mercredi 25 juillet 2018

Sur mes pas au cinéma colorés de danse: "Pendular" ou l'art d'être, en équilibre.

Allez savoir pourquoi, et surtout comment ! Parce que ces derniers temps, les œuvres qui se trouvent dans les salles de cinéma n'attirent pas mon attention. Il y a bien eu "Les Incroyables 2", mais le grand-père était en devoir. Mais tout en dedans de moi, abrité dans ma mémoire une bande-annonce a produit son effet et j'ai regardé attentivement les propositions de "mon" cinéma Beaubien en ce mardi de semaine. Et j'y ai trouvé un film sud-américain" Le Pendule" ou "Pendular" de Julia Murat qui avait de la danse contemporaine au menu.

                                                      Tirée du site Allociné

J'ai donc fait les pas qu'il fallait pour me rendre à la dernière représentation (un mardi !). Bien installé avec une salle partiellement remplie, j'ai pu d'abord découvrir l'arrivée dans un grand loft de lui, sculpteur (en transition) avec elle, interprète qui devient chorégraphe aussi. Peu est dit explicitement, mais pour peu que l'on soit imaginatif, leurs relations, artistique et amoureuse, se dévoilent à nous, dans ce grand espace situé dans un quartier industriel d'une grande ville. Nous y verrons leurs moments avec des amis et des fêtes, mais aussi des moments fort intimes. Malgré tout, des zones d'ombre existent entre les deux et peu à peu des projets d'avenir non partagés, que nous, spectateurs, découvrons. Pour l'amateur de danse que je suis, a su trouver de belles scènes qui montraient fortement ce qu'elle pouvait ressentir.

Une oeuvre avec des pans flous, mais qui a mérité mon attention jusqu'à la dernière scène, fort éloquente. Un film avec une interprète, Raquel Karro, transcendante et un partenaire, Rodrigo Bolzan, qui lui donne bien la réplique. Une oeuvre qui montre en gestes et en regards les sentiments ressentis. La vie d'un couple d'artistes qui partagent tout pour le meilleur et pour le pire. Un moment de cinéma qui me permet de découvrir de nouveaux horizons.

Et pendant que moi, mes pas quittaient le Beaubien, les festivités, tapis rouge inclus, débutaient pour l'avant-première de "1991" de Ricardo Trogi avec une foule tout aussi nombreuse qu'enthousiaste.

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