Mes rencontres avec elles ont beau se faire plus distancées depuis quelques temps, malgré tout lorsque je me suis présenté à la plus récente, "Carnets de voyages", c'est comme si la précédente était hier, tout proche. Et l'occasion était spéciale, "Les Intimistes" fêtaient leur deuxième anniversaire en présentant leur treizième chapitre. Comme quoi le chiffre treize peut résonner tout positivement !
Donc pour ce treizième chapitre, nous aurons droit chez L'éditeur Café (Rue St-Hubert au sud de Jean-Talon) à cinq versions, toutes différentes de carnets de voyage par Tania Arana, Audrey Lavigne, Vanessa Seiler, Laurence A. Perrault et Sandrine Quynh, avec en plus, leur liste de "Ce qui m'est arrivé de plus étonnant en voyage" et des réponses à leur question au public, "Avec qui vous ne partirez pas en voyage ?"
Tirée du site de "Les Intimistes"
Devant un auditoire avec plein de nouveaux venus, Sandrine les rassure, malgré que ce soit le treizième chapitre de leur périple dans leurs "confidences", ils s'y retrouveront. À cela, je suis d'accord, mais éclairés par les chapitres précédents, le tout prend une coloration différente, plus riche aussi. De ces épisodes de vie, il en est possible de brosser un tableau plus complet et surtout fort intéressant qui fait en sorte que le nom de leur collectif est encore plus vrai pour moi.
Donc, trêve de préambule et revenons sur les points marquants (mes points marquants, devrais-je plutôt écrire !) de cette soirée.
Le tout débute avec le retour au pays de Tanya Arana avec "Ce sera mieux plus tard". Un retour dans la ville (Alger) de sa mère patrie avec sa mère (et sa famille), coloré de ses m(is)ères, mais surtout coloré des souvenirs d'enfance et aromatisé des odeurs des orangers. Et au final, apprendre à choisir sa perspective, sage femme !
S'en suit Audrey Lavigne, avec "Mon camino" (ou ma route ou de mon interprétation personnelle, mon "chemin de vie") durant laquelle, elle nous entraîne dans sa fuite du métro, boulot, dodo pour prendre le Chemin de Compostelle. Après un début laborieux (lire ici dans la mauvaise direction sous la pluie !), elle nous amènera avec elle tout au long de son parcours, parsemé de rencontres de toutes sortes dont certaines ne manquent pas de "piquant". De ces occasions aussi de redécouvrir le privilège d'avoir un toit, mais aussi celui de découvrir un toi, fort cher ! Elle nous rappelle, fort sagement, que la destination est souvent plus secondaire et que le chemin parcouru et le sac porté. Nous pouvons découvrir, cette fois, comment ce chemin parcouru nous ramène à soi !
Et voilà Vanessa Seiler qui avec "Prendre son sac" et toute la famille avec des enfants peut réserver son lot de périls et de détours médicaux. Du récit de son voyage en famille en route vers le vieux continent dans l'hexagone, des préparatifs pour lesquels lequel le simple sac d'antan devient un souvenir nostalgique. De ce Paris qui n'est plus pareil à cette Provence colorée par une arête de poisson, nous suivons, compatissants, le parcours de la combattante voyageuse ! Dans son récit, je retiens les péripéties, mais aussi et surtout l'expression du propos !
Après leur liste de ce qui leur est arrivé d'étonnant en voyage, nous poursuivons avec "Mon été avec Rémi" de Laurence A. Perrault. De cet été en Gaspésie, durant lequel, elle a décidé de ne pas tenir kiosque de souvenirs, de reléguer les paysages en arrière-plan pour plutôt s'occuper d'un jeune garçon autiste, "le petit monstre" de sa mère Madame Houle. De Laurence en mission, impossible de ne pas être touché, comme encore aujourd'hui, elle-même l'est. Encore une fois, Laurence "tu me rentres dedans !".
Et, une fois remis de nos émotions, Sandrine Quynh, nous parle de son périple, "D'un pays à l'autre" pour devenir une star "famous" ! De ce qu'elle nous raconte de son passage à Montréal pour vivre l'expérience Kino et à New York, j'en retiens qu'elle a trouvé celui qui la décidera à revenir. Sandrine, toujours aussi intense, nous parle de son plus gros défi, "s'aimer soi-même" et de décider de choisir sa perspective "positive" ! Difficile de ne pas se rendre "drette là" la prendre dans mes bras, mais je sens qu'elle a ce qu'il faut pour aller droit devant avec son sourire et sa détermination.
Et puis arrive le dernier moment durant lequel nous découvrons les réponses des spectateurs ayant répondu à la question de la soirée. Les réponses sont tout azimut, mais sont relégués loin derrière les "confidences" de ces cinq femmes.
Une autre soirée réussie avec cinq membres de ce collectif qui m'a permis de compléter le portrait de cinq d'entre elles et pour cela merci mesdames ! Et à la prochaine, le 26 avril.
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