lundi 21 octobre 2024

Sur mes pas à "Cité Ouverte #4" pour en voir "de toutes les couleurs" !

 À cette "Cité Ouverte #4", concoctée par Thomas Duret, mes pas m'ont amené à la Cité-des-Hospitalières en transition par un vendredi soir. Pour ma part, j'en étais à ma deuxième fois et tout aussi curieux de découvrir les huit propositions au programme qui je le sais maintenant m'amèneront dans différents territoires artistiques surprenants dont en danse. 

Affiche de la soirée tirée du site FB de l'évènement

Mais, commençons par le début, soit mon arrivée à la porte extérieur, où en attente pour entrer, je peux faire la rencontre de personnes intéressantes. "La porte s'ouvre" et je peux me diriger au lieu d'accueil où se trouve l'organisateur de la soirée, Thomas Duret, en pleine action pour les derniers préparatifs. Une fois le lieu plein de monde, il nous donne différentes informations, dont celle que la soirée sera séparée en deux parties avec une pause au milieu et aussi à quoi servira les contributions volontaires recueillies. Une des propositions est pour public très restreint, soit une personne à la fois, à découvrir avant le début officiel ou pendant la pause. Et moi, aux aguets, je me manifeste et je pourrai m'y rendre rapidement. 

C'est donc dans une cabine téléphonique dans le corridor du lieu que ma soirée débute officiellement pour aller à la découverte d'un "solo" intimiste de Molly Siboulet-Ryan. Et pour cette rencontre, je mets des écouteurs pour "recevoir" en toute intimité les confidences de celle qui me parle. Je ressors de cette cabine quelque peu décontenancé pour revenir dans l'espace commun.

Pause, 

La structure de la soirée est particulière, en ce sens, que nous sommes libres de prendre place dans un local dont la porte ouverte, jusqu'à ce que le lieu soit "plein". Rempli à notre arrivée, pas grave, juste à se diriger vers un autre. 

Fin de la pause

Le "go" donné, je me rends avec d'autres vers la salle de bain pour assister à une performance poétique (telle que décrite) de Robie Schuler. Une fois en place dans l'espace indiqué, face aux cabinets, nous attendons jusqu'à ce qu'elle sorte pour entreprendre, ce qui me semble, un rituel, incluant l'eau qui tente de laver, de la glace qui tente d'éveiller et au final, une lampe U.V. qui elle nous révèle des propos troublants inscrits sur son corps pour enfin nous quitter !

Le klaxon résonnant, cela nous indique que le moment est venu de nous déplacer et je moi je me dirige vers un local vers le milieu du corridor pour prendre place autour d'une table. C'est à une projection vidéo et sonore de Marwan Sekkat au fond de la salle que nous sommes convié.es. Le moment venu, le mur s'illumine de projections d'abord intrigantes et surprenantes, accompagnées par une musique intrigante. Mais qu'est-ce que c'est, je me demande ? Il me semble que devant moi il y a des êtres microscopiques qui se présentent avec parfois des indications écrites que je peine à capter. Et le tout se termine doucement !

Prochaine destination, une salle au fond pour assister à une proposition théâtrale des "Productions des Trois Petites Vieilles" dont deux sont déjà là à nous accueillir. Le moment venu, débute une oeuvre sur un enjeu fort actuel, soit celui de l'itinérance. De cette femme , nous apprenons ce qui l'a causé et aussi des démarches, toutes graduelles pour l'en sortir. Une oeuvre touchante avec une finale qui fait du bien !

Prochaine destination, dernière de la première partie, dans la grande salle du fond, pour découvrir une proposition chorégraphique du tout nouveau Collectif Épicentre (Chanel Cheiban et Sofia El Iraki). Elles nous présentent un extrait d'une proposition plus longue qui est empreinte de nostalgie accompagnant les souvenirs d'enfance. Tout au long, je me suis laissé porter par leurs mouvements fort beaux jusqu'à leur départ, laissant derrière des souvenirs. Note à moi-même, je veux être là, lorsque la proposition complète sera présentée. 

Fin de la première partie et petite pause avant la suite composée de trois oeuvres. 

Et le moment venu, je me dirige avec d'autres sur la terrasse extérieure pour aller une rencontre surprenante et fort imaginative. À notre arrivée sur la terrasse, nous sommes dirigés par Emma Sfez, celle qui performera, vers un des sièges face au mur. Le moment venu, elle nous déballe "son sac" et nous en présente le contenu fort riche, comme comme pour se présenter à nous. Une fois les agendas trouvés, elle s'assoit et nous demande de lui fournir trois dates (de calendrier) et elle les prend en note. Il s'en suit la recherche des mots en lien à des épisodes de vie associés à chacune de ces dates. Pour l'une d'elles, il y a une soirée de karaoké. Le temps le permettant, nous aurons droit à une quatrième date, celle du 31 décembre. Voilà une belle proposition dont j'ai particulièrement apprécié la forme et aussi le contenu. Je serais resté encore pour l'écouter, mais le klaxon a retenti !!!

Prochaine destination, la salle de conférence où nous sommes accuilli.es par Besse Léveillé qui nous invite à prendre place autour de la table où se trouve des objets intrigants ! Une fois le moment de débuter, nous sommes informé.es que c'est à une rencontre quelque peu différente que nous avons droit. Nous aurons à découvrir des zines sous des formes toutes artisanales. Donc, je tends le bras pour en prendre un qui tout délicatement, je déplie. Pour la suite, nous nous les passerons ! Même si je ne suis pas amateur de la "chose", il en reste que le parcours littéraire que je découvre m'amuse.

Et pour finir la soirée, je me dirige dans la grande salle pour la dernière proposition de la soirée, soit un duo de danse interprété par Ines Chiha et Bashir Al Mahayni. Contrairement au duo précédent (Chanel et Sofia), eux je ne les avais jamais vu, curieux le spectateur ! Nos sommes informés que nous verrons un extrait d'une proposition à venir, "Colapse" ! Et ce qui suivra est tout à fait à l'image de ce titre parce que l'extrait de dix minutes est très physique, sinon brutal. Voilà une proposition captivante et intense qui doit laisser des traces sur leurs corps, mais certainement des traces dans la tête de celles et ceux qui la découvre. En sortant de la salle, je me demande comment il leur serait possible de conserver cette intensité physique durant une prestation plus longue. À ma question, je devrai attendre, mais d'ici là je reste aux aguets !

Et pour une dernière fois de la soirée, mes pas foulent le corridor, cette fois vers la sortie avec une satisfaction d'avoir fait plusieurs belles découvertes et curieux aussi comment certains de ses extraits de dix minutes deviendront !

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