Si en ce vendredi soir, mes pas me portaient jusqu'à un lieu nouveau pour moi, soit "Espace transmission" (lieu de diffusion récemment ouvert), celle que y fera une prestation, ça n'était pas du tout le cas. En effet, vers une prestation de Claudia Chan Tak, je n'en calcule plus le nombre ! Parmi tout ce que j'ai pu découvrir d'elle tout au long de ces dernières années, les propositions qui prennent racines dans ses origines sud asiatiques et malgaches, sont toujours fort touchantes dont celle il y a quelques années "Moi, petite Malgache-chinoise", présentée au MAI en décembre 2016.
Affiche de la soirée tirée du site de l'Espace pour la vieEt en cette soirée, suite à une résidence de six mois à l'Insectarium, elle nous proposait une soirée tout public, soit "La nostalgie du papillon malgache" dans un lieu fort approprié qui avait à mes yeux, des allures de cocon ! Arrivé à l'avance, j'ai tout le temps de faire le tour des lieux, de découvrir des éléments exposés et de trouver "ma" place tout proche du lieu de prestation dans lequel elle se prépare tout solennellement. Peu à peu le temps passe et le lieu, transformé et fort accueillant se remplit d'un public fort diversifié avec bon nombre de jeunes enfants. La prestation étant gratuite, voilà une belle occasion pour les parents qui en ont manifestement profité !
Le moment venu, l'ombre se dissipe et les musiciens sur fond de chants d'insectes se font entendre pour débuter cette rencontre qui se déclinera en différentes parties toutes solennelles parsemées de moments magiques. Tout au long, avec des transitions musicales, elle se transformera par des mutations vestimentaires, d'une robe rouge à une autre noire par un rituel ! Se joindra à elle, en plus des deux musiciens (Jackson Jaojoby et Benjamin Kamino), quatre femmes qui effectueront un rituel fort captivant ! Et lorsqu'elle se dirige tout devant pour s'insérer dans ses habits dominant l'espace, il y a de la magie dans la place. Difficile, sinon impossible de traduire en mots la poésie de ses gestes tout comme la relation symbiotique avec autant les insectes de Madagascar (qu'elle a découvert durant sa résidence à l'Insectarium) que les souvenirs familiaux, sinon que de les ressentir. Le tout terminé, tel un papillon de nuit, je reviens à la maison !
Au final, une rencontre riche autant par sa forme que par son aspect fort solennel, merci Claudia de ce partage !
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