lundi 8 décembre 2025

Sur mes pas à la soirée "Short&Sweet: Dedications" à La Sala Rossa !

 Mon agenda était chargé en ce vendredi soir, avec deux propositions au programme. Il y avait d'abord ma rencontre avec la gang du Département de danse pour découvrir leur version de "DOGS RISING" de Clara Furey, sur laquelle je suis déjà revenue et ensuite à quelques kilomètres de là (2,4 plus précisément), la soirée "Short&Sweet: Dedications" à la Sala Rossa. 

                                                     Affiche de la soirée tirée de son site FB

C'est donc avec des pas fort actifs que j'ai franchi la distance entre les deux lieux, tout juste à temps pour les mots d'ouverture, mais pas assez pour trouver une place assise. Pas grave, je suis là ! Quoiqu'une âme charitable, me laissera son siège à mi parcours de la soirée.

Les soirées "Short&Sweet", organisées par Sasha Kleinplatz et Andrew Tay, sont, je le rappelle des soirées durant lesquelles les artistes disposent de trois minutes pour présenter leur numéro et après ces trois minutes, lumière et son sont coupés. La dernière fois que j'y avais assisté, en mars 2020, j'avais adoré ! Donc pas question de rater cette fois ! Voilà pourquoi, mes pas étaient fort motivés pour s'y rendre ! Au programme de la soirée, pour moi, des noms connus et d'autres pas du tout. Je vous en donne la liste:  Alia As' Sadiq, Achraf El Abed, Nindy Banks, Sophie Corriveau, Fran Chudnoff, Mara Dupas, Thomas Duret, Cai Glover, Liam Gover, Winnie Ho, Hanako Hoshimi-Caines, Camille Huang, Lara Kramer, Michael Martini, Jontae McCrory, Lilia Mestre, Dana Michel, Neo, Claire Pearl, Emile Pineault, Satinée, Claudia Chan Tak, Sovann Rochon-Prom Tep, Jacob Wren.

C'est donc à vingt-cinq courtes performances que nous aurons droit et encore cette fois, je ne reviendrai pas sur chacune, d'autant que mon calepin et mon crayon sont restés bien sagement dans mon sac.

Il en reste que je vous en partage quelques moments dont certains rendent ce type de soirée mémorable. Le tout a débuté par la performance de Thomas Duret, fidèle à lui-même nous indique ce qu'il ne veut pas être avant de construire sa forteresse gonflable. Sophie Corriveau nous amène dans de tout autre territoires familiaux, fort touchants. Mara Dupas, toute mystérieuse, investie d'abord la scène pour ensuite venir à nous ! Le moment le plus surprenant de la soirée nous est donné Sovann Rochon-Prom Tep qui, de dos, nous propose deux fesses fort volubiles ! Il y a eu aussi, les moments politiques de Claudia Chan Tak en appui à son peuple de Madagascar ! Il y aura aussi celle (Camille Huang, il me semble) qui complétera ses moments avec du body surfing dans la salle ! Je pourrais poursuivre, mais je m'arrête ici avec la dernière proposition de la soirée avec Winnie Ho (probablement planifiée pour être en toute fin), qui avec sa complice, ont parsemé la scène de débris de gâteaux dans un rituel déjanté!

Il en reste qu'encore une fois, j'ai beaucoup aimé. Impossible de ne pas apprécier la diversité et l'imagination des artistes lorsque libéré de toutes contraintes, sauf de celle du temps, évidemment ! Et pourquoi pas espérer qu'encore une autre fois, Sasha et Andrew en organiseront une autre !

dimanche 7 décembre 2025

Sur mes pas au Département de danse de l'UQAM pour découvrir "DOGS RISING" de Clara Furey par les personnes étudiantes de l'UQAM !

 Voilà une rencontre que je n'aurais pas voulu rater et ce pour deux raisons. D'abord parce que, ce seront  les pas sur scène de "ma" gang de l'UQAM, et ensuite, cette oeuvre de Clara Furey, je l'avais raté !

                                            Affiche de la soirée. Crédit: Baco Lepage-Acosta

Ainsi donc en ce vendredi soir pas si froid, mes pas se dirigent jusqu'au 840 rue Cherrier pour y être gentiment accueilli et monter tout en haut (par ces majestueux escaliers !) pour attendre l'ouverture des portes. Le moment venu, les portes s'ouvrent et je peux me diriger vers "mon" siège en première rangée. Et puis le lieu se remplit et Caroline Laurin-Beaucage ( Directrice de l’unité des programmes de premier cycle (baccalauréats en danse)) nous adresse les paroles d'accueil ! 

Et puis, le tout débute avec l'arrivée des interprètes, soit la cohorte de troisième année, Gabrielle Charlebois, Antea Chintoh, Antonia Duplenschi, Julia Fafard, Mary-Celeste Flores Zapata, Fannie Lahaye, Roxane Larose-Gra, Jade Leblanc, Florence Létourneau, Lula Mengual, Anielka Oliva-Ruiz, Christèle Pegeurro, Adélie Poulin-Coulombe, Alexia Richard, Alexandre Rival, Gabrielle Rodriguez Rosal, Leïla Thiffault-Hébert, Valérie Thouin et Kevin Andres Tilleria Acevedo.

Pour ouvrir le tout, il y a les mouvements qui captent mon attention et qui me captivent, soit les hochements d'épaule de deux interprètes qui m'amènent dans une attitude de réception tout attentive. Dans ce qui suivra avec une partie de la gang sur les côtés, il y a ce qui était annoncé, ""DOGS RISING" explore la vibration intime du corps. Les interprètes, en alternance, orbitent dans une spirale hypnotique, traversée par des ondes qui résonnent dans l’ossature.". Rarement toute la gang en mouvements ensemble, je découvre les relations qui s'établissent, de proche ou de plus loin, et ce même si elles se font entre interprètes avec des couleurs de costumes différents. Je me laisse porter par les pulsations, les impulsions et les pulsions présentées en différentes variations et avec intensité. Je constate aussi que tout au long, les sourires s'échangent entre eux ! Sourires aussi présents lors du dernier tour de piste durant lequel se forment trois groupes de même couleur.

Je résumerai mes impressions, suite à ces moments, comme celui qui a lu un poème et qui s'est laissé porter par le sens des rimes et la musicalité des mots et la performance de cette belle gang !

vendredi 5 décembre 2025

Sur mes pas à une rencontre d'une artiste à l'Agora de la Danse qui a tout d'un coup de foudre !

Bon avec ce titre, je mets la barre haute, mais soyez rassuré.es, je la franchirai avec ce texte. Ainsi donc, lorsque mes pas me portent jusqu'au Wilder pour assister à la dernière proposition de cette année de la gang de l'Agora de la Danse, je n'avais rien lu sur la proposition à venir, sinon le nom de la chorégraphe interprète, Soraïda Caron. Ce nom résonnait quelque peu en moi, mais pas moyen de trouver un souvenir tangible. 

                                    Crédit Mathieu Prezelin tirée du site de l'Agora de la Danse

Me voilà donc à la porte de l'Espace Bleu avec plein de gens du milieu autour de moi. Le moment venu, je prend place sur "mon" siège en première rangée pendant qu'autour de moi plein de monde trouve le leur. Devant, un espace scénique avec un espace par terre, blanc, un espace sur un mur, blanc aussi et enfin, une table blanche aussi.

Le  moment venu, arrive Soraïda Caron qui dans les moments qui suivront investira le lieu pour nous entraîner dans "Les Petits désordres" qui s'avèrent être une incursion dans son intimité. Avec une performance théâtrale et chorégraphique aussi, fort belle, elle capte mon attention et vient me toucher droit au coeur. 

Elle nous présente son parcours de vie, avec son adoption et son arrivée dans son pays d'adoption dans un des beaux coins de notre province dans le bas du fleuve. Tout au long, cette table, lui sert de partenaire, mais pas seulement. Aussi de point d'appui à son récit. Je dois l'avouer, je suis tout autant touché que captivé ! Et puis le tout se termine de façon fort belle. 

Parce que c'est jeudi soir, il y a la rencontre d'après représentation animée par Karla Etienne. Et ma rencontre avec Soraïda se poursuit. Impossible de ne pas apprécier sa façon fort expressive de répondre aux questions, dont la mienne qui portait sur la symbolique et l'importance de la table très présente tout au long ! Et cette table, fort solide, je l'apprendrai, est à elle ! Je reviens conquis de cette rencontre qui a eu, pour moi, tout d'un coup de foudre.

Question de mieux la connaître, une recherche sur le Web m'amène sur une vidéo sur You Tube qui m'a permis de mieux la connaître, confirmant mes impressions sur elle. Et je vous propose de la découvrir en suivant ce lien. 

https://www.youtube.com/watch?v=FSkm0tI7MZo

 

jeudi 4 décembre 2025

Sur mes pas au La Chapelle pour être "désorienté" (!) par "Use et abuse" !

 Il y a un certain temps que mes pas ne m'avaient porté jusqu'à la porte du La Chapelle ! Et profitant d'une éclaircie dans mon agenda, je pourrai découvrir "Use et abuse" du duo Alix Dufresne et Christian Lapointe. Et pour moi, cela sera une première rencontre avec ce duo. Quelque peu informé avant de m'y rendre du sujet de la proposition à venir, je garde bien en tête l'information suivante,  elle et lui "s’emparent de la vidéo-conférence intitulée, Comment l’industrie culturelle use et abuse de l’art donnée par le philosophe Alain Deneault en 2021 et tirée de son livre L'économie esthétique."

                                        Crédit Maxim Paré Fortin tirée du site du La Chapelle

Ainsi donc, bien assis sur "mon" siège en première rangée, je ne vois rien dans l'espace scénique, sauf une console, côté cour! Et puis lui (Christian Lapointe), apparait discrètement derrière la console pour ensuite procéder de façon pas du tout discrète à l'installation des lieux. Est-ce le début de la représentation ???? Et sur l'écran derrière nous apparait deux informations, "une représentation jamais répétée" et que la durée est de 50 minutes (le hall d'entrée indiquait 60 minutes !). Et puis, il se met à courir pendant que de la musique se fait entendre.

Difficile de bien décrire ce qui suivra, suite au début de la vidéo-conférence avec la présentation de la conférence sur l'écran arrière et de la prise de possession de l'espace scénique par les deux complices. Tout au long, je serai intrigué et captivé par cet étrange amalgame que je serais aussi tenté de qualifier d'iconoclaste, de mouvements devant moi et de conférence (d'Alain Deneault) qu'Alix Dufresne reprend à son compte par intermittences. Je dois souvent choisir et cela est difficile. Il y a d'une part, ce propos fort intéressant et instructif sur les différents liens entre l'art et l'économie et d'autre part, les déplacements et les métamorphoses des deux complices. Mon attention butine d'un à l'autre, résistant à la tentation de ne me concentrer que sur un seul. Et lorsque le tout se termine de façon fort surprenante, avec deux micros sur pied sous leur projecteur, un silence autour de moi se fait. Qu'est ce que l'on attend de nous ? Et puis reviennent sur scène les deux artistes pour recevoir les applaudissements.

Encore une fois le La Chapelle, me propose une oeuvre qui me sort de mes sentiers battus et avec en bonus une fort belle et surprenante réflexion sur le mon de de l'art !

Pour les intéressé.es, un article fort intéressant sur cette oeuvre sur le site du Devoir signé par Sophie Pouliot (https://www.ledevoir.com/culture/theatre/937908/use-abuse-art-mutinerie).

lundi 1 décembre 2025

Sur mes pas à la rencontre de "RÉSONANCES, Les chansons inoubliables des reines de la pop" !

 En cette fin d'après-midi d'un dimanche grisâtre, mes pas en bonne compagnie se dirigent dans le nord-est de Montréal, jusqu'à l'église Saint-René-Goupil pour assister à l'événement, "hors les murs", présenté dans le cadre de la programmation de la commissaire en résidence, Claudia Chan Tak. À ce type de rencontre, j'en étais pas à une première fois et, toujours, j'en suis revenu fort heureux. Et sans vouloir divulgacher, cette fois ne fera pas exception. Mais commençons par le début, soit notre arrivée à l'église et y être fort bien accueilli et ensuite nous diriger sur un des bancs d'église proche du devant. Peu à peu, le lieu se remplit et le moment venu, la personne responsable de la Maison de la culture s'adresse à nous pour "mettre la table" à ce qui suivra, concocté par Claudia Chan Tak et Rich Ly. 


                                            Crédit Drea Xu tirée du site de l'évènement

Au programme, entre autres des morceaux de divas telles Céline Dion, Whitney Houston et Mariah Carey, mais pas seulement. Et puis arrive sur scène les trois chanteuses, Cristine Toca qui a participé la "La voix" en 2019, Drea Xù et Van Pham, accompagnées au piano par Daniel Luo. Rapidement, nous sommes entraîné.es dans l'univers des reines de la pop. Tout au long, les voix s'additionnent et s'assemblent, mais aussi s'envolent et virevoltent !

Il aura aussi les moments, durant lesquels seules, avec une à la guitare et une autre au clavier, elles nous proposent des chansons d'ici ! Et aussi les moments, tellement beaux, avec Daniel Luo au piano et Ran Wang au guzheng (instrument traditionnel chinois à cordes pincées, caractérisée par sa longue caisse de résonance en bois de paulownia et ses cordes fixées par des chevalets mobiles). 

Pause

C'était notre deuxième fois en peu de temps avec Ran Wang et son instrument. Impossible de ne pas apprécier ce que elle et son instrument nous propose !

Fin de la pause

 Et puis aussi le moment, durant lequel elle viennent vers nous pour chanter. 

Au final, ma blonde et moi, sommes unanimes, quels bons moments durant lesquels nous nous sommes envolés sur les ailes de ces chansons tellement bien interprétées ! Je dois l'avouer, c'est parce que Claudia en était l'instigatrice, mais une prochaine fois, si ce groupe est au programme, nous y retournerons, pour peu que cela soit sur l'Île de Montréal !

samedi 29 novembre 2025

Sur mes pas au spectacle 30e anniversaire de la Fanfare Pourpour au Théâtre Outremont et découvrir "Ce que nous sommes" !

 Il y a près de vingt ans, j'allais, pour une première fois, à la rencontre de la Fanfare Pourpour (juillet 2016) qui avec les Soeurs Schmutt (Élodie et Séverine Lombardo) dans le Parc Lafontaine. Depuis quelques autres rencontres avec toujours autant de plaisir. Donc, lorsque leur spectacle 30e anniversaire est apparu sur mon radar, j'ai dit oui, sans hésitation !

                                                                      Affiche de la soirée

Ainsi donc, en bonne compagnie, mes pas se rendent en ce vendredi soir de toute fin de novembre jusqu'au Théâtre Outremont pour y assister. Et c'est de nos sièges en première rangée que nous attendons le début de ce concert, avec plein de monde dans l'endroit. La famille Pourpour, c'est une grande famille de musicien.nes et en cette soirée, la famille comptera vingt et un, soient, Luzio Altobelli accordéon, marimba, piano, Lou Babin accordéon, Marie Soleil Bélanger violon, erhu, Guido Del Fabbro violon, Zoé Dumais violon, Loïc Dumais guitare, guitare électrique, Luc Proulx guitare, Némo Venba banjo, guitare électrique, Guillaume Bourque clarinette, clarinette basse, Pierre Emmanuel Poizat clarinette, clarinette basse, Jean Derome sax alto, sax baryton, flûte, Stéphane Ménard sax ténor, sax baryton, Damian Nisenson sax alto, Claude Vendette sax ténor, flûte, Guillaume Garant trompette, Jean Sabourin trompette basse, Julie Houle tuba, Alexis Dumais contrebasse, piano, Jacques Duguay grosse caisse, Nicolas Letarte Bersianik caisse claire et Pierre Tanguay percussions. Bon OK, la liste est longue, mais chacun.e mérite d'être nommé.e !

Le moment venu, tout le monde se met en place et la soirée débute avec dix-huit pièces au programme, sans compter les rappels de la fin et aussi un fort beau montage photos, projetés en grand sur l'écran derrière la scène qui retrace des moments de la fanfare. Si de mon siège en première rangée, je ne peux voir tous les membres de la fanfare, la musique, mais aussi l'énergie de cette gang, ça je les perçois bien.

Rapidement, nous sommes amené.es ailleurs, dans une autre époque aussi. Des morceaux riches avec certains qui nous sont présentés en crescendo, montrant la force du groupe. À tour de rôle et parfois plus qu'une fois, un interprète est mis en valeur. Il y aura aussi le moment où le chanteur Bori viendra chanter, le tout présenté par Zoé Dumais qui nous explique que cette chanson a été composée pour dénoncer les changements climatiques. Et aussi être porté par les balades tout au long. 

Le temps passe vite et vers la fin, nous sommes invités à danser et plein de jeunes viendront proche de moi au pied de la scène pour fêter, cela se sent. Moi qui les avait découvert par l'entremise de la danse, voilà un juste retour des choses. Il y aura aussi le "bonne fête" à Lou Babin, membre fondatrice de la fanfare. Souvent je me fais la remarque intérieure à propos de la cohésion du groupe qui j'en suis convaincu, doit demander beaucoup de travail !

En ce début d'hiver. nous en ressortons le soleil plein la tête et le coeur et ce n'est pas l'interruption du service sur la ligne bleue qui mettra des nuages sur cette belle soirée ! Longue vie à la Fanfare Pourpour !

vendredi 28 novembre 2025

Sur mes pas à l'Espace Libre pour revoir et être encore touché par "Un-nevering" de Thea Patterson !

 Lorsque mes pas en ce jeudi soir me portent jusqu'à l'Espace Libre, c'était pour découvrir la version finale de "Un-nevering" de Thea Patterson. Autant la première fois, au CCOV, il y a un peu plus de trois ans et que plus récemment chez Parbleux (en 2023), j'ai toujours été touché par la force des symboles que j'y découvrais.

                                            Affiche de l'oeuvre tirée du site de l'Espace Libre

Pause

Je rappelle ici le thème de cette proposition tel que donné sur le site de l'Espace Libre, "Un-nevering, de la chorégraphe Thea Patterson, est né de la disparition de son partenaire de vie et collaborateur artistique Jeremy Gordaneer."

Fin de la pause

Le moment venu, la porte s'ouvre et une fois dans la place, je découvre l'espace avec une disposition particulière (différente de mes fois précédentes) en V. Je trouve ma place, je peux observer les trois interprètes (Thea Patterson, Rachel Harris et Elinor Fueter) en plein travail, disposant sur le sol de petites planchettes de bois qui représentent pour moi, des épisodes de vie qui assemblés indiquent l'importance de ces petits et grands gestes quotidiens et la richesse d'une vie commune !

Et puis arrive Félix-Antoine Boutin (directeur artistique et codirecteur général) qui s'adresse à nous pour entre autres nous présenter ce qui suivra. Et puis s'en suivent ces paroles, tellement forte pour moi, dont "la présence de l'absence et l'absence de la présence", dont je médite encore la dualité fort porteuse du sens de ces mots !

En douceur tout au long, cet assemblage de bois sera modifié, déplacé, remisé pour finalement servir de matière à être ensemble. Si la trame narrative s'appuie sur ces morceaux de bois, il y a bien d'autres éléments matériels tels que cette tête enrobée de noir qui traîne ses idées noires (représentées par de lourdes boules noires). Ce tableau aussi, durant lequel, les liens entre deux personnes sont fort explicites. Enfin, le tout se termine avec une invitation à se rendre dans l'espace scénique pour construire des petites habitations avec ses morceaux de bois, ce qu'un très grand nombre de spectatrices et spectateurs feront. Parce que, ensemble, il est possible ! Il s'en suit des applaudissements fort bien mérités.

Au final, une proposition qui prend ses racines sur un évènement tragique, mais qui grâce à Thea Patterson et son équipe, produit une oeuvre fort belle et inspirante. Merci !