Le mois de septembre est bien en place et comme à chaque année, le Festival Quartiers Danses nous présente une programmation diversifiée. Ce qui veut dire des spectacles en salle et d'autres en extérieur, certains payants et d'autres gratuits. Il y a aussi des projections en salle ! Pour les découvrir, juste à se rendre sur le site du festival.
Affiche de l'édition 2025 du festivalPour ma part avec mon agenda quelque peu rempli, je réussi à y faire de la place pour quelques visites. D'abord, pour la soirée d'ouverture et la soirée suivante, les deux présentées à la Cinquième salle de la PdA. Ainsi donc en ce jeudi soir, mes pas m'amènent un peu trop hâtivement jusqu'à la porte de la Cinquième salle. En attente de son ouverture, difficile de ne pas remarquer l'immense foule en attente pour entrer à la Salle Wilfrid-Pelletier pour aller assister à la comédie musicale "Hamilton" ! Le moment venu, je peux entrer et éventuellement prendre place à mon siège pour assister à ce programme triple. Le moment venu, vient devant nous Barbara Kaneratonni Diabo, pour présenter un acceuil fort beau et "autochtone" ! Ce n'est pas une première pour moi et toujours je trouve ses mots beaux et justes !
S'en suit la première oeuvre au programme, soit "Vif" de et avec Étienne Gagnon-Delorme, accompagné sur scène par quatre autres interprètes pour nous présenter une proposition courte, de ma perspective, soit moins de dix minutes, mais fort réussie et captivante, bien décrite par le programme de la soirée, soit "un court morceau de ballet-contemporain dynamique qui explore les thèmes de la sécurité opposée à la vulnérabilité. Un univers de contrastes et d’intense physicalité."
Il s'en suit "Il pleut, il plaint, il rage" de et avec Charles Brecard qui du début au son de la grosse cloche qui résonne, passe de la position accroupi à celle de debout. Dans la vingtaine de minutes qui suivent, c'est son parcours que l'on découvre et qui est bien décrit dans le programme de la soirée, soit "l’interprète bascule du recueillement à la fureur, dans une traversée viscérale du chaos moderne. Un cri du corps qui devient catharsis.". De cet artiste que je suis depuis sa graduation de l'EDCM, chaque rencontre me laisse des marques !
La soirée se termine sur une note différente avec " The Landback Waackers" de Barbara Kaneratonni Diabo et du A’nó:wara Dance Theatre. C'était annoncé, "Quand l’identité autochtone rencontre le disco. The Landback Waackers du A’nó:wara Dance Theatre fusionne la complexité des pas powwow avec la gestuelle expressive du waacking, mêlant traditions autochtones et esprit contemporain. Une chorégraphie vibrante qui célèbre la force collective et la liberté individuelle, au rythme de la culture autochtone et de la piste de danse." Et cette quinzaine de minutes les attributs vestimentaires lumineux et la belle voix passent trop vite !
Au final, cette très belle soirée fort diversifiée ouvre bien l'édition 2025 de ce festival. Et pendant que mes pas me ramènent à la maison, je suis heureux d'avoir mon billet pour la soirée suivante.
Avant de me rendre en ce vendredi soir à la Cinquième Salle pour découvrir les trois oeuvres au programme, mes pas font un détour au 5 à 7 du La Chapelle pour souligner le départ de son directeur Olivier Bertrand qui nous quitte pour retourner dans ses terres! Celui qui a su conserver l'unicité et l'audace de ce lieu en y mettant sa touche personnelle, je veux dire mission accomplie, merci et bonne chance pour la suite.
De retour à la Cinquième salle de la Place des Arts pour découvrir les trois propositions de la deuxième soirée du Festival Quartiers Danses. En ouverture de soirée, "Wahsipekuk: Au-delà des montagnes" de Ivanie Aubin-Malo accompagnée sur scène par le violoniste Julian Rice, capte mon attention et m'entraîne à sa suite dans sa convocation des "Géants des traditions wabanakiak dans une célébration vibrante du vivant, portée par une volonté de transmission et de rassemblement." Moi qui avait vu une première fois cette oeuvre plus longue (soixante minutes plutôt qu'une vingtaine en cette soirée), je peux dire que j'y ai pris encore un grand plaisir ! De celle qui m'a fait vivre des moments uniques lors d'une prestation de "Osez en solo" dans un parc de Montréal, je n'ai qu'un souhait, jamais deux sans trois !
Il s'en suit "Honey Never Spoils" de Zachary Bastille dont je découvrais en cette soirée une première oeuvre. Ainsi donc en entrée de jeu les trois interprètes Adèle Ross, Jake Poloz & Lou Amsellem avec leurs habits pour aller récupérer le miel des ruches mettent la table à ce qui était annoncé, soit "Inspirée par le rôle des apiculteurs et les dynamiques de la ruche, la pièce interroge notre rapport à la nature, à la perte, et à l’individualisme, appelant à une profonde transformation de notre manière de coexister." Et cette transformation ou métamorphose, je serais tenté de dire, nous la découvrons peu à peu avec leur dépouillement des accessoires de défense.
Et la soirée se conclue avec "Auf Wiedersehen" de et avec Pauline Gervais. Ce solo je l'avais déjà vu lors de la dernière édition du Fringe et j'avais conclue mon retour avec la phrase suivante, Une proposition d'une vingtaine de minutes qui, définitivement, mériterait à être allongée sans en enlever la consistance, dans une proposition plus longue que je voudrais revoir ! Donc bien heureux de revoir cette oeuvre tout intime et intense d'encore une vingtaine de minutes. Elle porte magnifiquement bien cette oeuvre "qui trace un chemin poétique entre corps et souvenir" !
La soirée terminée, mes pas me ramènent à la maison tout en me promettant de trouver de la place dans mon agenda pour d'autres propositions de ce festival !
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