samedi 7 décembre 2024

Sur mes pas à la rencontre d'une sortie de résidence d'une oeuvre fort prometteuse d'Annie Gagnon dans le Studio Blanc du Wilder !

C'est par l'infolettre de L'Agora de la danse que j'ai appris que je pourrais assister à la sortie de résidence d'une oeuvre en création. Celle d'Annie Gagnon ( la chorégraphe de la ville de Québec !) qui passait la semaine dans notre ville pour faire évoluer sa création avec une partie de son équipe et qui sera présentée à Québec en mars prochain. Quelle belle occasion pour moi d'aller découvrir le travail d'une autre chorégraphe de la ville de Québec ! 

Mais commençons par le début, soit mon attente avant d'entrer dans le lieu de création et de présentation. Le temps de finaliser quelques éléments, nous pourrons entrer dans le studio Blanc. Et à cette rencontre, nous ne serons que quelque un.es à découvrir une trentaine de minutes de "Élégie II", interprétée par Cloé Arias, Marie-Chantale Béland, Léa Ratycz-Légaré et Ariane Voineau.

Pause

Si pour vous comme pour moi, le sens du mot "élégie" est quelque peu obscur, sachez qu'une rapide recherche sur le web, vous ferait découvrir la définition suivante : "Petit poème lyrique sur un sujet le plus souvent tendre et triste.", dixit Le Larousse. 

Fin de la pause

                                           Crédit: Llamaryon fournie par Annie Gagnon

À  mon entrée dans le studio, je peux prendre place sur l'une des chaises disposées devant le mur. Les présentations officielles faites, la chorégraphe nous informe de l'état d'avancement de sa création et que nous aurons droit à un extrait en évolution qui sera suivi d'un échange. Quelques précisions aussi du contexte de création de cette oeuvre qui a eu une première partie "filmique", because la pandémie. Enfin, la version finale sera présentée avec trois musicien.nes qui évolueront dans l'espace scénique (sans partitions !). 

Et dans ce studio, débute le tout par des moments fort "percutants" durant lesquels les corps des interprètes chutent. Dans ce que je découvre, je reconnais des moments "Dave St-Pierre".  Il s'en suit un tableau qui utilise des escabeaux, comme si individuellement, nous pensions espérer nous échapper d'un destin tragique, sinon fatal. Ainsi donc, après la catastrophe et la panique qui s'en est suivie, survient le réveil fort difficile pour un nouveau départ, coloré de désespoir et d'impuissance. Et puis arrive le "sauveur", dominant sur une haute plate-forme mobile. "Sauveur" dont le nom émerge en moi, suite à la découverte de sa gestuelle forte et affirmée. Nom que je partagerai dans la période d'échanges. Et le tout se termine, nous laissant toute la place à notre imagination pour envisager la suite. Ça j'aime ça !!!!

Voilà une proposition dans l'air du temps qui saura se percuter en nous. Je quitte le studio dans l'espoir de découvrir ici à Montréal la version finale qui a tout pour rejoindre un public fort nombreux ! Merci pour cette invitation gens de l'Agora de la Danse !

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