jeudi 12 décembre 2024

Sur mes pas en danse pour découvrir "La disparition des choses", recrée pour les personnes étudiantes en danse de l'UQAM !

 C'était, il y a près de trois ans, mes pas me portaient jusqu'à l'Espace bleu du Wilder avec au dessus de ma tête, un ciel "sur le bord des larmes", comme s'il était en symbiose avec le thème de la proposition à venir. Cette fois, lorsque mes pas m'ont amené jusqu'au 840 Cherrier (au département de danse de l'UQAM), le ciel "pleurait" vraiment! Comme si depuis cette époque, la menace de "La disparition des choses" devenait encore plus réelle dans notre monde actuel ! Quoique, ce qui a suivi la présentation de ce que j'allais découvrir, m'amenait un peu d'espoir ! Mais sur cela, je reviendrai et trêve de préambules, allons au propos premier de ce texte, soit la présentation par les personnes étudiantes du Département de danse de l'UQAM, de la recréation de "La disparition des choses" d'Amélie Rajotte. 

                             Affiche de l'oeuvre tirée du site du département de danse de l'UQAM

Ainsi donc à la porte de la salle, j'attend avec autour de moi, plein de monde. J'y apprend aussi que la première rangée ("ma première rangée") ne sera pas accessible !!! Mais bon la deuxième rangée avec personne devant devrait faire l'affaire et effectivement, cela a fait l'affaire ! Rendu à ma place, devant moi, l'espace scénique est vide, sauf avec de part et d'autres des consoles. Le moment venu, tout devient noir et arrivent d'abord les accompagnateurs Stephanie Castonguay et Olivier Landry-Gagnon, à l'accompagnement musical et Nelly-Ève Rajotte aux projections visuelles, Les suivent ensuite, les interprètes, tout en bleu et gris en diverses tonalités, Maude Barsalou Mafer, Bazo, Charlotte Beaulieu, Èvemarie Bourdeau-Lévesque, Sabrina Colasante, Alycia Dallaire, Laurie Daraîche, Sandrine Dupont, Marie-Laurence Fugère, Mathilde Laforest Belval, Marie-Soleil Leblanc, Carolanne Marguerin, Camille Mongrain, Elizabeth Pelletier, Anabelle Petit, Marie-Anne Rahimi, Émilie Tremblay et Hannah Surette.

Et le tout débute avec un tableau tout en immobilité, comme si en attente du "pire", le quoi à faire était encore incertain ! Peu à peu, les mouvements émergent d'une des interprètes, "illuminée" (par un faisceau) ou conscientisée, qui peu à peu induira les gestes aux autres pour s'y propager. Avec les projections sur l'écran du fond, je découvre les différentes étapes de la mise en phase du groupe qui dans cet espace se déplace pour trouver leur place. Me faisant ressentir leur angoisse face à une catastrophe imminente, leurs gestes parfois tout en retenue me gardent bien captif ! 

Et c'est deux par deux que face au destin que le groupe termine sa "marche" jusqu'à "La disparition du monde" ! Et encore une fois la magie de la proposition d'Amélie Rajotte a opéré, cette fois, démultipliée par la force du groupe. Impossible de ne pas apprécier la résilience du groupe tout au long dans des tableaux qui demandaient retenue et parcimonie de gestes et de mouvements pour en révéler la richesse. Dans ce que j'ai découvert, moi, ce sont les jeux de bras qui m'ont captivé le plus !

Une fois le tout terminé, après les applaudissements bien mérités, le groupe d'interprètes revient sur scène pour s'adresser à nous. En plus de la reconnaissance de territoire, nous apprenons leur préoccupation et leur engagement face un drame qui se produit dans le monde. Et si on veut les soutenir, il sera possible de de procurer des "gâteries" à la sortie de la salle à un coût modeste. Offre que j'ai acceptée avec plaisir et que j'ai dégusté avec grand plaisir ! Bravo à vous !!!!!

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