samedi 12 juillet 2025

Sur mes pas à une "Réunion de famille" fort captivante et philosophique proposée par Hugo Fréjabise !

De Hugo Fréjabise, je n'en étais pas à une première rencontre avec une de ses créations. La première fois remonte, il y a quatre ans et c'était dans un espace extérieur, proche du Patro Le Prévost. Je m'y étais rendu pour découvrir la proposition danse d'un programme double qui était précédé d'une proposition théâtrale, "Spartacus" de Hugo Fréjabise ! Une première rencontre toute aussi involontaire que réussie qui en avait amené une autre avec le même programme double quelques jours plus tard, toujours à l'extérieur, mais plus proche de chez moi !

Depuis autant en intérieur qu'en extérieur, même dans un lieu public commercial, mes pas m'ont amené à la rencontre de ses propositions théâtrales teintées de classicisme ! Intérêt qui relève peut-être d'un relent de mes études classiques, mais pas seulement. Parce que voyez-vous, il y a dans ses oeuvres une approche universelle et hors du temps qui me plait bien, très bien même !

Voilà donc pourquoi, mes pas se sont rendus encore une fois, en bonne compagnie jusqu'au Parc des Faubourgs par une soirée fort belle, malgré des prévisions météo menaçantes pour assister à sa plus récente création, "Réunion de famille" ! Une fois rendus à l'entrée du parc, rue Ontario, nous nous dirigeons vers le sud où se retrouvent déjà l'auteur et aussi les comédien.es dont un marche en se répétant son texte et aussi les accessoires de la représentation, Bien dirigés, nous prendrons place sur des chaises face à une table et sa nappe en attente de ses convives (avec les bouteilles de vin, sans réel spiritueux !!!). 

Et une fois, la nappe bien placée et replacée fort minutieusement, une musique toute aussi solennelle qu'angoissante se fait entendre. Face à cette table, nous sommes nombreux et nombreuses à attendre celles et ceux qui viendront s'y retrouver à cette "Réunion de famille". Et puis la musique se retire dans ses quartiers pendant que l'une arrive. Peu à peu, à tour de rôle, arrivent les autres. Ils seront six à s'y retrouver et attendre celui qui au final ne se présentera jamais. Rapidement émerge en moi, cette pièce de Beckett, "En attendant Godot". Et je ne suis pas le seul parce que le retour dans le Devoir, le mentionnait aussi.


                                              Crédit: Maïa Maïakov tirée du site du Devoir

Mais cette attente s'avère un terreau fertile pour philosopher sur différents aspects de nos vies. "Qu'est ce que des vacances ?", "Verre à moitié plein ou à moitié vide" et aussi une affirmation qui me fait réfléchir très personnellement, "parler pour ne rien dire" !  Parmi les autres expressions fort riches qui enrichissent cette attente, il y a , "on a pas fini d'attendre de commencer" et "la politesse comme lubrifiant des relations humaines". Cette attente, toujours très fertile fait émerger un échange sur la race des comptables, versus la race des littéraires dans notre époque durant laquelle tout se transforme en chiffres. Il y aura aussi un débat sur ce futur que l'on se souhaite, soit imprévu vs exceptionnel ! Et selon la plus importante réflexion, est parfois dans la vie, est-on trahi ou abandonné ?

Pour peu que l'on s'intéresse à ce que notre monde devient, les mots de l'auteur fait émerger des réflexions fort fertiles.  

Au final, une autre belle rencontre avec une proposition de cet auteur, tout jeune de ma perspective d'aîné, mais fort sage de ma perspective de spectateur. Proposition fort bien incarnée par Esther Augustine, Félix-Antoine Cantin, Aimée Lambert-Béland, Laurence Mainville, Lilian Pretat, Simon Thibaud-Ceccarello. 

Le tout terminé et les applaudissements faits, impossible pour moi de ne pas aller féliciter les interprètes pour leur performance qui leur a demandé une maîtrise d'un texte fort riche mais qui de ma perspective recelait des pièges et des détours.

vendredi 11 juillet 2025

Sur mes pas dans un univers flamboyant avec "The Rhythm of CABARET", créé par Chanelle Allaire!

 Lorsque l'invitation m'est parvenue, elle m'a, d'abord, intriguée et, tout juste après, fortement intéressée  pour rapidement l'accepter. Ainsi donc, voilà pourquoi en ce mercredi soir, mes pas m'ont amené jusqu'à la porte du Cabaret Lion d'or pour assister à "The Rhythm of CABARET", proposition créée et organisée par Chanelle Allaire (ou Chanelle A. Diamond).

Pause

Moi qui assiste depuis de nombreuses années aux présentations de fin de session et de parcours des élèves de l'EDCM, je suis toujours curieux et heureux de découvrir ce qu'ielles deviennent par la suite. Et pour cette soirée, je suis choyé parce que celle qui organise, j'avais vu ses pas de graduation sur scène, il y a six ans. Avant la pandémie, autant dire une éternité. Donc bien heureux de découvrir une de ces réalisations professionnelles. Et, en plus, parmi les interprètes, il y en aura d'autres graduées de l'EDCM, dont une toute récente. 

Fin de la pause

À mon arrivée, près de trente minutes à l'avance du début de la représentation, le lieu est déjà bien rempli. Après avoir rapidement abandonné l'idée de trouver "mon" siège en première rangée, au pied de la scène, ma recherche m'amène à une table vers le milieu de la salle. Une chaise est disponible et après les salutations des trois autres personnes déjà assises, j'apprend que parmi mes "colocs" de table, il y a les parents d'une des interprètes. 

Le temps de débuter approche et la salle sera bien pleine (l'évènement affichera complet) pour cette soirée de célébration de la danse jazz. Le papier d'information sur la table nous l'annonçait, "vous découvrirez des danseurs professionnels ainsi que des artistes émergents ayant pris part à un intensif de deux semaines. Ensemble, ils incarnent l'univers libre et immersif des pièces iconiques du Jazz Cabaret". Et c'est, effectivement, ce à que nous assisterons tout au long de la soirée. Dans ce qui suivra, il y aura une vingtaine de numéros qui nous plongent dans cet univers fort festif et coloré.  Bravo à vous Lou Ansellem, Emma Baltonado, Stéphanie Boulay, Élody Burchard, Maeva Cochin, Aglaé Coquel, Zahra-Béatriz Daniel, Marie-Ève Dion , Marie-Kim Duchesne, Zoé Faucon, Élodie Fortier, Ezra Guerrier, Idallye Giguère Picard, Steeven Labady Marcel, Sabrika Leduc, Deya LemièreAudréanne Méthot Babin, Clara Olivier, Sydney Nantel, Michelle Saghbini, Catherine Simard et Julie Stewart. Et aussi à Félix Marotte et Jony William à l'accompagnement musical. 

Je ne reviendrai pas sur chacun des numéros, mais je me permettrai de mentionner ce qui m'a le plus rejoint tout au long. D'abord, la beauté et l'irradiance des performances tout au long qui n'avaient d'égal que l'énergie et le talent que je découvre. Ce n'est pas seulement sur la scène devant, que les gestes prenaient naissance et se déployaient à notre rencontre. Il fallait être attentif tout au long parce que de la galerie en haut, du bar, mais pas seulement, même là, juste devant moi, les numéros prenaient naissance et venaient à notre rencontre. Impossible de ne pas succomber à ce sourire qui accompagnait les mouvements des interprètes tout proches ou plus loin. Bravo Chanelle pour cette mise en scène ! Et pour quiconque à, comme moi, vu sur grand écran, le film "All that Jazz", éprouve une touche de nostalgie ! 

Il y aura aussi des moments de chant (de Flora Flores) aussi un solo fort touchant de cet interprète haïtien. Il en reste que pour moi, un des moments forts de cette soirée est celui durant lequel Chanelle, fière et rayonnante, on le serait à moins, s'adresse à nous pour présenter les prémisses et les préparatifs de cette soirée de célébration chorégraphique qui je dois l'avouer, fait grand bien à l'âme en cette époque fort trouble ! 

                                         Crédit : Shadday Polony, fournie par Chanelle Allaire

Une fois les deux parties de la soirée derrière nous, les salutations se font fort beaux sur fond d'applaudissements riches ! Et moi, mes pas me ramènent à la maison avec en tête, encore plein d'images et aussi de la musique, tout en souhaitant d'autres soirées comme celle là. Notre monde, moi inclus, en a bien besoin !

vendredi 4 juillet 2025

Sur mes pas au Théâtre de Verdure pour découvrir "Swing Riot" et un large spectre de danse!

 Je dois l'avouer, j'hésitais, mais l'article de Léa Villalba dans le Devoir du 27 juin, m'a "teasé" suffisamment pour que que mes pas me portent en ce beau jeudi soir jusqu'au Théâtre de la Verdure (dans le Parc Lafontaine) pour assister à la présentation de Swing Riot. Et je ne suis pas le seul, parce que plus de dix minutes avant l'ouverture des portes et une quarantaine avant le début, je me retrouve très loin dans la file ! Au programme, une soirée combinant différents styles de danse provenant de la Nouvelle-Orléans, de Montréal aussi et de la "street dance" ! Voilà de quoi m'intriguer. 

Ainsi donc, je me retrouve loin dans la file, mais sans inquiétudes pour prendre place, parce ce théâtre extérieur à plein de place. Et effectivement, je pourrai entrer, comme tous les autres, pas en première rangée, mais pas grave ! Devant moi, pendant que le lieu se remplit, il y a un DJ en action et à l'arrière de la scène plein d'instruments de musique. 

Le temps passe et un peu avant le moment prévu de débuter, arrivent 9 jeunes ( de l'âge des élèves du secondaire, de ma perspective !) qui s'échauffent, au son de la musique, avec des mouvements de danse urbaine avant en entrée de jeu performer. Préambule d'une soirée fort diversifiée qui se poursuivra avec la performance d'un tap dancer qui, ouch !!!, captive et débute plus formellement la soirée. 


Il s'en suit et je ferai court, de l'arrivée des deux hôtesses ou maîtres de cérémonie de la soirée qui nous guideront et nous informeront aussi. sur ce que nous découvriront. Il s'en suit de la présentation des membres de l'orchestre qui accompagneront les interprètes à venir.

Dans l'heure qui suivra, nous aurons droit à une suite de courts moments chorégraphiques, sans temps morts, nous entraînant dans différents styles avec différents groupes ( aux salutations finales, j'en ai décompté environ cinquante! ) Autour de moi, le monde "embarque" et le plaisir est au programme. Si ma place est quelque peu lointaine, impossible néanmoins de ne pas ressentir l'énergie qui se dégage de la scène et se propage dans l'espace. Tout au long, nos animatrices nous prodiguent plein d'informations sur les origines des styles de danse au programme et aussi de ceux et celles à Montréal qui l'ont fait vivre. 

Le tout se termine sans "script" avec un " battle" qui amène sur scène toute la gang, une cinquantaine, je vous rappelle, qui entoure un espace. Et en toute liberté, nous aurons droit, dans cet espace, pendant une quinzaine de minutes (trop courtes selon moi), des performances improvisées en alternance fort riches.

Et comme toute bonne chose à une fin, nos animatrices arrivent pour conclure la soirée avec les applaudissements fort bien mérités qui s'en suivent ! Et moi de me remettre en route d'abord dans ce parc tout sombre, fort heureux d'y être venu. Merci Léa !!!!

lundi 30 juin 2025

Sur mes pas à une soirée toute aussi différente que réjouissante, avec plein de pas de danse !

 Une fois la saison des présentations régulières et de festivals derrière nous, mon agenda de spectateur était assez vide. Et ne voilà tu pas que m'apparaît cette proposition, soit "Métamorphose" de l'école de danse "Alors on danse" et j'ai dit pourquoi pas ! 

                                           Affiche de la soirée tirée du site FB de l'évènement

Voilà donc pourquoi, mes pas m'ont amené de l'est de la ville jusqu'à tout à l'ouest, proche de la station de métro Monk, jusqu'au Théâtre Paradoxe en ce jeudi soir de fin juin. À mon arrivée, c'est assez tranquille. Une fois à "ma" place en première rangée, je découvre peu à peu la nature de l'évènement, soit un spectacle de fin d'année d'une école de danse pour jeunes. Et autour de moi, il y a évidemment plein de parents. Le moment venu, un peu après l'heure annoncée, débute cette soirée fort sympathique avec un moment chorégraphique de cabaret français. Il s'en suit de l'arrivée de l'animateur de la soirée, le chorégraphe et interprète 7Starr. De façon fort dynamique, il présentera les différents numéros tout en interagissant avec le public. 

Ainsi donc avec de courtes présentations, je verrai et je reverrai des jeunes, surtout, mais pas seulement qui s'exécuteront dans différents types de danse dont le Hip Hop, le Jazz funk et K-pop avec des costumes fort riches et appropriés à chacun des numéros. 

Tellement beau de découvrir sur scène l'énergie et l'application de ces jeunes. Durant cette soirée nous aurons aussi droit à non pas une, ni deux mais trois chansons de la chanteuse Manu (ou Manuella Brečko).

Au final, une soirée différente pour moi, mais qui autant par l'énergie que le dynamisme m'a procuré du très bon temps. Imaginez pour tous ces parents présents.

mardi 24 juin 2025

Sur mes pas de ma rencontre avec "Paul à la maison" !

 J'ai lu à peu près tous les albums de Michel Rabagliati et j'ai aussi vu le très émouvant "Paul à Québec"! Voilà donc pourquoi mes pas m'ont amené, en bonne compagnie, jusqu'au Théâtre Jean-Duceppe pour découvrir une version théâtrale de ce personnage, soit "Paul à la maison".

                                             Affiche de la pièce tirée du site de la Place des Arts

Pour la dernière représentation dans ce lieu, la foule est nombreuse et de tout âge. Le moment venu, le tout débute et rapidement nous sommes entraînés dans une suite de tableaux qui dans les premiers moments me désorientent. Mon attention est d'abord plus portée par l'impressionnante scénographie que par le propos. Mais peu à peu Paul (interprété par Hugues Frenette) devient mon intérêt principal. Tout au long, je tisse les différents liens avec ses voisins, sa vie professionnelle, mais surtout avec sa vie personnelle avec des aspects fort touchants. Entouré par des interprètes "caméléon" (Valérie Boutin, Étienne d’Anjou, Hugues Frenette, Paul Fruteau de Laclos, Odile Gagné-Roy, Marie-Ginette Guay (impressionnante) et Nadia Girard Eddahia), nous irons à sa suite jusqu'à une finale fort touchante.

De cette adaptation par Anne-Marie Olivier, mis en scène par Lorraine Côté, impossible de ne pas en revenir fort satisfait, mais surtout très touché !

samedi 21 juin 2025

Sur mes pas au début de "LA NUIT ENSOLEILLÉE" chez Marie Chouinard !

 Chacun.e peut décider comment il ou elle veut accueillir l'arrivée de l'été. Bon OK,  en ces temps fort perturbés climatiquement, la notion de saison est quelque peu compromise. Mais bon, si on se fie à ce bon calendrier et aussi à cette notion de lever et de coucher du soleil, l'été arrive à date fixe. Et pour célébrer son arrivée, Marie Chouinard nous propose, encore cette année, sa "nuit ensoleillée". Et pour une deuxième fois, cette invitation, je l'ai acceptée !

                           Affiche de la présentation tirée du site de la compagnie Marie Chouinard

Voilà donc pourquoi mes pas se sont dirigés jusqu'à la porte de l'immeuble de l'avenue de l'Esplanade. Arrivé quelques minutes avant l'ouverture officielle du lieu, je suis accueilli fort gentiment par la personne assignée à la sécurité qui me demande d'attendre le moment venu pour me rendre dans le lieu de présentation. Et ce moment venu, une quinzaine de minutes avant le début de la présentation, nous serons deux à monter les marches. Mais soyez rassuré.es, nous serons beaucoup plus nombreux lorsque le 20h42 arrivera et encore plus après! Dans ce studio tout en blanc, sinon un cercle tout en noir, délimitant le lieu de prestation, je trouve ma place. Pas de bruits, sinon ceux provenant de l'activité extérieure par les fenêtres ouvertes !

Et le 20h42 arrive, avec les interprètes qui investissent à la file le lieu à l'intérieur du cercle. Je reconnais la plupart des interprètes actuels de la compagnie, mais aussi d'autres, dont Lucie Vigneault, Isabelle Poirier et Tony Chong. 

Et le moment venu soit 20h42, ielles franchissent la ligne pour entrer dans le cercle. Et dans ce qui suivra pour les quatre-vingt minutes que je découvrirai. Une petite partie de ce qui suivra parce que le tout se terminera au lever du jour, mais qui m'a captivé tout au long. Ces gestes qui prennent forme parsemés de légers cris sont éclairés par les lumières du lieu qui prennent le relais de la lumière du jour qui s'en va se reposer. 

Dans ces moments, je découvre, entre autres, des êtres de la nuit qui affirment leur individualité. Je vois aussi un microcosme humain fascinant qui évolue en solo et aussi interagir en duo. Arrive le moment où la musique prend place enrobant les gestes et les déplacements ! Un moment fort intéressant, sinon magique, de ma perspective, est celui durant lequel, cet enfant tout jeune, veut tellement entrer dans le cercle et y arrivera dans les bras d'une des interprètes. 

Mais le temps passe et je dois quitter, un peu à contrecœur, parce que demain je dois me lever tôt ! Avec en tête ce que je viens de voir, mes pas me ramènent fort heureux jusqu'à la maison !

vendredi 20 juin 2025

Sur mes pas pour une fort belle rencontre "Entre ciel et terre" présentée par BIGICO au Théâtre Aux Écuries !

 Il y a un certain temps, sinon un temps certain que mes pas ne m'avaient porté jusqu'à une soirée organisée par la gang de BIGICO. Et c'est donc avec grand plaisir que j'ai accepté l'invitation d'aller assister à la soirée "Entre ciel et terre" qu'elle nous présentait au Théâtre Aux Écuries. Au programme, d'abord "Redevenir" de et avec Olivier Arseneault et ensuite, "Apesanteur" de Lük Fleury, interprété par Antoine Turmine. 

Affiche de la soirée. Crédit : Vitor Munhoz et Jean-Michel Thellen

Arrivant au théâtre entre deux averses, le lieu est calme et peu à peu. il se remplira de plein de monde dont je reconnais plusieurs personnes actives dans le monde de la gigue contemporaine. Le moment venu, je me dirige à "mon" siège en première rangée. Peu à peu, les gens arrivent, pendant que je découvre devant moi un espace scénique recouvert par un rectangle tout blanc, tout comme cet écran (tout blanc) sur le mur du fond et un projecteur par terre juste devant moi. Et puis arrive Lük Fleury qui me voyant assis en première rangée, comme d'autres, nous conseille d'aller plus derrière parce que des projections seront faites sur le plancher. Conseil donné, conseil suivi et c'est d'une rangée plus haute que je découvrirai la suite de la soirée. Merci Lük !

Le moment venu, débute "Redevenir" avec l'apparition en fond de scène lumineux de cet homme de dos. Je ressens rapidement ses tiraillements intérieurs jusqu'à ce qu'il entreprenne, un parcours extérieur, "son nouveau chemin de vie" ! Tout au long, les étapes sont fort riches symboliquement et esthétiquement. J'en retiens particulièrement trois. Celle de "l'homme aux pylônes", aussi celle d'aller contre le vent et enfin, celui durant lequel il danse sur les glaces qui se déplacent sous ses pieds (mon moment coup de coeur) qui est pour moi un fort beau symbole de nos efforts face aux embûches que nous pouvons rencontrer du temps qui passe ! Oui, il y aura des pas de gigues contemporaines, mais par dessus tout, c'est la poésie dégagée par l'ensemble qui m'a séduit et conquis. Voilà définitivement une proposition qui s'adresse à tout genre de public !

Après un court entracte, débute "Apesanteur"  avec l'arrivée d'un personnage intrigant qui laisse dans le coin avant de l'espace scénique son casque de moto. Il s'en suit, de ma perspective, d'une plongée toute poétique en lui -même pour nous entraîner dans son voyage intérieur !

Pause

Hasard ou non, il en reste que le contraste entre les deux propositions est de ma perspective frappant ! Autant la première m'amenait à imaginer un voyage extérieur, autant la deuxième m'amenait dans un voyage intérieur de ce personnage fort intrigant. 

Fin de la pause

Ainsi donc d'un tableau à l'autre, les images de son périple émerge en moi et impossible de rester insensible à sa présence sur scène fort intense et rayonnante. Et de son voyage intérieur, il revient comme un réveil ! Difficile de bien décrire, puisque trop captivé, mais facile de dire que ce voyage mérite qu'on le découvre. Merci à vous Lük et Antoine !

Le tout se termine sous les applaudissements fort bien mérités ! Et moi, mes pas me ramenant à la maison, je revois dans ma tête les deux propositions tout en me disant que la gigue contemporaine peut présenter des "pas" un peu moins classiques mais tout autant intéressants, mais surtout riches en symboles ! À bientôt, j'espère !!!!!