mercredi 6 juin 2018

Sur mes pas au cinéma: dans un gymnase d'école, un grand-père heureux

Le tout s'est préparé à mon insu, mais il y a quelques jours, l'invitation de mon petit-fils, Thomas, m'a été faite. Grand-papa, tu veux venir assister à la présentation de mon film lundi soir prochain ? N'ayant rien à l'agenda et mes pas étant fort disponibles, je me rends à son école, Pavillon St-Jean-Vianney de l'école Rosemont (de la CSDM, quartier Rosemont) avec toute sa petite famille. Quelques minutes avant le début de la projection des quatre courts-métrages au programme, dont le dernier inclura la participation de mon petit-fils, les chaises étant déjà toutes occupées, en renfort, d'autres sont amenées pour les derniers spectateurs qui arrivent.

Le gymnase grenouillant d'activité, se fait plus calme après les fermeture des lumières artificielles de la salle (le soleil, lui, n'acquiesçant pas aux ordres donnés de se faire plus discret) et les remarques d'introduction présentant le projet école "septième art" avec quelques classes et l'organisme Cinécole (Michel Gauthier habilement aux commandes, bloopers à l'appui !). Les quatre courts-métrages seront présentés devant cet auditoire de jeunes et de moins jeunes tous attentifs.
En ouverture de programme, l'histoire d'une jeune fille qui arrive dans sa nouvelle classe. Quel est son jeu, vrai ou faux ? Nous en découvrirons les manigances (terme qui a intrigué au moins un des jeunes présents), avec ses collègues de classe. Sujet fort pertinent, traité avec intelligence. Il s'en suit une présentation des bloopers de tournage, un court échange questions-réponses avec les interprètes et les applaudissements bien mérités qui précèdent leur départ du devant de la salle, comme ce sera le cas pour les prochains courts.

Et si, un jour, tu te découvrais des pouvoirs magiques qui déplacent les choses et qui influencent aussi les gens de ta classe? Voici le sujet de la deuxième oeuvre, utilisant des effets spéciaux, qui permet de prendre conscience de ce que l'on peut faire et de cette responsabilité assumée ou pas, avec une conclusion fort pertinente.

Cela s'est poursuivi avec un troisième court-métrage, utilisant des décors plus élaborés, pour nous entraîner dans des époques lointaines (dont le néolithique) à partir d'un conte d'aujourd'hui, racontée par une grand-mère, toute crédible et d'un grand-père tout ronflant. Le tout pour nous sensibiliser sur les dangers de la pollution et de nos mauvaises habitudes de vie. "On la jette où ma bouteille d'eau en plastique ?" De quoi, espérer en cette jeunesse, puisque, comme je le mentionnerai plus loin, les thèmes choisis, l'ont été par les jeunes.

En dernière partie, le court-métrage, avec en figuration mon petit-fils qui a aussi contribué aux décors, et qui s'avère sur un sujet plus léger, "quatrième année oblige !", celui des films d'horreur. Dans ce film, nous pourrons apprendre la différence entre les vampires et les sorcières qui nous demandent de "s'y attaquer" fort différemment, comme les personnages ont pu le découvrir.

Le temps passe, les jeunes commencent à frétiller sur leurs sièges et les plus vieux prêts à "les mettre" au lit. Les derniers applaudissements, fort bien mérités, envolés pour ce projet école qui voudrait, selon sa directrice, prendre plus ampleur, "toute pellicule ouverte" pour la prochaine année. Initiative remarquable, pour le cinéphile que je suis, parce que pour susciter l'adhésion des jeunes à leur formation, rien de mieux de que de les impliquer, leurs enseignant.e.s y croient et embarquent dans l'aventure. Mais cela demande un bon budget qui est a été demandé. Toutes les personnes présentes peuvent apprécier à la découverte des bienfaits de cet exercice. Exercice qui demande aux jeunes de choisir un thème, d'élaborer un scénario, de préparer les décors et les costumes, de l'interpréter et de participer au montage.

Comment ne pas penser qu' "à mettre les deux mains dedans", on en devient que plus grand ? Moi, ma réponse est claire, c'est oui, parole de spectateur!

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