lundi 1 août 2016

Sur mes pas au cinéma: "Hibou" qui intéresseras-tu ? Moi oui !

Le hibou est un oiseau de nuit qui se fait discret. Aussi en sera-t-il de ce film de Ramzy Bedia, j'en suis convaincu. Il y a d'abord le faible intérêt des critiques des média pour ce film présenté dans une salle d'un seul cinéma de Montréal et peut-être du Québec ! Et lorsqu'il y a critique ou commentaire du public, c'est assez tiède ou très partagé. Mais, mon Cinéma Beaubien le met à l'affiche et moi, très souvent je lui fais confiance, donc j'y ai été. Une soirée d'été qui n'appelle qu'à la légèreté du propos, il me semble que le moment était approprié pour cette comédie fantaisiste et ce le fût. Pas question d'affirmer que c'est la comédie de l'été, quoique la liste pour l'instant est assez courte, mais pour une sortie cinéma légère et sans présention, elle peut-être indiquée. Pour ma part, je ne me suis pas ennuyé, ni emmerdé. J'ai souri et même ri à quelques occasions, en plus de voir l'auteur de la chanson "La banane", Philippe Katerine dans la peau d'un personnage spécial, à la mesure du chanteur-acteur.

Ainsi donc, un homme (Ramzy Bedia, sympathique) passe inaperçu et il tente d'y remédier. Dans une suite de scènes, il fait des rencontres qui nous feront passer une heure trente sans que l'on s'en aperçoive vraiment. Nous pourrons y voir plein d'acteurs ou actrices de chez nous, ainsi que des lieux familiers, parce que tourné en partie ici à Montréal. Une oeuvre autant sympathique et fantaisiste qui se prend pour ce qu'elle est et en plein été, c'est un choix intéressant. Pour ceux et celles qui voudraient y aller, je vous conseille de vous hâter, parce que dans cette seule salle du seul cinéma dans lequel il est présenté, nous étions trois dans la salle en ce début de soirée de dimanche soir. Dommage quand même selon moi !

Signe des temps, trois spectateurs est le même nombre de personnes autour d'un téléphone intelligent juste au moment de la capture d'un Pokemon par un enfant sur le trottoir, juste à côté du cinéma lorsque j'en sortais. Et je n'étais pas un de ces trois spectateurs !





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