vendredi 11 septembre 2020

Sur mes pas au cinéma: "Jumbo", fable moderne qui demande de lâcher-prise !

La bande-annonce mettait les cartes sur table et "Jumbo" de Zoé Wittock verserait dans le fantastique. L'histoire d'une jeune fille (Noémie Merlant, éblouissante et convaincante !) qui tombe en amour avec un manège ! Au jeu du oui et du non avec ma blonde, elle veut passer son tour, tandis que moi, c'est un oui fort déterminé. Voilà donc pourquoi, je me retrouvais seul, seul sans ma blonde, mais aussi seul dans la salle (la salle 4 du Cinéma Beaubien) pour la première représentation de la journée à 10h20, ce vendredi matin. Je peux donc affirmer que j'ai été le premier spectateur à voir cette oeuvre au Québec !!!


Donc bien installé dans mon siège, je fais la connaissance de cette jeune femme, Jeanne, toute timide et réservée qui fait le ménage de nuit dans un parc d'attractions. Elle a aussi un univers bien à elle, tout en bricolage, dans sa chambre à coucher dans la maison de sa mère, une mère toute différente d'elle ! Puis arrive la rencontre avec la machine ! Cela perturbe et dérange les gens autour d'elle. Ce que vit et ressent cette jeune fille, Noémie Merlant nous le transmet avec éclat. 

Évidemment, plein d'obstacles autour d'elle se dressent, mais elle garde le cap jusqu'à la fin fort bien réussie. 

"Jumbo" est une fable moderne qui demande au spectateur un lâcher-prise et aussi qui le requestionne face aux différences de l'autre ! Une sortie cinéma qui mérite d'être faite !

Et comme il est écrit au début de la projection, "tiré d'un fait réel", voici pourquoi. En 2007, la réalisatrice a lu un article sur une femme qui s'est mariée avec la Tour Eiffel. "L’article m’a fait sourire mais il m’a aussi fascinée" a-t-elle dit. Elle l'a aussi contacté et de cette rencontre, l'idée du film est née ! Et pour les intéressé.es, ce phénomène a un nom, c'est l'objectophilie.

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