mardi 21 juillet 2020

Sur mes pas au cinéma: Qui "Perdrix", ne risque pas de perdre et pleurer !

Nous en étions à une troisième sortie à "notre" Cinéma Beaubien. C'est mardi soir et dehors, l'été se fait doux et accueillant. À preuve, il y a plein d'activités, "sages et distantes", pandémie oblige, dans le parc Molson. Mais nous, nous ne faisons que passer pour nous rendre aller à la rencontre de "Perdrix" du réalisateur Erwan Le Duc. Nos places déjà réservées, situées au fond de la petite salle 4 au deuxième étage. En ce mardi soir, le hall d'entrée est désert, excepté le personnel fort accueillant.

                                         Image fournie par Fun Film, tirée du site de La Presse

(Pause éditorial: la faible affluence, fort compréhensible cependant, me fait craindre pour l'avenir de ce lieu fort important et essentiel pour nous. Mais, je viens voir une comédie, donc mettons de côté ces idées négatives !)

Une dizaine de minutes avant le début de la présentation, nous montons au deuxième étage et nous trouvons nos places réservées dans cette salle dont nous sommes les premiers à prendre place.
Une fois les consignes transmises par l'employée, deux autres cinéphiles se joindront à nous pour la suite. Anecdotique, mais certaines bandes annonces précédant notre film, indiquent des dates de sorties pour les mois de mars et d'avril ! Des oeuvres qui comme nous ont subi le confinement !

Et puis, débute avec la voix feutrée de Fanny Ardant qui anime une émission de radio et dont les propos portent sur l'amour, non, sur le grand amour! Nous découvrirons ensuite ce qui arrive à une jeune femme (sublime Maud Wyler !) qui en toute insouciance, laisse sur le bord du chemin son automobile, la porte ouverte et les clés dans le démarreur. La suite est prévisible, mais celle par qui cela arrive étant totalement nue, donne le ton surprenant à cette comédie "amoureuse", terme plus approprié que romantique selon moi. Comédie avec des aspects tout aussi absurdes que déjantés.

On pourra ou pas accepter ce que l'on nous propose qui est bien décrit par l'extrait d'une critique de la revue Voilà, "Une fantaisie romantique et déroutante, au charme fou, entre tendresse et burlesque.". Pour moi, en ce mardi de juillet dans un monde plus tout à fait ordinaire, aux réalités déroutantes, j'ai été captivé, amusé et aussi j'ai ri ! Et cela pour moi, ça n'a pas de prix ! Maud Wyler et Swann Arlaud, investissent très bien leurs rôles de jeunes amoureux en devenir, avec tout autour d'eux, différents personnages tout aussi désarçonnant ! 

De mes trois premières sorties cinéma, deux des oeuvres, celle-ci et "C'est ça le paradis ?" étaient fortement colorés d'éléments absurdes, comme si le destin avait prévu leurs moments de présentation !

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