C'est vendredi soir, le hall d'entrée de l'Espace Go est tout garni,en attente pour l'ouverture des portes de la salle. pour découvrir "La fureur de ce que je pense", collage de textes de Nelly Arcand. Cette rencontre littéraire, théâtrale et visuelle sera portée par une "équipe de feu" (Christine Beaulieu, Sophie Cadieux, Larissa Corriveau, Evelyne de la Chenelière, Johanne Haberlin, Julie Le Breton et Anne Thériault) allumée par la force des textes de l'auteure.
Donc, une fois assis, devant moi, neuf espaces carrés, représentant neuf chambres. Et une fois le temps de commencer arrivé, ces femmes apparaissent et il s'en suivra une série de "chants" alternant le chant choral de toutes et celui individuel de chacune d'elle. Le tout commence avec "Le chant des mirages" avec Sophie Cadieux qui brise la glace (tout en lien avec les mots que j'entends sur la beauté de la glace), me fait plonger dans cette proposition. Cela me demande un certain effort, parce que le texte est touffu, riche, mais je m'acclimate à cette écriture. Et puis, je me laisse porté par la suite, errant d'une pièce à l'autre, tout comme cette femme polymorphique et mystérieuse (Anne Thériault). Mon coup de coeur est sans hésiter "Le chant de l'ombre" avec Evelyne de la Chenelière qui là juste devant moi, est vibrante tout au long de son face à face avec la mort !
Crédit: Caroline Laberge tirée du site de l'eSpace GoAu final, une oeuvre exigeante, puissante à la hauteur de l'écriture de Nelly Arcand, véritable volcan émotionnel qui a reçu du public de longs et chaleureux applaudissements ! Et c'est avec les effluves sensorielles de cette rencontre que mes pas me ramènent à la maison.
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