dimanche 15 décembre 2024

Sur mes pas à une rencontre troublante dans l'univers de BOGOTÁ d’Andrea Peña & Artists !

 Co-présentée par Danse Danse et l'Agora de la danse, la proposition d'Andrea Peña et sa gang, "BOGOTÁ" a affiché complet bien à l'avance. Prévisible compte-tenu de sa présentation passée à la Biennale de Venise ! Mais moi, mon billet, je l'avais, et deux fois plutôt qu'une, mais ça c'est une autre histoire ! De cette chorégraphe, j'avais vu sa proposition précédente,  "6.58: Manifesto", en ligne, faute de l'avoir apprécié en personne, et j'avais été captivé par son exploration et son illustration des comportements humains. 

Avec les mots de présentation, "Fusion habile de la danse, du design industriel et de l’esthétique queer, BOGOTÁ d’Andrea Peña & Artists marquait l’ouverture de la 17e Biennale de Venise. Une œuvre d’envergure, radicale et novatrice.", cela en faisait un incontournable de cette saison ! 

                            Crédit:  Felixe Godbout-Delavaud tirée du site de l'Agora de la danse 

Bien installé sur "mon" siège en première rangée en attente du début, je découvre l'espace scénique et sur son plancher blanc, des échafaudages et autres "étranges" objets ! Le temps passe et discrètement arrivent sur scène graduellement les différents interprètes. Pendant que les "personnages" prennent possession de ce lieu et de mon attention, nous sont prononcés les mots de bienvenue et de reconnaissance territoriale qui se termine par "Bienvenue à Bogota !"

Ainsi donc, devant et parfois tout proche évolueront Nicholas Bellefleur, Charlie Prince, Jo Laïny Trozzo-Mounet, Jean-Benoît Labrecque, Jontae McCrory, Erin O’loughlin, Francois Richard, Frédérique Rodier, Chi Long dans cet univers sombre et de ma perspective déshumanisé comme peut l'être une cité ! Tout au long,  les relations se développent entre eux, les perspectives humaines évoluent comme ce qui les revêtent, de très peu à un peu plus ! Certains tableaux m'interpellent particulièrement dont celui durant lequel une piñata subit son sort habituel, celui aussi durant lequel les corps sautent jusqu'à bout de souffle et celui durant lequel face à nous, fait vibrer sa poitrine comme pour nous l'offrir ! Enfin, celui durant lequel, je vois la chute des héros dans ce monde déshumanisé qui vont jusqu'au bout et ce, sans filet ! 

Une oeuvre durant laquelle les "états de corps" sont fondamentaux et qui sont portés par un groupe fort aguerri ! Je me permettrai de citer les derniers mots fort justes de la critique d'Iris Gagnon-Paradis dans La Presse pour conclure ce texte: "Une expérience où le profane et le sacré, le passé et le présent sont conviés à la même table, et une artiste à la vision singulière et affirmée dont on est très curieuse de suivre l’évolution."

De ses derniers mots, je suis bien d'accord puisque j'ai déjà mon billet pour sa prochaine proposition en février prochain !

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