samedi 5 août 2017

Sur mes pas interrompus en danse: "Les Installations Mouvantes" juste avant l'orage

La journée était incertaine, côté météo, mais pour le moment le soleil prenait sa place. Mes pas m'amènent donc vers le Parc Lafontaine pour revoir "Les Installations Mouvantes", lieu assez différent que le Square Cabot, beaucoup plus urbain. Question de profiter pleinement de l'endroit, arrêt gastronomique au bistrot de ce parc. Arrêt fort agréable et réussi pendant que les quatre interprètes, que je reconnais, prenne, pour une dernière fois, la mesure de l'endroit avec le réchauffement d'avant présentation. L'heure arrive, mais, malheureusement, avec des nuages à l'horizon qui viennent de l'ouest, présages de mauvaise augure. Peu importe, je me mets un peu à l'écart du point de départ de la déambulation près de la porte du théâtre de Verdure, laissé là innoccupé, le temps que les décisions se prennent sur son sort. Tout à coup, Laurence Sabourin-Laflamme (accordéon) et Benoit Paradis (multi-instrumentiste) se mettent en action, pendant qu'assis à l'écart sur un banc, Xavier Malo et Priscilla Guy restent bien discrets. 

                                                      Affiche tirée du site FB de Mandoline Hybride

Il y une dizaine de spectateurs (informés) qui sont déjà, comme moi, présents pour les suivre. C'est donc, livre à la main que les interprètes (de danse) débutent leur marche. Ils nous entraînent sur le pont qui enjambe le lac de l'endroit, surprenant les passants non avertis et aussi allant à leur rencontre de certains pour leur lire un extrait de leur livre. Les réactions sont diverses, mais toujours réceptives. Le ciel se fait de plus en plus menaçant, mais la marche se poursuit avec d'autres spectateurs qui se joint au groupe de départ. Après une vingtaine de minutes de présentation, mère Nature se fait sans pitié et entreprend de déverser généreusement un flot aqueux, ce qui entraîne la fin de ce déambulatoire, annoncée par Priscilla Guy, l'air dépité. Chacun pour soi, nous nous réfugions sous l'abri extérieur public du chalet du Parc. Endroit duquel, nous pouvons apprécier à un orage "de première qualité", café à la main. Conclusion non souhaitée de ma sortie, mais conclusion possible lors de prestation extérieure. 

Il en reste que ce déambulatoire est fort intéressant, je l'ai constaté, à suivre autant sur de l'asphalte que dans un environnement gazonné, en autant que le public soit présent. Pour ceux et celles qui comme moi, voudrait poursuivre leur expérience et la faire pour une première fois, ils seront de retour à Montréal, après de présentations en province, sur l'Avenue Prince Arthur, le 13 septembre prochain à 17h00.

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