vendredi 24 octobre 2025

Sur mes pas à un concert-bénéfice avec Paul Piché !

 En ce jeudi soir, mes pas, en très bonne compagnie se rendent sur des territoires culturels fort différents. C'est donc vers la Cathédrale St-Jean-l'Évangéliste dans la ville de St-Jean-sur-Richelieu que nous nous dirigeons pour assister au concert bénéfice de Paul Piché pour le centre de pédiatrie sociale L’Étoile (dans lequel ma nièce est une des employées). Joindre l'utile à l'agréable, avec en plus d'autres membres de ma famille, que demandez de mieux!

Pause

Coïncidence, parce que dans un court intervalle, en moins d'un mois, je découvre des prestations dans des lieux religieux des prestations musicales. La fois précédente, c'était La Bronze et Jackson Jaojoby dans l'église St-René-Goupil !

Fin de la pause

Ainsi donc, nous sommes accueilli.es fort bien et dirigé.es un banc de notre section. Oui, oui, un banc, parce que voyez-vous le concert sera présenté dans une cathédrale. Lieu qui est éclairé que par des bougies (électriques) donc qui est et qui restera dans une pénombre tout au long de ce qui suivra. 

Le moment venu, après les paroles d'accueil d'une des membres du comité organisateur, nous arrive tout simplement Paul Piché avec sa guitare qui sera aussi son aide-mémoire. Oui parce que comme nous le découvrirons, les chansons qu'il nous présentera sont inscrites sur un bout de papier coller à celle-ci !

Avec tout plein de monde de mon âge dans la place, le chanteur auteur-compositeur entreprend notre rencontre, seul avec sa guitare. Dans ce qui suivra, je plonge avec bonheur dans son univers musical que j'ai écouté encore et encore lorsque j'étais "un peu" plus jeune !

Tout en s'adressant à nous entre chacune de ses chansons, souvent avec une touche humoristique, je redécouvre avec grand plaisir ses grands succès, dont "Heureux d'un printemps". Fascinant d'entendre les voix des toutes et tous qui accompagnaient le chanteur et qui aussi parfois leur laissait tout la place. 

Une fois rendu vers la fin, les spectateurs en chœur, réclament une dernière "L'escalier" qui conclue avec force cette rencontre fort belle. 

Nous revenons fort satisfait.es de cette rencontre dans ce grand lieu qui était néanmoins empreinte d'intimité et un peu de nostalgie aussi !

mardi 21 octobre 2025

Sur mes pas à l'Usine C pour assister à un épisode de "RADIO SPIRALE x USINE C" qui porte sur la danse.

 Si mes pas me portent jusqu'à l'Usine C en ce lundi soir, c'est pour découvrir un aspect obscur (pour les spectateurs) du monde de la danse. En effet, le titre de cet enregistrement de Radio Spirale est "Danse de l'épuisement" m'intrigue et mérite que l'on "m'éclaire" sur ce sujet !

                                                Affiche de la soirée tirée du site de l'Usine C

Et admettez, la première phrase du texte de présentation a de quoi "hameçonner" tout spectateur en danse qui se respecte, "L’épuisement est au cœur de l’économie contemporaine de la danse. Alors même que les moyens financiers de ce secteur artistique s’épuisent gravement, une abondance de chorégraphies mettent en scène l’exténuation des corps dansants." Pour avoir discuter avec quelques interprètes, juste la gestion de leur agenda (entre différent.es chorégraphes) est épuisante. 

Pour nous "éclairer" donc, seront à la table devant, Louise Lecavalier, Lauranne Faubert-Guay et Tamar Tembek avec à l'animation Catherine Lalonde. 

Pause

Le spectateur est aussi un peu groupie et lorsqu'il peut saluer de tout proche Louise Lecavalier et lui parler un peu aussi, juste ça, sa soirée est une réussite. Mais ne vous méprenez pas, la suite a été fort toute aussi riche et intéressante.

Fin de la pause

Ainsi donc de "mon" siège en première rangée avec les panélistes juste là devant moi, l'enregistrement débute avec les mots d'accueil de Catherine Lalonde, qui sera toujours aussi habile tout au long. Il s'en suit des perspectives différentes des trois panélistes qui brossent un tableau fort intéressant de la thématique. Ce n'est pas ici que je tenterai de résumer ce que j'ai entendu parce que voyez-vous, un épisode de RADIO SPIRALE vous permettra de le découvrir par vous même. Et à moi de le réécouter. Il en reste que de la période d'échanges qui a suivi avec les personnes présentes m'a permis d'autres aspects provenant de la salle !

Fort heureux d'avoir pu avoir découvert des aspects différents de cet univers que je fréquente comme spectateur, mes pas me ramènent à la maison !

Et en plus, j'ai bien hâte de découvrir le prochain numéro de Spirale avec le dossier "Danse et dépense", dirigé par Catherine Lavoie-Marcus qui, j'en suis certain, me permettra de mieux approfondir ma compréhension de cet univers qui me captive depuis plusieurs années ! 

lundi 20 octobre 2025

Sur mes pas "média" pour avoir un avant goût de "Fragments: celle qui m'habitait déjà" au MAI !

 Lorsque l'invitation m'a été faite, je dois l'avouer, j'ai quelque peu hésité ! Parce qu'assister à une rencontre média (ou media call), ce n'est dans mes habitudes de spectateur. Mais si c'est la conceptrice de la proposition (Audrey-Anne Bouchard) qui t'invite, impossible pour moi de dire non. D'autant que j'avais un très bon souvenir de la fois précédente, un rendez-vous, "les yeux fermés" avec "Camille : un rendez-vous au delà du visuel." 

Ainsi donc en ce lundi après-midi, mes pas m'apportent jusqu'au MAI. Étant un peu à l'avance, je peux entrer dans le café du MAI et être accueilli fort gentiment par David Payne (de Raison d'être Média). Une fois les derniers préparatifs faits, nous sommes invités à entrer dans une partie de la galerie du lieu et prendre place sur une des chaises. Nous pourrons laisser notre manteau et nos chaussures sur cette chaise, mon calepin aussi, inutile, parce je devrai mettre un bandeau sur mes yeux, une fois dits les mots d'accueil d'Audrey-Anne. Une fois acclimaté à cette perspective de "non-voyant", nous aurons droit aux premiers moments de l'oeuvre qui sera fait en deux temps et dans deux lieux. 

                                                   Affiche de l'oeuvre tirée du site du MAI

Bon, pour moi, me résigner à enlever mes lunettes et de me priver de ma vue, ça me demande un grand effort, mais surtout une confiance envers les artisans. Comme la fois précédente, j'avais bien apprécié, je n'étais pas sur la défensive. Et encore cette fois, je me suis senti en confiance et bien pris en main par l'équipe de production dans ce qui suivra. 

Je n'irai pas loin sur mon début de visite de cette maison qui a accueilli à deux époques différentes, deux femmes avec le même nom. Ainsi donc, sans ma vue, mais avec mes autres sens tout en alerte et mon imagination, fort plus active que je ne le croyais, je fais le début de la rencontre toute sensorielle de ces femmes. Le tout terminé, nous est présenté les artisans de cette proposition (ceux qui œuvrent dans l'ombre et qui nous guident tout au long!).

Une mise en bouche qui donne l'appétit et que me fait dire que je suis bien content d'avoir déjà mon billet pour une rencontre complète. Et comme représentation accueille un petit nombre de personnes, allez-y tout the go réserver !

samedi 18 octobre 2025

Sur mes pas à la découverte de "Soulèvement" de Danièle Desnoyers à l'Usine C !

 C'est vendredi soir et mes pas me portent jusqu'à l'Usine C pour la première fois de cette saison automnale. J'y viens pour découvrir, "Soulèvement" la plus récente création de Danièle Desnoyers en collaboration avec Ben Shemie (musique originale et conception sonore). "Soulèvement" sera interprétée par Myriam Arseneault Campbell, Châtelaine Côté-Rioux, Kimberley de Jong, Stacey Désilier, Aurélie Ann Figaro, Gabby Kachan, Arianne Levasseur et Marie-Ève Quilicot que je suis heureux de revoir sur scène !

                                            Crédit: Luc Sénécal tiré du site de l'Usine C

Donc bien installé sur "mon" siège en première rangée, je suis prêt à assister à ce qui est annoncé dans le feuillet remis à l'entrée, soit une "performance (qui) porte le sceau d'un élan vital, d'une danse à la fois primaire et avidement complexe où la joie devient acte de résistance." !

Le moment venu, les lumières se font de plus en plus discrètes et ces lumières laissent place au son des cymbales mettant en éveil mon attention. Et puis arrive un haut-parleur sur roulette déplacé qui à mes yeux à tout du symbole de celui qui commande l'asservissement. Mais ce qui suit tient plus à une réponse toute aussi subtile que déterminée face à cette menace ! Et comment ne pas apprécier !

Les différents tableaux m'entraînent dans les étapes de leurs élans pour faire face aux diktats. Tableaux dans lesquels, il y a celui dans lequel tout de noir vêtues sont-elles sauf une. Celui aussi dans lequel les jeux d'ombre ouvrent des perspectives. En solo, en duo ou toutes ensemble, leurs gestes et leurs déplacements me captivent et propulsent mon imagination avec des perspectives mystérieuses et intrigantes ! Leurs histoires ou leurs destins, portés par leurs interprétations chorégraphiques, rehaussées par ce que j'entends, deviennent les miens, parce que voyez-vous, j'ai accepté leur invitation à résister !

Et pour terminer je cite la fin de la critique d'Iris Gagnon-Paradis de La Presse, qui mieux que moi dit ce que j'ai ressenti. "La grande réussite de Soulèvement – une œuvre parfois désarçonnante qui doit beaucoup à ses interprètes, solides et vulnérables à la fois, et dans laquelle on entre d’abord timidement pour finalement s’y laisser captiver –, c’est de faire passer toutes ces sensations de la scène à la salle."

Une oeuvre qui mériterait d'être représentée et moi, j'y retournerais !

lundi 13 octobre 2025

Sur mes nouveaux pas dans l'univers unique de Jay Cutler avec sa pièce "Hurricane Ritual" !

Il y a un certain temps que mes pas d'auditeur ne m'avaient amené dans de nouveaux territoires musicaux de Jay Cutler. Et puis devant moi, apparait "Hurricane Ritual" et fort curieux, je m'y aventure. Accompagné par son acolyte Kim Ho (guitare et piano), je ressens, ce qui est annoncé, soit "the perspective of fire glancing at exploration" ou ce feu qui guide notre exploration.

Encore une fois, avec son style tout particulier et sa voix fort mystérieuse, nous pouvons plonger dans un univers riche et intrigant.

Pour les curieuses et les curieux, c'est par ici !

https://www.youtube.com/watch?v=FUVrtgtAPbI

samedi 11 octobre 2025

Sur mes pas à un atelier de médiation culturelle de la Maison de la culture Notre-Dame-de Grâce avec les Soeurs Schmutt !

L'invitation de Francisco, médiateur culturel de la Maison de la culture Notre-Dame-de Grâce, était trop tentante ! J'étais invité à délaisser mon siège de spectateur et mon carnet aussi, pour participer à un atelier de médiation culturelle (sur scène !) animée par "mes" Soeurs Schmutt (Élodie et Séverine Lombardo) et Chi Long. La soirée précédente, cette dernière avait été sur scène pour interpréter "𝑆ℎ𝑒 𝑎𝑛𝑑 𝑡ℎ𝑒 𝑜𝑡ℎ𝑒𝑟(𝑠)" d'une des deux soeurs, Élodie, dont j'avais vu la première mouture au La Chapelle !

Les Soeurs Schmutt

À mon arrivée, au lieu de diffusion sur Monkland, me voilà d'abord accueilli à la porte et ensuite dirigé vers la scène du lieu et être accueilli avec le sourire par celles qui orienteront mes pas et mes gestes aussi !

Le moment venu, nous serons une quinzaine de participant.es à écouter les présentations de celles qui animeront les 90 minutes suivantes. De façon relaxe et décontractée, nous sommes invités à laisser derrière nous, notre manteau sur un des sièges de la salle. Et puis nous est présenté les objectifs de cette activité et en bonus, un support sur roulette avec plein de différents vêtements, est apporté sur scène. Selon notre bon vouloir, nous pourrons ajouter à nos vêtements une "coloration" additionnelle. Ce que je ferai comme tous les autres !

Et le tout débute avec une activité de "réchauffement" qui nous permet d'arpenter l'espace scénique et pour moi de me décoincer. Parce que voyez-vous, si parler ou écrire est assez facile pour moi, évoluer sur une scène, et bien, ce n'est pas aussi facile. Et ces premiers pas, avec les autres autour qui en font tout autant, guidés par les soeurs, produisent leurs effets et je me sens plus relax !

Dans ce qui suivra, une autre activité durant laquelle nous devrons prendre une position en solo pour effectuer des mouvements., Elle sera suivie d'une autre durant laquelle un.e autre participant.e prendra appui" sur une pause que nous prenons pour créer la sienne. Et d'une autres un peu plus complexe, mais toute aussi intéressante. Tout doucement, nous apprivoisons les interactions avec les autres. Jusqu'ici, je suis fort confortable et je le resterai jusqu'à la fin, y trouvant même un plaisir à évoluer avec les autres, échangeant sourires et regards au passage.

Le tout se termine avec une marche dirigée, tout.es en ligne, d'un côté à l'autre de la scène avec la possibilité d'arrêter pour s'exprimer gestuellement, jusqu'au retour de la ligne que l'on doit réintégrer. Deux particularités intéressantes de cette marche, de ma perspective, d'abord de pouvoir choisir de rester plus ou longtemps à part, selon que l'on décide d'arrêter au début ou plus tard et aussi rendu au bout, ressentir le moment de recommencer cette marche, tous ensemble.

Et comme toute bonne chose a une fin, l'atelier se termine avec la fin de la pièce musicale du dernier "exercice", fort bien appropriée à ce que l'on nous demandait ! Remettant mes "vêtements de scène" sur le support, je salue mes complices et les artisanes de l'activité pour aller, tout heureux et satisfait, à un autre rendez-vous, sportif, celui-là, tout en me promettant d'en faire une autre !

vendredi 10 octobre 2025

Sur mes pas à la rencontre de deux oeuvres chorégraphiques qui m'ont surpris et conquis chez Tangente !

 Bon OK, vous me direz que dans l'énoncé "des propositions qui surprennent chez Tangente", il n'y a pas de quoi en faire un "plat", parce que avec Tangente, de nouvelles perspectives sont souvent au programme. Et vous auriez bien raison. Il en reste que pour le programme double constitué de "u go, i go" de et avec Savage & Samuelle (Victor Vân Tran et Samuelle Auclair) et "Tête à tête" de Jessica Joy Muszynski, j'ai été amené dans de nouveaux territoires et j'ai beaucoup apprécié. Mais commençons par le début, soit mon arrivée à la porte de l'Espace orange du Wilder. Une fois les paroles d'accueil faites à l'extérieur de la salle, nous sommes invité.es à entrer. 

Devant moi, un choix se présente, celui d'être proche sur un coussin par terre ou assis sur une chaise plus en retrait (mais pas tant quand même !), tout cela disposé en arc de cercle dans l'espace scénique. Je choisis la proximité, c'est donc sur un coussin devant que je prend place pendant le lieu se fait bien plein. Et puis, l'obscurité totale prend possession du lieu et après une attente, nous apparait dans le lieu de nouveau illuminé, les deux interprètes, Victor Vân Tran et Samuelle Auclair, immobiles. Très attentif, je surveille et puis après un certain temps, c'est avec différentes déclinaisons de rotation que les premiers moments se passent. Leur complicité est palpable. Et puis, le tout prendra une allure plus "envolée" avec des moments "les yeux dans les yeux". Tout cela se passe dans le silence, si on excepte le bruit de leurs pas et du bruissement de leurs vêtements. Ainsi donc durant cette vingtaine de minutes, j'ai pu apprécier des moments de "hustle", une première pour moi (!), durant lesquels, j'ai découvert une relation entre deux personnes aux allures de couple, dans laquelle, différentes postures sont possibles et que la confiance est essentielle avec un passage durant lequel, le jeux de ses bras à elle m'a séduit ! Tel qu'annoncé, j'ai assisté à une oeuvre qui "navigue entre intimité et autonomie avec douceur, traçant un dialogue fluide dans le langage du hustle. Dans le silence, des mouvements cinématographiques d’une honnêteté pure émergent: transferts de poids, vitesse accrue, pauses soutenues." Et je me souhaite d'autres rencontres de ce genre.

                                                  Crédit Pierre Tran fournie par Tangente

Le tout terminé et les applaudissements faits, nous devrons quitter l'espace pour y revenir plus tard pour prendre place sur un siège dans les estrades. Le moment venu, après une courte attente durant laquelle mes sens sont aux aguets, je découvre "Tête à tête" de et avec Jessica Joy Muszynski, accompagnée sur scène par Adèle Ross, Jake Poloz, Jia Yi (Judy) Luo, Rion Taylor et Julianna Bryson. 

Le tout débute avec l'arrivée d'une personne et ensuite d'une autre et encore d'une autre, chacun.e le poing bien affirmé ! Le programme de la soirée l'annonçait, " "Tête-à-Tête" affronte la colère, de la prise de conscience du mal subi à l’amertume qui se développe, avant de parvenir à la lutte pour pardonner et lâcher prise."

                                                Crédit Félix Bonnevie fournie par Tangente

Avec une touche théâtrale bien assumée et une scénographie élaborée, leurs parcours, déclinés en différents tableaux, sont percutants, flamboyants et les gestes "éclatants" ! Quand une gang de jeunes (de ma perspective !) nous montre le chemin, faudrait juste être attentif et c'est ce que j'ai fait ! Et cette finale durant laquelle, suivant ce couloir lumineux, toutes et tous suivent le chemin vers un avenir meilleur, j'ai "adoré" !

C'est avec les images de cette soirée en tête que mes pas me ramènent à la maison, fort heureux d'avoir découvert de nouveaux territoires chorégraphiques !