lundi 19 décembre 2016

Sur mes pas en danse: fort différents, cette fois à l'UQAM

Depuis quelques années, je découvre les pas sur scène des étudiants de troisième année du baccalauréat en danse de l'UQAM. Et leurs pas sont toujours différents, variés et très surprenants, à preuve, les derniers mois. Après nous avoir présenté, "Ensemble"  une oeuvre très cérébrale et technologique, en mi-session, "MTL, Mettre le terrain lisse", s'avère tout autre. Chorégraphiée par Todd Lawrence Stone, cette oeuvre s'avère toute différente, très poétique dans une chorégraphie de grand ensemble. Et pour moi, elle le sera vraiment à plusieurs niveaux et voilà une des raisons. Premier à entrer dans la salle, "ma première rangée et la deuxième aussi, me sont interdites (par un ruban), tandis que celles tout en haut me sont fortement recommandées. Ainsi donc, dérogeant à mes habitudes fortement ancrées, je me dirige en haut et au milieu, juste à côté de Linda Rabin, pour découvrir ce qui me sera présenté.

                                                       Affiche de Sarah Bronsard

En début de programme, le chorégraphe anglophone faisant l'effort de parler français, se présente (il a dansé pour Trisha Brow) et il met la table à ce qui suivra en nous indiquant que la thématique des niveaux enrobe les tableaux présentés. Les lumières éteintes arrivent en roulant par terre, la vingtaine d'interprètes jusqu'à ce qu'ils prennent possession de toute la scène. Il s'en suivra de beaux mouvements de corps, surtout par groupes de trois ou quatre et ces mouvements jaillisaient fort bien synchronisés. De ces moments, j'en retiens que de ce conseil de voir cela de tout en haut a été fort pertinent et que de ce groupe de jeunes interprètes, une douceur poétique émanait et elle appaisait le spectateur que je suis. Dans le titre, il y a "Mettre le terrain lisse" et c'est exactement ce qu'a produit cette oeuvre à mon état d'esprit intérieur en ce début d'hiver. Bravo et merci à vous, Ornella Anquez, Myriam Arsenault, Mélanie Boisliveau, Isabelle Boudreau, Stéphanie Boulay, Nancy Boyer, Tanya Dolbec, Maïté Fournel, Laurence Gratton, Christine Heyraud, Alexandra Kelly, Kim Lacoste, Julie Lédée, Sabrika Leduc, Juliette Le Foll, Charles-Alexandre Lévesque, Judith Messier, Marilou Morin, Emilie-Claude St-Amour Maillé et Natasha Woytiuk.

Arrivé tôt, comme à mes bonnes habitudes, j'ai été fort bien accueilli et guidé (merci Chloé !) jusqu'à une installation interactive réalisée par Armando Menicacci (créateur de la pièce "Ensemble, présentée en début de texte) et Marc-André Cossette. D'abord en duo et ensuite seul, mes déplacements devant un écran et des capteurs ont produit de belles formes tout en traits blancs projetées. Toujours bien intéressant de découvrir comment mon corps peut donner vie à quelque chose de beau et d'inattendu. Voilà définitivement une installation "grand public" qu'il faut proposer aux organisateurs du FTA.

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