mercredi 8 juin 2022

Sur mes pas au FTA: Du théâtre documentaire qui porte fort avec "Laboratoire poison" et que j'ai "adoré" !

 Je dois l'avouer, ce billet (siège A1), je me le suis procuré très rapidement (lire ici sans lire le descriptif) ! Bon OK, ce n'était pas de la danse, mais il n'y a pas que cela dans la vie, hein Robert ! Les jours précédents la présentation et de m'y rendre, j'ai lu que j'aurais droit à du théâtre documentaire sur des enjeux fort complexes de notre monde. Quelque peu familier, mais surtout très intéressé avec cette forme théâtrale, j'étais fort heureux de ce reflexe (d'achat). Sans vouloir trahir quelques surprises de ce que j'ai pu découvrir pendant les presque trois heures de prestations, je peux affirmer que sous une apparente simplicité, Adeline Rosenstein et toute son équipe (Aminata Abdoulaye Hama, Marie Alié, Habib Ben Tanfous, Marie Devroux, Salim Djaferi, Thomas Durcudoy, Rémi Faure, El Bekkari, Titouan Quittot, Adeline Rosenstein, Talu, Audilia Batista, Jérémie Zagba), tout au long des trois tableaux, d'un épilogue et de quelques surprises ou digressions fort bien réussies m'ont captivé et ravi. 


Mais pas seulement captivé et ravi, instruit aussi ! Sur ces évènements historiques, plus ou moins récents dont certains se sont produits lorsque j'étais un projet d'avenir pour mes parents ! Comment jouer sur les mots et sur les images et aussi, comment utiliser la dualité du sens des mots. Adeline Rosenstein, (la metteuse en scène, comédienne et dramaturge suisse, établie à Bruxelles) indiquait dans une entrevue publiée dans Le Devoir, que son spectacle est très accessible. Sur cette affirmation, je serai partiellement d'accord avec elle. D'accord avec elle sur le fait que le tout reste fort accessible et surtout très instructif, dont les exemples du "canard-lapin" et du "coup de la bâche". Il en reste que la quantité d'informations et leurs complexités sur trois segments historiques (les partisans belges durant l’Occupation allemande, à la guerre d’Algérie et à la décolonisation du Congo belge) restent fort importants et demande une attention constante. Mais, soyez rassuré.e, si vous décrochez, vous ne resterez pas longtemps sur la touche, parce que rapidement, procédé théâtral fort habile à votre secours, vous serez récupéré pour la suite.

Pour ma part, j'en suis ressorti tout aussi satisfait qu'heureux ! "Laboratoire poison" est un autre bel exemple de ce que le FTA peut nous présenter pour nous ouvrir les yeux autant sur des réalités que sur des perspectives !


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