En cette semaine trop fortement chargée en propositions chorégraphiques et que les choix sont déchirants, en ce jeudi soir, mes pas me portent jusqu'au Wilder pour découvrir "Wahsipekuk: Au-delà des montagnes" de et avec Ivanie Aubin-Malo, accompagnée musicalement sur scène par Julian Rice.
Pause
Avec Ivanie, j'en suis rendu à plusieurs rencontres (juste un court survol sur ce blogue pourra le confirmer !) et elles ont été toujours fort belles et surtout marquantes. Encore en tête, notre rencontre "Osez ! en solo" dans un parc de Montréal. Durant sa prestation, juste au bon moment, une volée d'oies est passée au-dessus de nous et elles ont répondu fort bellement à ses gestes en carcardant.
Fin de la pause
Arrivé un peu juste, les dieux de la danse sont bons pour moi et c'est en première rangée que je peux trouver mon siège. Ayant assisté à la rencontre "Midi-Coulisses" organisée quelques temps avant la présentation de ce que je verrai, je n'avais aucun doute que cette fois ci aussi que cette rencontre, elle le serait, fort marquante! De ma place, tout en haut dans l'espace scénique, se trouve suspendu, une sculpture, celle d'un bassin humain, comme on nous l'avait appris lors du "Midi-Coulisses".
Crédit Vickie Grondin tirée du site de l'Agora de la DanseLe moment venu, dans ce lieu devenu tout noir, nous attendons ! Et elle arrive s'exprimant dans sa langue. Si je ne comprends pas ce qu'elle nous raconte, il en reste que la mélodie de sa voix, à teneur universelle, et son sourire me rejoignent et brise la fine couche de glace entre elle et nous. Dans ce qui suivra, je suis entraîné dans son monde, avec ses mouvements et ses paroles dont cette phrase, ouf (!) qui résonnent fort en moi, "Les montagnes ne nous séparent pas, elles sont à surmonter".
Utilisant fort brillamment la technologie, nous avons droit aussi à une plongée dans l'eau qui me fait retenir mon souffle. Il y a aussi cette sculpture qui descend et se sépare pour se métamorphoser dans ce lieu. Au final, difficile de rendre justice à cette rencontre tout aussi intense que marquante qui se termine avec un appel à se joindre à elle, appel qui sera entendu par certain.es !
Ainsi donc, encore une fois, Ivanie a réussi à provoquer une rencontre fort riche entre nous (spectateurices) et elle et son univers. Et en cette semaine CINARS, j'espère que les diffuseurs dans la salle l'inviteront dans leurs salles pour que cette rencontre puisse se faire avec le plus grand nombre !
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