mercredi 18 décembre 2024

Sur mes pas (virtuels) à la rencontre des élèves de l'EDCM (à mi-parcours) et des finissant.es dans le Projet Fly !

 À défaut de pouvoir utiliser mon billet pour assister à la présentation sur place, je me suis replié sur la diffusion en ligne pour découvrir la première des deux soirées des gangs de l'EDCM. Au programme, trois propositions qui je le dis dès maintenant, avaient, toutes trois, un grand pouvoir évocateur. Ainsi donc, devant mon écran, je visionne, deux fois plutôt qu'une les trois propositions de la soirée.

                                                            Tirée du site de l'EDCM

D'abord, je découvre "The fall of the fool (La chûte du fou)" de Paco Ziel avec la gang de deuxième année (Ophélie Bégin, Laurianne Bergeron-Routhier, Lilly Bouvier, Nathan Buldakova, Coralie Caloz, Krystale Crockett, Julie Dupin, Livia Fortin, Elouan Gourvennec, Alikisia Ikauno, Mélhya Kilic-Pégourié, Stephania Koujelev, Fanny Labbé, Solveig Langlois, Fanny Laplanche, Mathis Mailloux, Elisa Martin, Oli Pedneault-Doucet, Olivier Péloquin, Noémie Pino-Buisson, Margaux Pommier, Marine Rausis, Regine Sénatus-Lange, Catherine Simard). 

De derrière ce drap, émerge un microcosme qui émerge de l'ombre. Des individus tout différemment vêtus, comme peuvent l'être leurs personnalités. Tout au long, les relations s'établissent et évoluent. Captivé, par les gestes qui m'amènent à leur suite, et aussi par ce que je vois, lorsqu'on a quelque chose de lourd sur le coeur. Un tableau à trois me fait dire "ouf" ! Et il y ce moment où l'on regarde ensemble ces souvenirs. 

Il s'en suit la proposition du projet "Fly" de création et de production, "Blueaille" du chorégraphe Mark Sampson, interprétée par les finissant.es récenté.es, Laura Brisson, Julianna Bryson, Émile de Vasconcelos-Taillefer, Clémence Dinard, Coralie Fortier et Charlotte Mégardon que je revoyais avec grand plaisir !

Ainsi donc face à ce fanion ou ce drapeau, comme face à leur destin, je suivrai leurs évolutions individuelles et collective face à un avenir coloré d'urgence. Avec des moments de lenteur toute retenue et d'autres, percutants, je peux ressentir (malgré la distance !), que la seule solution est de faire face, ensemble ! 

Le tout se termine avec "Pour perdre le monde" de Margie Gillis avec le retour sur scène de la gang de deuxième année. Dans cette histoire qui a pour moi une coloration biblique, j'y vois le destin d'un peuple. Et de le voir illustré par ce beau groupe, rend le message fort percutant. De cette proposition poétique qui utilise les draps et un "sol crevassé", je ressens bien ce que la chorégraphe voulait nous transmettre, soit "la dure réalité selon laquelle la moitié de la population mondiale serait constituée de réfugiéᐧes et que ce chiffre sera amené à augmenter". Et pour y arriver cette gang l'a amplifié par sa prestation. 

Au final, si ce n'est pas de "mon" siège en première rangée que j'ai pu apprécier ces trois propositions, la diffusion en ligne avec ses différentes perspectives m'a fait passer de très bons moments et découvrir de jeunes interprètes qui ont un bel avenir !

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