jeudi 6 mai 2021

Sur mes pas (réels) en danse: Ma rencontre avec "La question des fleurs" en ce printemps pandémique !

 "La question des fleurs" est une proposition en quatre parties et suite à la découverte de cette partie, je me fais un devoir, fort plaisant, d'aller la découvrir au complet sur scène lorsque l'hiver pandémique sera derrière nous et que les salles nous ouvriront leurs portes ! " Voilà ce que j'écrivais le 28 février dernier sur ce blogue suite à la présentation en ligne d'un des tableaux de création à "quatre mains" (Christophe Garcia, Ismaël Mouaraki, Andrea Peña et Dominique Porte) , gracieuseté de la maison de la culture Claude-Léveillé. Mes pas en ce printemps pandémique, m'ont porté jusqu'au Quartier des Spectacles à l'Édifice Wilder pour en voir tous les tableaux présentés par les gens de l'Agora de la danse.

                       Photo des deux interprètes par Marco Campanozzi tirée du site de La Presse

Je ne reviendrai pas sur la genèse de ce projet, d'autres l'ont fait comme moi lors de mon texte précédent, ailleurs et bien mieux aussi. À titre d'exemple, le texte d'Iris Paradis-Gagnon sur le site La Presse ( https://www.lapresse.ca/arts/spectacles/2021-05-04/la-question-des-fleurs/bouquet-creatif.php). Il en reste que j'étais bien curieux de découvrir de "mon" siège première rangée dans l'Espace Orange l'œuvre dans son entier. 

La scène devant moi est toute vide, aucune prise sur ce qui me sera présenté. Peu à peu, tous les sièges (quel euphémisme en ces temps de distanciation physique ) ont trouvé preneuse ou preneur. Tous, sauf les deux un peu plus loin à ma droite !!!

Une fois la salle "toute pleine" et les indications d'usage données, les lumières se font toutes discrètes et la rencontre, elle devient toute imminente. Se présente à nous ce couple, tout proche et riche de son intimité, pour ce "premier tableau" qui à mes yeux présente les premiers pas dans la vie de ce couple. Leurs mouvements sont riches d'une proximité interactive, comme si l'un et l'autre s'apprivoisait et cela me rejoint. La complicité de ce couple (jeune de ma perspective) rayonne ! Les deux interprètes (Daphnée Laurendeau et Danny Morissette) maitrisent habilement le propos chorégraphique et captivent mon attention !

Mais la vie, comme la vie d'une fleur dans son bouton, poursuit son cours, Le "deuxième" tableau me montre comment deux mondes parallèles peuvent arriver à se fusionner. Et une fois rendu "sous le globe" d'un foyer, comment la vie de couple peut devenir. Avec un ton plus ludique, le "pot de fleur" devient "jardin secret", et illustre aussi l'expression "tourner autour du pot ". Et une fois les fleurs jetées, comment effacer ces inévitables erreurs, sinon en boire l'eau de ce pot !

La vie de ce couple n'est pas toujours un jardin (ou un bouquet) de fleurs et ce lien qui l'unit, ce couple, peut être fait d'aléas et de soubresauts. Voilà ce que le dernier tableau, fort physique (signé par Andrea Peña) j'y vois. Ce dernier tableau, qui montre ce qu'un couple peut vivre de difficile durant lequel Daphnée Laurendeau est remplacée par le concepteur de ce projet Mickaël Spinnhirny. Cette substitution m'a quelque peu déstabilisée (et je ne suis pas le seul, j'en suis convaincu !), mais de retour à la maison, j'en ai découvert la raison qui est fort bonne dans le texte de La Presse !

Au final, une proposition qui de ma perspective illustre bien différentes étapes de la vie de couple. Une proposition écrite à quatre mains qui réussit à bien amalgamer ces "états de couple" pour nous en présenter les états de corps et les états d'âme ! Je m'en voudrais de ne pas mentionner la musique de Laurier Rajotte qui sait porter le propos tout au long et qui m'a fait "écrire" dans ma tête, "la musique ouf !" tout au long de la présentation !

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