vendredi 19 avril 2019

Ma chronique bilan et remerciements à Danscussions & Co.


Merci Klara et bonjour à vous toutes et tous,

Ainsi donc, voici venu ma dernière chronique de cette première saison de Danscussions & Co. Chers auditrices, auditeurs, ressentez ici la nostalgie qui colore mon propos. Propos du spectateur, amateur de danse contemporaine, mais aussi de prof retraité et blogueur, qui a eu le privilège de recevoir et la sagesse d’accepter une invitation de partager ses impressions sur des moments de danse, et aussi ses perspectives scientifiques en lien avec la danse. Des occasions où j’ai eu l’immense privilège à chaque émission de vous communiquer ma vision toute personnelle sur un univers qui me fascine.



Une chronique pour laquelle, Klara et Maud m’avaient donné carte blanche et accordé leur confiance. Une chronique qui, les jours précédents ce rendez-vous hebdomadaire, me demandait quelques heures pour résumer et contrôler le débit et le volume, en quatre minutes, de ce qui bouillait dans ma tête. Tout en tentant, évidement, d’être intéressant et pertinent, parce que, voyez-vous, chers auditrices et auditeurs, l’objectif est de vous garder à notre écoute. Parce que ce qui suivait le méritait. L’ex enseignant que j’ai été, n’avait jamais eu cette obligation, des élèves, ça revient au prochain cours ! Nous en sommes rendus à la vingt-deuxième émission et moi, pour cette fois, vous me permettrez de faire un bilan personnel de ce que j’ai vécu tout au long de ces émissions.

Je veux, d’abord témoigner de la chance que j’ai eu de rencontrer, chaque semaine, des invités intéressants, inspirés et inspirants qui nous partageaient leur passion. Et moi, cette radiation humaine, comme peut l’être, le soleil pour une plante avec la photosynthèse, me faisait croître humainement. Je ne pourrai pas énumérer ici les moments durant lesquels le spectateur que je suis, est devenu « groupie » ! Les fois aussi, où, juste après l’émission, je me suis précipité pour me procurer un billet ou de regretter de ne pas pouvoir le faire. Rarement, sinon jamais, les propositions méritaient que mon attention ne s’en détourne.

Les fois qui m’ont permis aussi de découvrir ceux et celles, directrices ou directeurs artistiques qui font des choix parmi un large menu pour les mettre à l’affiche. Ceux et celles, dans l’ombre, qui enrobent et enrichissent les œuvres par leur éclairage, leur musique et leurs costumes. L’homme curieux que je suis a fort bien apprécié découvrir cette autre perspective.

Chaque semaine aussi, j’ai eu la chance et le privilège de rencontrer des chroniqueurs qui m’éclairaient, me confrontaient ou me confortaient dans mes perspectives actuelles. Comment rester insensible devant Jérôme Pruneau qui là juste devant moi, après une explication fort éloquente, supprime son profil Facebook ou qui nous rappelle que la diversité pour nous enrichir collectivement, ne devrait pas être une utopie, mais une nécessité. Comment ne pas être captivé lorsque Bettina Szabo nous parle d’un programme universitaire qui allie sciences et arts. Moi, le grand casanier, j’ai eu le privilège de voyager grâce aux mots de partout à travers le monde de Jérémie Vitupier. Et que dire des trop peu nombreuses chroniques d’Alexia Martel qui à chaque fois réussissait à me surprendre ou me troubler !

Aussi lorsque David Lavoie nous présentait des constats troublants avec son ton posé, riche de ses arguments sur des situations actuelles, dont la relève à la direction de certaines institutions ou de l’utilisation du français pour le titre des œuvres chorégraphiques. Il a fait souvent cristalliser des réflexions qui étaient là latentes en moi et je ne suis certainement pas le seul. 

Mais, et je conclurai sur ceci, comment ne pas être admiratif devant le travail et le dynamisme de Maud et de Klara. À chaque semaine, elles étaient là, bien préparées et documentées, comme l’avait si bien remarqué, entre autres, l’écrivain Larry Tremblay qui mieux que moi, sait de quoi il parle. Mesdames, comment vous dire merci pour votre confiance et votre écoute bienveillante tout au long de cette saison. Un des avantages de vieillir est d’avoir l’occasion de vivre des choses nouvelles et enrichissantes. Et pour cela, je vous dis un grand merci. Et qui sait, à une prochaine fois !

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