mardi 9 septembre 2025

Sur mes pas au Festival Quartiers Danses pour découvrir de la danse, mais pas seulement sur grand écran, celui de l'ONF !

 L'été poursuit son petit bout de chemin et le Festival Quartiers Danses aussi ! En ce lundi soir, je me rend à leur soirée "Cinéma international: regards chorégraphiques de la Pologne, Brighton et Montréal. Soirée qui est présentée dans les locaux de l'ONF sur Balmoral dans le quartier des spectacles. J'arrive tôt et je pourrai donc choisir ma place dans cette salle fort belle et confortable ! Peu à peu, elle se remplit de monde dont des artisans qui présenteront leurs oeuvres. 

                                                                Affiche du Festival

Au programme, dix courts métrages de quatre à vingt-six minutes ! Une fois les paroles d'accueil énoncées, débute la projection de "Lost Action : Trace" de Marlene Millar et Philip Szporer, nous présentant "Une capsule chorégraphique signée Crystal Pite, saisissant instant de mouvement, de tension et de mémoire."

Il s'en suivra de deux oeuvres de Brighton (Royaume-Uni). D'abord, "ONUS" de Jo Cork qui nous présente fort bien son propos, soit "l’expérience vécue de la chorégraphe, la pièce utilise des interprétations non traditionnelles de formes classiques de danse et de musique.". S'en suit "Peak hour in the house" de Blue Ka Wing qui nous présente que la congestion n'est pas que sur les routes ou les rues !

Pour les deux prochaines oeuvres, cap sur la Pologne avec d'abord "Beastia" de Iwona Pasińska (Polish Dance Theatre).  "Dans quelle interdépendance peut-on voir innocence, insouciance et curiosité, et dans laquelle bestialité, destruction et fardeau de domination ? — telle est la question posée par les créateurs du sixième film chorégraphique du Polish Dance Theatre." Question qui pourra susciter une réponse toute personnelle de notre part ! 

Ensuite, "100M" de Monica Szpunar qui réussit en cinq minutes à nous faire ressentir "Une course intérieure entre tension, contrôle et abandon du corps."

La suite nous propose des oeuvres d'ici avec d'abord "Shared Breath" de Damian Siqueiros présentant la chorégraphie de Roger Sinha avec Amélia Lamanque, Olivia Jaen Flores, Emmanuelle Martin & Citlali Germé-Trevino. Proposition conçue pendant la période pandémique, elle illustre fort bellement la notion distance interpersonnelle. Un de mes coups de coeur de la soirée !

Il s'en suit "A dying tree" de Vincent-René Lortie avec Charles-Alexis Desgagnés qui nous amène sous le sol dans une station de métro. Le descriptif est fort juste, "Alors que sa journée de travail s’achève, un employé de bureau de 45 ans croise le regard énigmatique d’un chimpanzé, initiant un échange silencieux qui le pousse à prendre une décision irréversible.". Difficile, sinon impossible de rester à la métamorphose de cet homme !

Il s'en suit, "Mercy"de Philip Szporer, interprétée par Amara Barner et Angelique Wilkie. S'appuyant sur les poèmes de Cornélius Eady, nous découvrons la relation entre une mère et sa fille qui illustre fort bien illustrer "une méditation complexe sur la condition féminine noire." Intense et touchant ce que je découvre tout au long !

Il s'en suit "Muses" de et avec Simon Vermeulen accompagné par Robert meilleur et François Richard. Et ce que découvre est ce qui est annoncé, soit, "Un danseur peine à se libérer de l’emprise de son chorégraphe désormais attiré par un autre. Ce film muet explore les relations complexes d’inspiration, de pouvoir et de remplacement dans le milieu de la danse LGBTQ+ à travers le langage corporel et la musique."

Les projections se terminent par "Revealing the Invisible" de Tony Chong et Marlene Millar. Pour la vingtaine de minutes, nous sommes plongés dans les souvenirs familiaux de Tony Chong. Amalgamant ses mouvements et ses souvenirs, Tony Chong se révèle et nous ne pouvons qu'être touché.es. Mon deuxième coup de coeur de la soirée. 

Il s'en suit une période de questions-réponses fort intéressante qui nous permet de savoir, entre autre, qu'il existe une station de métro réelle et "fantôme" qui peut-être utilisée pour effectuer des tournages. Et aussi que la pandémie a été fertile pour créer des oeuvres. Le tout terminé, mes pas me ramènent fort heureux de cette soirée fort riche et peu fréquente à Montréal. Ainsi donc, merci Festival Quartiers Danses !

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