Pour cette soirée "danse", je franchis les portes du Wilder et je me dirige vers le deuxième étage au Café-bar. Arrivé assez tôt, le petit nombre de personnes ne me surprends pas. Il en reste que le temps passe et que l'endroit reste assez dégarni de spectateurs. Et puis arrive, le rappel d'une personne de l'Agora (merci Kali !) qui me demande de me diriger jusqu'au sous-sol du même endroit à l'Espace Bleu pour la présentation. Et là il y avait du monde. Ce qui me fait réaliser les avantages des sorties culturelles avec une place assignée, mais aussi de bien regarder mon billet ! Les portes s'ouvrent, la salle se remplit complètement ou presque, le siège à côté de moi restant vide ?????
Et puis, me laissant à cette constatation, les lumières s'éteignent et mon attention se porte sur ce grand espace noir devant moi pour voir cette femme émerger de l'ombre avec ses mouvements de bras. Peu à peu, elle prend possession de mon attention et entreprend son parcours. Une réflexion émerge en moi face à ce que je découvre en ce début de présentation, il en est de la vie comme des circonvolutions de ses bras. Et avec ses bras toujours fort actifs, cette femme me présente un itinéraire de vie, décliné en différentes et changmeent de directions. Et puis arrive le moment où pour moi, ce corps se métamorphose en une âme pour reprendre son chemin.
Crédit Angelo Barsetti, tirée du site de l'Agora de la DanseAvec "Dérives", Lucie Grégoire réussit encore une fois à me conter une histoire, la sienne peut-être (?) fort humaine qui a tout du parcours de vie.
Pause
Voilà un thème récurrent de ses propositions que j'ai vues, depuis "Ciel et cendres" en mai 2014 toujours l'Agora de la danse et plus récemment, cet été, au Parc Laurier avec "Vers l'autre".
Fin de la pause
Impossible de ne pas mentionner la contribution musicale de Hildur Guðnadóttir et des éclairages d'Alain Lortie qui enrobent et qui rehaussent ce que je découvre devant moi ! Au final, une autre belle rencontre, empreinte d'humanité et d'intimité avec une femme qui a toujours de quoi me raconter.
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