Quand j'ai vu passer cette invitation, à vrai dire ces invitations pour quatre conférences dans le cadre des "Ateliers chorégraphiques 2024" au Studio 303, mon attention s'y est portée. Cependant mon agenda ne me permettait que d'assister à une, celle du lundi matin, donc j'ai dit oui à celle là ! Proposée par Montréal Danse, la conférence de Caroline Laurin-Beaucage, avait pour titre "Espaces incarnés et immersifs: quels sont les nouveaux territoires chorégraphiques?"
Affiche de l'évènement tirée du site de Montréal DanseMe voilà donc, assis sur une chaise face au mur (et de l'écran) entouré par bon nombre de personnes assises sur des chaises comme moi ou des coussins. Nous sommes accueilli.es par Kathy Casey avec ces mots d'accueil qu'elle fait suivre d'un moment pour "prendre le temps d'être avec soi-même".
Pause
Prendre le temps d'être avec soi-même, voilà un exercice en apparence facile mais qui pour moi s'est avéré quand même exigeant mais fort satisfaisant ! À refaire Robert !!!!
Fin de la pause
Et débute la présentation de Caroline Laurin-Beaucage. Elle effectuait un retour sur sa récente visite à la Biennale de Venise, comme l'indiquait le descriptif "Au cours de ce partage, je vous propose d’explorer l’émergence de nouvelles pratiques artistiques immersives qui réinventent notre rapport au temps et à l’espace — deux piliers fondamentaux de l’écriture chorégraphique."
Ainsi donc de ses rencontres vers de nouvelles tendances, dont celle de sortir de la "boîte noire" et aussi être ébranlée, elle revient avec avec des souvenirs plein sa besace ! Et pour nous, elle a deux découvertes à partager qui plongent les spectateurs dans des univers virtuels et très sensoriels. La première est " Mammary Mountain" (de Tara Baoth Mooney, Camille C. Baker et Maf'j Alvarez). Après ses mots de présentation, nous avons droit à la projection sur l'écran devant, d'une présentation vidéo sur cette oeuvre. Et comme une image vaut mille mots, nous découvrons les mots des artisans qui ont voulu entraîner les spectateurs à prendre la place "virtuellement", mais de façon fort crédible, d'une patiente qui passe une mammographie. Elle décrit le contexte de présentation et aussi ce qu'elle a vécu tout au long de cette expérience physique et virtuelle !
La vidéo présentée et les mots de sa part suite à cette expérience seront suivis de questions de quelques spectateurs qui permettent de mieux saisir la nature de ce type de rencontre !
Il s'en suit la présentation de la deuxième oeuvre, "Fragile Home", (de Ondřej Moravec et Victoria Lopukhina.). Avec cette proposition, nous allons ailleurs, mais dans des territoires pas plus faciles aussi, présentée aussi par une vidéo. Celui d'une maison en Ukraine avant et après un bombardement. C'est donc dans un salon que nous pourrons nous retrouver et que nous découvrons les éléments habituels à ce lieu, chat inclus ! Le but de cette oeuvre est de faire ressentir les effets de la guerre et le choc qui l'accompagne !
Deux propositions qui intègrent les spectateurs dans des territoires différents afin de les faire ressentir autrement et intensément, grâce à la réalité virtuelle. Et moi de me rappeler une expérience lors d'une visite au Festival Eureka durant laquelle j'avais marché (virtuellement) sur une petite poutre pas très large, mais surtout très haute dans les airs. Quelles sensations réelle j'avais ressenti dont celle de la peur et du vertige !
Le moment de conclure arrive après quelques questions des gens présents. Il s'en suit mon départ et de me mettre à penser à l'arrivée de la réalité virtuelle dans le monde chorégraphique. De cette chorégraphe qui a créé des propositions dans des lieux différents, je suis bien curieux de découvrir où irons ses pas créatifs dans le futur !
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