tête que le lieu se remplit d'une foule nombreuse, surtout familiale (lire ici avec beaucoup de jeunes enfants !). Quelle sera la réception de cette proposition incarnée encore cette fois par Geneviève Robitaille, Marie-Ève Dion, Vicky Gélineau et Claudelle Bilodeau ? Et je peux vous le dire tout de suite, elle a été très bonne. Tout au long, transportant mon regard de la prestation devant, aux enfants tout autour, j'ai pu constater que ces "Êtres de bois" ont gardé captif l'attention de tout le public. Et moi de mon côté, fort heureux de les découvrir une autre fois en pleine ville dans mon arrondissement ! 

La présentation complétée, rapidement, mes pas se dirigent plus au sud jusqu'au Théâtre de Verdure. Arrivé un peu plus d'une trentaine de minutes avant le début de la représentation, je me retrouve, loin, très loin, non plutôt très très loin dans la file pour entrer. Et tout au long de ma "longue" marche pour entrer et trouver ma place, je désespérais. Une fois dans la place, je me mets à la recherche et je descends les marches, désespéré !, avec toutes les places occupées et "miracle", je trouve une place vide dans la première rangée de la section centrale! Il y a un dieu pour le spectateur que je suis !

Le moment venu, une fois les paroles de présentations faites, débute en toute simplicité "Danse Lhasa Danse" avec des pas de flamenco accompagnée par le son d'une guitare. Il s'en suit une vingtaine de pièces qui amalgament chant, musique et danse. Tout au long des plus de quatre-vingt dix minutes, nous sommes transportés dans l'univers de Lhasa de Sela. Cette proposition crée, il y a près de quinze ans, garde la flamme bien allumée sur les chansons de cette femme. Et le public, je le ressens bien, vibre et réagit très positivement autour de moi, à l'image de mon voisin de siège. Ainsi donc, grâce à la compagnie PPS Danse, les chansons s'incarnent avec un fort beau propos chorégraphique. Et pour nous amener dans cet univers fort riche, il y avait sur scène, Bïa, Geneviève Toupin, Coral Egan et JP Loignon au chant, Alexandre Carlos, Sara Harton, Elise Legrand, Roxane Duchesne-Roy, David Rancourt et Sandra Matos à la danse, Alexis Dumais, Sheila Hannigan, Mathieu Désy, Joss Tellier et Marc-André Laroque. Sans oublier l'apport fort important des chorégraphes, Myriam Allard, Alexandre Carlos, Roxane Duchesne-Roy, Annie Gagnon, Roger Sinha, Edgar Zendejas, Davis Rancourt, Sarah Harton et Pierre-Paul Savoie.

                                            Crédit Yvan Couillard, tirée du site de PPS Danse

Au final, ce spectacle remplit ses promesses annoncées,  "Le spectacle donne à voir un métissage évocateur entre les disciplines. Insufflé par la magie de ce double langage, Danse Lhasa Danse invite à des retrouvailles heureuses et émouvantes, à la croisée des genres, du présent et du passé." comme il est possible de le lire sur le site de la compagnie.

Mes pas me ramènent à la maison en cette fin de soirée, fort heureux de ces deux rencontres ! 

vendredi 1 août 2025

Sur mes pas à la découverte fort belle avec ces "Êtres de bois" !

 C'est de mon "est" de l'île que mes pas m'ont amené jusqu'à dans l'ouest au Parc de Notre-Dame-de-Grâce pour découvrir, "Êtres de bois", la plus récente création de Chantal Caron et de sa compagnie Fleuve Espace Danse. Je me rappelle encore de ma précédente rencontre "en personne" avec une de ses création, "Marée Noire", il y a près de trois ans. C'était sur le bord de l'eau (au Cap St-Jacques) à 8h30 du matin et nous étions nombreuses et nombreux, que la rencontre s'était faite avec la proposition et ses deux interprètes (Marie-Ève Demers et Lea Lavoie-Gauthier). J'avais beaucoup apprécié et j'avais été fort impressionné par les symboles tout au long.

Cette fois, c'est dans un parc de Montréal que "Êtres de bois" sera présenté ! Bien curieux le spectateur que je suis de découvrir le résultat de l'arrivée et de la rencontre avec ces "Êtres" dans la ville ! Arrivé tôt, peu de spectateurs déjà présents et je peux donc trouver une bonne place devant l'espace de prestation où se retrouve déjà des morceaux de bois.

                                   Crédit: Élisabeth Morin tirée du site de la Ville de Montréal

Pause

Pour cette fois, cet espace de prestation se trouve du côté sud du parc, tandis que lors de mes deux dernières visites, la première était du côté sud et la précédente, au centre ! 

Fin de la pause

Le moment venu avec plein de spectateu.rices de tout âge, les paroles d'accueil se font entendre. Et en mode attente que nous sommes, arrive cette première "être" ornée de bois. Elle prend possession du lieu et de mon attention. Elle arpente le territoire. Elle sera rejointe par une deuxième à quatre pattes d'abord. Puis ensuite, discrètement d'une troisième et d'un pas "impérial", une quatrième. 

Toutes les quatre incarnées avec intensité par Geneviève Robitaille, Marie-Ève Dion, Vicky Gélineau et Claudelle Bilodeau, avec leurs attributs forestiers, nous entraîneront dans une suite de tableaux en mode affirmation qui captiveront les spectateurs de tout âge (oui, oui de très jeune à un "peu" plus vieux !) tout autour de moi.  

Portées par la trame musicale (de Pierre-Marc Beaudoin et Levy Bourbonnais) fort riche qui se fait de plus en plus menaçante, elles entament leurs "parcours" tout en mouvements et en déplacements enrichis par leurs jeux de bras (un coup de coeur pour moi !). Dans cette trentaine de minutes (trop courte pour moi !!!), elles passent du mode survie à celui de l'affirmation et de la réappropriation que nous célébrerons avec elle par nos applaudissements.

Il s'en suit une période de questions réponses avec le public qui nous permet d'en apprendre beaucoup sur les prémisses de cette création et du contexte de création qui a débuté pendant la période de la pandémie. Il y a aussi un aspect qui me frappe, celui de l'utilisation de ces morceaux de bois "rejetés", les bois de grève, échoués sur la grève et qui sont utilisés en mode d'affirmation et de réappropriation ! Cela fait du bien à mon âme !

Et pour vous qui avez lu jusqu'ici, sachez que "Êtres de bois" sera représenté à Montréal, sur la Place de Castelneau, le 13 août prochain. Il me fera plaisir de venir vous saluer, parce que moi j'y serai ! De la grande visite de St-Jean-Port-Joli, faut pas rater ça !