mercredi 27 novembre 2024

Sur mes pas à l'Usine C pour découvrir "Anatomie d'un suicide", version Brigitte Poupart !

 Lorsque j'ai pris connaissance de la programmation de l'Usine C, rapidement les propositions danse, j'ai pris mon billet. Lorsque j'ai vu la proposition mise en scène par Brigitte Poupart, "Anatomie d'un suicide", tout aussi rapidement, mon billet fut pris. 

                                            Crédit: Niklasss Hamann tirée du site de l'Usine C

Voilà donc pourquoi en ce mardi soir, mes pas m'amènent jusqu'à l'Usine C avec un hall fort achalandé ! Et lorsque les portes de la salle s'ouvrent, je me dirige tout en bas à "mon" siège en première rangée devant un espace scénique fort sombre. Malgré tout, je découvre que cet espace est tout "aqueux" ! Oui, oui, recouverte d'une "bonne épaisseur d'eau !

Pause

C'est de mémoire, la deuxième fois à cet endroit que la "matière aqueuse" accompagne une proposition. Et de mémoire encore, jamais ailleurs, je ne l'ai vu !

Fin de la pause

Le moment venu, débute cette histoire, oups (!), plutôt ces histoires qui s'entrecoupent. Le tout débute avec cette femme qui je le découvrirai graduellement est habitée par un mal-être. Dans ce qui suit, les tableaux s'enchaînent et entre eux, les transitions visuelles de Ryoichi Kurokawa) sont toutes aussi époustouflantes que percutantes. Durant un tableau, il peut y avoir jusqu'à trois endroits où se passent de l'action. Il y a eu des moments que je me pensais à un match de tennis, déplaçant mon regard de gauche à droite à gauche à droite ! Mais soyez rassuré.es, l'effort en valait la peine et la synchronisation de certaines répliques est impressionnante !

Peu à peu, je découvre les liens et les relations entre les différents personnages qui évoluent les deux pieds dans l'eau et pas juste. Le plaisir est à la hauteur de l'effort même si je ne suis pas certain d'avoir tout saisi les relations entre eux et elles ! Il en reste que ces histoires sont très bien portées par Sarianne Cormier, Amélie Dallaire, Larissa Corriveau, Renaud Lacelle-Bourdon, Jean-Francois Nadeau, Guillermina Kerwin, Louis Carrière, Marine Johnson, Marie Bernier et Alexis Lefebvre.

Une fois le tout complété et les applaudissements fort bien mérités, mes pas me ramènent à la maison. Chemin faisant, j'ai la chance d'échanger mes perspectives avec mon voisin spectateur de gauche. Ce qui me permet de confirmer ou de corriger certaines perceptions, tout en se confirmant que ce que nous venions de découvrir était mémorable. Merci Brigitte Poupart ! 

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