dimanche 9 novembre 2025

Sur mes pas "sur" la Passerelle 840 pour le "FESTIVAL DES GRADUÉ.ES", et en revenir fort ravi !

Mes pas depuis de nombreuses années se dirigent régulièrement rue Cherrier pour "arpenter" la Passerelle 840. 

Pause

Bon , si vous ne connaissez pas encore cet espace de diffusion sur lequel je reviens régulièrement, je vous en rappelle la présentation. "PASSERELLE 840 vise à encourager et à soutenir tous les étudiant.e.s de l’UQÀM qui portent un intérêt à la recherche et à l’expérimentation du mouvement." C'est un comité des personnes étudiantes du Département de danse de l'UQAM qui s'occupe de ces rencontres. 

Fin de la pause 

À ces rencontres, je m'y rend, toujours curieux de découvrir les propositions de ces jeunes qui ont tant à nous "dire". En ce mois de novembre, c'est pour découvrir "dissolving" de et avec Lucca Bella Stothers et Jeanne Tétreault, dans un premier temps et ensuite « Dans les bras de Soledad » de et avec Melina Pires. Je n'en serai pas à une première rencontre avec elles, donc bien curieux de découvrir leurs plus récentes créations.

Affiche de la proposition tirée du site FB de l'évènement

Arrivé tôt, par précaution, le temps (soit une trentaine de minutes) pour trouver un espace de stationnement pas trop loin, grève de STM oblige (!), je suis prêt à prendre place dans l'espace de présentation, comme plein d'autres personnes. Après les paroles d'accueil faites du haut de l'escalier, nous sommes invité.es à entrer dans le lieu de présentation et à prendre place sur une chaise à un des deux côtés.

Déjà présentes, les deux interprètes sont l'une face à mon côté et l'autre face au côté opposé. Rapidement, je remarque la symétrie du noir et du blanc de leurs vêtements. C'est dans le silence et l'immobilité que le tout débute, comme s'il était important de se déposer dans le lieu ici et maintenant. Et puis, tout aussi en symétrie, les mouvements émergent de leurs corps pour m'entraîner dans une belle illustration de la force d'une dualité complémentaire et symétrique !

Pour citer leur texte de présentation "Dans celle-ci, les 2 interprètes oscillent entre rigidité et élasticité. C’est une pièce qui chavire beaucoup, basculant d’un état à un autre, creusant les interstices. Elle est empreinte de contradictions, mais aussi enracinée dans les zones floues. Laissez-vous envelopper ou secouer par ses oppositions." Je trouve intéressant de constater que leur propos porte sur les "oppositions", tandis que moi, j'y ai vu de la complémentarité ! Encore un exemple de mes plaisirs de spectateur que d'y trouver mon sens à ce que je découvre devant moi ! Une fois les applaudissements faits, nous sommes invité.es à quitter la salle pour replacer le lieu pour « Dans les bras de Soledad », la proposition de Melina Pires.

Autre pause

"soledad", je le concède, je n'en connaissais pas le sens avant. Mais une courte recherche, m'a permis de le découvrir et en français, cela veut dire solitude.

Fin de l'autre pause

Affiche de la proposition tirée du site FB de l'évènement

De retour, c'est d'un seul côté que nous serons tout.es pour découvrir la suite. Curieux, je regarde derrière moi et je découvre au début de l'allée centrale, une forme humaine enveloppée par un "tas" de vêtements ou plutôt de textile. Le moment venu, de derrière nous, elle se dirige là devant, "vers son destin" ! Dans la description, c'est écrit, "Un voyage intime et universel d’acceptation et de réconciliation.". Sans vouloir divulgacher, dans ce qui suivra, ce sont ses pas et ses mouvements vers sa libération que je vois et qui me captive. Ce qui est néanmoins fort compatible avec la description officielle ! Un détail, peut-être ou peut-être pas, qui m'attire est son regard déployé, une fois le visage libéré du tissus. Dans ce que viens de découvrir, je sens encore la thématique de parcours et de libération de Melina, inspirante pour elle et intéressante pour nous, que j'avais apprécié dans entre autre, "Cactus" présentée aussi à Passerelle 840, il y a quelques années (au printemps 2022).

Le tout se termine avec les applaudissements bien mérités et moi, je quitte fort heureux d'avoir découvert deux propositions, riches en sens, en propos et en mouvements aussi. Et dans l'espoir d'en revoir une autre version plus longue et élaborée dans un autre lieu de diffusion, parce que les deux le mériteraient bien !

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