mardi 13 mai 2025

Sur mes pas au Festival Vue sur la Relève pour y faire de belles rencontres chorégraphiques !

 Du Festival Vue sur la relève que j'ai beaucoup fréquenté à une autre époque, je fais maintenant tout en mon possible pour aller découvrir cette "relève" que l'équipe de ce festival nous propose. Cette année, malgré mon agenda quelque peu chargé, mes pas m'ont amené jusqu'à "ma" Maison de la Culture Claude-Léveillée pour découvrir une programme quadruple avec pour moi des noms "connus" et coïncidence, la prestation d'une homonyme ! Mais débutons par mon arrivée et de mon entrée dans le lieu pour me faire indiquer que la première proposition sera présentée à l'extérieur. 

Comme si mère nature avait voulu collaborer, la température est fort clémente et je trouve ma place ! C'est devant une très belle foule toute attentive que sera présentée la première proposition, soit "Hacking Alert" (alerte de piratage informatique)  de et par Roxanne Melissa guerra-lacasse et Elisabete Almeida. Le tout commence avec les mouvements intrigants de cette femme en phase avec une trame musicale "déglinguée". J'y ressens dans ce que je découvre du désespoir et lorsqu'arrive l'autre, le face à face tout en tension qui s'en suit se transforme peu à peu en collaboration. Et lorsque la première revient seule, je ressens qu'elle se reprend en main, en apparence heureuse mais l'est-elle vraiment ? Ma question restera sans réponse, mais mon plaisir de découvrir ces gestes et ces mouvements, a été satisfait ! 

Une fois les applaudissements complétés, nous sommes invités à entrer dans le lieu et à se diriger dans la salle, une fois le billet "scanné" et trouver notre place pour découvrir les prochaines propositions.

Les présentations officielles complétées, "Le flot de mes pensées" de et avec Charlotte St-Amour. La première phrase de la description officielle est fort juste. Donc, "Dans cette pièce de danse contemporaine improvisée, chaque mouvement peint un tableau empreint de vulnérabilité et d’authenticité." Tout au long, j'ai droit à différentes perspectives qui me font voyager avec elles dans les différentes "vagues" du flot de ses pensées qui se sont rendues jusqu'à moi !

Pour la troisième proposition, j'allais découvrir une proposition de et avec Meggie Cloutier-Hamel, soit "Entre mes yeux et ma tête". 

Pause

Dès les premiers moments, les éléments scéniques me rappelaient une fois précédente ! Et effectivement, une courte recherche me permet de remonter à une soirée Boomerang présentée en 2024 à l'EDCM. Ainsi donc, j'aurai droit à une évolution de cette proposition dont j'avais conclue mon retour par, "Il y a dans ce que je découvre devant moi, des aspects fort personnels ! Et le propos est fort bien présenté et dans la vie comme dans ce que je vois, tout est question de perspective !"

Fin de la pause

De celle qui émerge avec détermination de sous ses draps, éclairée par des lampes avec différentes perspectives, je suis immédiatement captif de ses mouvements et de ses déplacements. Et dans ce qui suivra, j'y vois ce qui était annoncé, soit, "Une ode aux visions nocturnes à la fois belles et perturbantes."

Après une courte pause, nous revient l'animateur de la soirée qui est accompagné par trois femmes qui pendant que l'animateur s'adresse à nous, saluent des gens dans la salle qu'elles connaissent (à ce qui me semble !!!). Moi j'en connais une, mais je reste bien tranquille !!!! Voilà une transition qui "brouille fort habilement la frontière" avec la proposition précédente. Une fois les mots énoncés, débute "À toutes les dames qui portent un jupon" de Marie-Chantale Béland avec Sarah Audet, Stefania Skoryna, Elizabeth Crispo et Sarah-Jane Savard.

Nous aurons d'abord à la présentation des trois femmes personnages, dont le nom est énoncé tout haut, qui, a tour de rôle, viendront nous illustrer leur personnalité et leur savoir faire avec des mouvements, mais pas seulement. Impossible de résister à celle qui en se déplaçant avec son arrosoir pour plante éclabousse la scène avec ses mouvements qui font réagir tout autour de moi et moi aussi! Mais comme cette eau ne peut rester sur scène, c'est avec l'aide de volontaires venant de l'estrade, que l'endroit redeviendra tout sec et propice à la prestation de la "femme" suivante ! Et puis arrive, après sa présentation, la quatrième pour compléter le portrait de ces femmes qui ont accepté cette "invitation à prendre sa place, exister dans le monde et célébrer cet espace d'affirmation."  et cela avec "Subtilité, surprise et intensité!" Cette dernière proposition me permet de découvrir le travail d'une chorégraphe de la ville de Québec, enrichissant mon C.V, de spectateur des propositions de cette ville !

Et le tout terminé, dans le hall fort achalandé dans lequel les rencontres se font, moi, je repars fort satisfait de ces propositions qui m'ont encore une fois montré que la relève a du talent. En espérant que les "terres" de présentation lui permettra de s'épanouir pleinement !


samedi 10 mai 2025

Sur mes pas à "Ma dernière exposition" à la Maison d'Ophélie !

 Mes pas m'ont amené dans un très grand nombre de lieux tout au long des dernières années, certains plus officiels, d'autres plus intimes ! En ce vendredi soir, c'est sur le boulevard St-Joseph, qu'ils m'ont amené pour une première fois jusqu'à un édifice tout à fait anonyme. 

Pause

Étant curieux, je pose des questions et j'apprends que cette maison, appelée "la maison" est la propriété d'un riche couple et c'est leur fils qui en gère l'utilisation culturelle. Dans cette maison, il est possible de présenter différents types de performance incluant de la musique. Avouez, Montréal recèle plein de surprises et de trésors cachés !

Fin de la pause  

Ayant l'adresse en main, je ne pouvais pas me tromper et à bon port, je suis arrivé ! Et pourquoi, tu t'y rendais, me demanderez vous !!! Parce que celle qui y performera, est une finissante du BAC en danse de l'UQAM de cette année et que j'ai beaucoup de plaisir à la voir performer. Ainsi donc, si ma principale raison pour y être est Marie-Anne Rahimi, l'ensemble de la proposition m'avait intrigué. Et comme j'étais libre, let's go Robert !

                                      Affiche de la proposition tirée du site FB de l'évènement

Ainsi donc je monte les marches, ouvre la porte d'entrée pour y être accueilli. Une fois mon nom donné, je peux me rendre dans le "salon" de présentation dans lequel une quarantaine de personnes pourront prendre place. Pour cette représentation comme pour les deux autres, elles affichent complet ! Heureux et avisé spectateur que je suis de prendre mes décisions rapidement !

De mon siège, devant moi je retrouve un sofa avec un tissus dessus, des lampes à différents endroits. Le moment venu entouré d'un public beaucoup plus jeune que moi ! Les paroles d'accueil faites, nous sommes plongés dans une attente qui sera récompensée par l'arrivée fort lente à la limite de l'immobile de celle qui nous amènera à sa suite. 

Difficile de bien décrire ce que je découvre par la suite, mais comme l'indique si bien la description de la proposition, "Elle erre, attend, traverse les lieux de sa maison et se demande si c’est elle qui les transforme ou ces derniers qui la transforment. Ophélie cherche, attend, imagine, dialogue avec les pièces de la maison. *Que se passe-t-il quand les objets sortent des limbes ? Que l’on se perd dans le tourbillon de la baignoire et que l’on devient sirène ?*

Durant toute l'heure (et un peu plus), elle évolue parfois fort lentement, dans ce lieu, elle en part pour y revenir parfois métamorphosée comme pour l'éclosion d'une fleur. Elle installe un buffet qui a des allures de "au revoir" dont elle s'abreuvera à la main d'un des liquides. 

Je m'en voudrais de ne pas mentionner la qualité des accessoires lumineux qui tout au long ont coloré de façon fort approprié cette dernière exposition. Je ne saurais dire l'effet de cette proposition aurait eu sur moi dans un autre lieu, mais là dans cet espace intime la rencontre a été fort réussie ! Une fois le point final et les applaudissements fort bien mérités, mes pas m'ont ramené pendant que les autres personnes pouvaient visiter les autres endroits du lieu ! Bravo et merci à toi Marie-Anne ainsi qu'à Mathilde Rousseau, Eliane Cordeau, Émilie Hamel et Noémie Elisa Calderon-Tremblay pour ces moments de rencontres fort riches et intimes ! 

vendredi 9 mai 2025

Sur mes pas à l'Agora de la danse pour découvrir que "Tout s'effondre" !

 Lorsque mes pas m'ont amené jusqu'à la porte de l'Espace Orange, c'était pour assister à la première de "Tout s'effondre" d'Helen Simard. Et déjà  à mon arrivée un peu hâtive, il y a du monde et au moment d'ouvrir les portes de la salle, le lieu est fort plein, complet même ! De cette chorégraphe, je suis son parcours depuis de nombreuses années et les univers qu'elle m'a proposé sont fort riches. Impossible pour moi d'oublier sa trilogie, "No fun", "Idiot" et "Requiem pop". Donc bien curieux de découvrir dans quel type d'univers je serai entraîné avec "Tout s'effondre", incarné sur scène par Rodrigo Alvarenga-Bonilla, Bailey Eng, Sage Fabre-Dimsdale, Alyssa Favero, Stephanie Fromentin, Justin Gionet, Mecdy Jean-Pierre, Maude Laurin-Beaulieu, Marie Lévêque aux mouvements et Roger White à la "musique" !

                                     Crédit : Do Phan Hoi tirée du site de l'Agora de la danse

Le tout débute dans un univers sombre avec un être qui évolue tout solitaire ! Il sera rejoint par d'autres qui nous entraîneront d'abord dans leur marche dans ce monde ! Il y aura aussi ce rodeur qui arpente autour du lieu, qui moi me captive ! Quel est la signification de leurs pas ???? 

Leurs marches se transformeront en des moments "fort sombres" qui a, à mes yeux, tout d'une allégorie de notre monde actuel ! Un monde actuel dont les repères sont inexistants et dans lequel cohabitent "l’ordre et le désordre, l’action et l’inaction, l’individu et le collectif". De cet expédition fort intrigante, j'en retiens le souvenir d'un corps noir qui irradie ce qu'il a capté dans son environnement.

Pause

Un corps noir est un système physique qui absorbe les rayonnements autour de lui pour en réémettre l'énergie accumulée.

Fin de la pause

Ainsi donc pendant ces moments, j'ai eu l'impression d'avoir assisté à une oeuvre qui m'a entraîné dans un univers peuplé de différents personnages qui évoluaient dans un monde modulé par une atmosphère musical fort porteur. 

Sur mes pas pour découvrir et être ravi par "gloires du matin" chez la Compagnie Marie Chouinard !

 Lorsque mes pas m'ont amené jusqu'aux locaux de la Compagnie Marie Chouinard, dans le bus et le métro, autour de moi, certain,es allaient à l'école et d'autres au travail, parce que voyez-vous, mes pas se sont faits en matinée un peu après 7h00 et non pas 19h00 !!! Je m'en vais découvrir "gloires du matin" solo créé par Marie Chouinard, voilà plus de trente cinq ans qui a toujours été présenté à 8h00 dans différents lieux dits "exceptionnels". En ce début de mois de mai, pour quatre matinées, nous pouvions découvrir (ça c'est aussi pour moi) ou redécouvrir cette proposition interprétée par Carol Prieur, (interprète vedette de la compagnie depuis plus de trente ans !) dans le même lieu qui a vu naître cette oeuvre. Quelle belle occasion que je ne voulais absolument pas rater, malgré l'heure très matinale pour moi !!!!

                                       Affiche de la proposition tirée du site FB de l'évènement

À l'accueil, mon nom est sur la liste et je peux donc monter d'un palier en attente d'aller au prochain pour prendre place. Le moment venu, le local de présentation est, comme toujours, est lumineux. Déjà en place, Carol Prieur est déjà présente, de dos, immobile, et drapée d'un tissu beige. Dans l'espace, se retrouvent trois pièces de bois et aussi devant nous, une quarantaine de petits cadres dans lesquels se trouvent autant de schémas qui me semble des positions "à venir" ! On peut aussi entendre des chants d'oiseaux (de l'extérieur ou de l'intérieur ??? Le temps passe, les gens prennent place et le moment venu, débute tout simplement et solennellement la présentation. D'immobile à mobile, elle commence à évoluer dans l'espace pour d'abord entreprendre son parcours dans le lieu. Elle se métamorphosera jusqu'au tableau de la révélation toute rayonnante. Tout au long, portée par une trame musicale et sonore, elle ira jusqu'à la fenêtre ouverte comme pour s'envoler et aussi incarner le dessin de la quarantaine de cadres. À tout le moins, ceux là juste devant moi.

Portée par une interprète "magique", j'ai pu ressentir pleinement la force tranquille et rayonnante de cette proposition en trois temps qui a pu franchir "sans un ride" le passage du temps. Je reviens fort heureux de cette belle rencontre qui m'aura permis d'en faire une autre, mais cela est une chose que je garde pour moi !


mercredi 7 mai 2025

Sur mes pas à deux belles rencontres fort personnelles chez Tangente en collaboration avec le festival Accès Asie !

 Voici venu le moment de l'année des dernières fois et en ce lundi soir, mes pas m'amènent donc jusqu'à la porte du Wilder pour découvrir la dernière soirée, un programme double, proposé par Tangente, soit d'abord "Yearning" de et avec Charo Foo Tai Wei et ensuite "slip away" de Samantha Sutherland. 

Arrivé, un peu à l'avance, à la porte de L'Espace vert, la file se fait longue derrière et le moment venu. la porte s'ouvre à une foule nombreuse. Dès mon entrée, je découvre Charo Foo Tai Wei, déjà présente, visage caché, immobile comme une statut sur son socle, le tout rouge, pendant que des paroles dans une langue étrangère à moi se font entendre. Le moment venu, elle entreprend son "périple" très personnel, ça je le ressens bien assez rapidement. Son périple dans l'espace scénique sera amplifié par ses états de corps et des accessoires symboliques qui l'enrichisse. Nous aurons droit à des tableaux intenses durant lesquels ses mains deviennent des créatures indépendantes d'elle ! Pour ma part, j'y vois un parcours de déesse pour devenir humaine pour se terminer en divinité, en me présentant des transformations extrêmes. 

                                            Crédit Charline Cocset fournie par Tangente

Au final, son parcours terminé, je suis tenté de résumer ce que j'ai découvert par la phrase suivante, "elle a nagé dans des eaux de sensibilité extrême et elle nous a éclaboussé" ! Et cela a été un parcours sans faute !

Après une très courte pause, la soirée se poursuit avec "slip away" de et avec Samantha Sutherland. Le débute avec son arrivée, avec un tissu blanc avec des inscriptions dans une langue étrangère à moi, qui est en fait le ktunaxa.

Pause

 Le ktunaxa est une langue autochtone de la côte ouest canadienne qui est menacée de disparaître !

Fin de la pause

                                            Crédit : Denis Martin fournie par Tangente

Durant tout la durée de notre rencontre, elle investira le lieu de sa présence toute aussi simple que captivante. Elle utilisera ce tissu  comme emblème, tout au long de son parcours qui comme le programme de la soirée l'indique, "explore les sentiments de deuil et d’espoir qui émergent face à la disparition de cette langue." Et cela, je le ressens fort bien !

Et privilège de spectateur, une période d'échanges s'en suit durant laquelle l'animateur Marco Pronovost ne pourra pas poser ses questions, parce que celles du public ont occupé tout le temps et débordé même ! Profitant de l'occasion, je pu savoir ce qui était écrit sur le drap de Samantha. C'était des paroles de sa grand-mère ! Et aussi le parcours créatif de Charo qui a été assez long et aussi avec une collaboration en partie à distance avec David Blouin (conception sonore et éclairage ).

Je reviens donc fort heureux de ces deux propositions qui ont été synonymes de belles rencontres enrichissantes !

mardi 6 mai 2025

Sur mes pas à la dernière proposition 2024-2025 de Danse Danse: "CARCAÇA" de Marco da Silva Ferreira !

 Lorsque mes pas m'ont amené jusqu'au Théâtre Maisonneuve, cela faisait presqu'une semaine complète que je n'avais pas vu de proposition chorégraphique. J'étais donc en appétit lors que la porte s'est ouverte et que je me suis dirigé en ce vendredi soir à "mon" siège en première rangée pour découvrir le travail de ce chorégraphe portugais ! Voilà une chose que j'apprécie de Danse Danse, soit de découvrir des univers d'ailleurs ! Et sans aller trop vouloir divulgâcher, le ailleurs s'est décliné de façon éclatante et fort différemment tout au long. Devant moi, une scène toute blanche et une légère brume qui l'enrobe.

Le moment venu, arrive de part et d'autre de la scène deux "musiciens", João Pais Filipe et Luís Pestana pour ensuite être rejoints par une interprète, là juste devant moi qui évolue à leurs rythmes. Et puis, elle sera rejointe par les autres venus du côté de l'espace scénique ! Et de une à quatre jusqu'à dix, (André Garcia, Cacá Otto Reuss, Fábio Krayze, Marc Oliveras Casas, Marco da Silva Ferreira, Maria Antunes, Max Makowski, Mélanie Ferreira, Nelson Teunis, Nala Revlon). les mouvements se déploieront devant moi. Et ce déploiement dans ce qui suivra prendra différentes déclinaisons. Ce qui m'intrigue d'abord est la non uniformité de leur habillement noir, marquant bien leur différence. Différence qui se colorera par la suite avec des rituels parfois extatiques. Je naviguerai tout au long sur une "mer" en constante évolution jusqu'au moment où les murs tombent montrant une lueur d'espoir et de libération !!! 

                                            Crédit: Mercat des flors tirée du site de Danse Danse

Comme c'est vendredi soir, il y a un échange entre le public et le chorégraphe. Moment fort riche pour mieux comprendre le processus créatif et le chorégraphe est fort généreux ! Et revenant chez moi, je ne peux qu'être d'accord avec les mots de Pierre Desmarais, "J’ai le sentiment que vous garderez en mémoire le nom de Marco da Silva Ferreira que nous avons le bonheur de vous faire découvrir."

Et fort satisfait de ce que Danse Danse m'a proposé tout au long de l'année culturelle qui se termine !

dimanche 27 avril 2025

Sur mes pas au théâtre pour être touché et pas qu'un peu par "Chronologies" de Stephie Mazunya !

 Lorsqu'est apparue cette proposition, je n'ai pas résisté et je l'ai intégré dans une semaine fort chargée de sorties culturelles. Voilà donc pourquoi en très bonne compagnie, mes pas se dirigent en ce samedi après-midi jusqu'au Centre du Théâtre d'aujourd'hui pour assister à "Chronologies" de Stephie Mazunya.

 De cette dernière, nous avions beaucoup apprécié, il y a un an ""S'enjailler". Cette fois, les territoires narratifs ont été totalement différents. De ces échanges entre quatre jeunes femmes, cette fois, nous irons découvrir les histoires de deux femmes, la mère et la fille originaires du Burundi suite à une époque violente de ce pays. Avec une scénographie fort originale, leurs destins parallèles nous sont dévoilées par alternance. De ces deux femmes, nous découvrons peu à peu leurs histoires remplies d'aspects troublants en lien de la guerre civile qui a sévi dans leur pays. 

Stephie Mazunya: 
Crédit Valérie Remise tirée du site de CTDA

J'ai été captif tout au long et touché aussi, jusqu'à verser des larmes et je n'ai pas été le seul, entendant les sons autour de moi. Elle m'a permis de ressentir comment un être humain peut évoluer et aussi rayonner lorsque tout autour, la violence sévit ! 

Une fois le parcours terminé, nous revenons à la maison encore fort touché.es et émues, rendant le partage de nos ressentis fort difficile, parce que les émotions restent pris dans nos gorges !

Merci Stephie de nous avoir permis de partager ces histoires et je ne peux que dire, à la prochaine !