dimanche 11 octobre 2020

Sur mes deuxième pas au Festival tout' tout court: Une deuxième soirée qui plonge dans les âmes humaines !

 Après une première soirée divertissante, le Festival tout' tout court nous en proposait une deuxième quelque peu différente, plus solennelle. Une soirée pour laquelle je mettrai en mots mes impressions ressenties en écoutant le CD "Orphée" de Johann Johannssen, en phase avec ce que j'ai ressenti tout au long des cinq propositions intenses proposées en ce vendredi soir. Cinq propositions que je me promets de revoir compte-tenu de la profondeur des propos. Ce texte en sera donc un de mes premières impressions avec peu de mots, mais que je l'espère permettront de vous faire saisir l'essence de ses oeuvres.

La soirée commence avec "Correspondance" (de Pierre Audette avec Vanessa Seiler, Albert Kwan et Carmen Sylvestre). Face à l'adversité, quel choix faire ? Et comment face à ce choix, l'autre réagit ? C'est ce que nous découvrons et c'est terriblement touchant ! Un de mes coups de coeur de cette deuxième soirée.

Il s'en suit, "X" (d'Axel Roy avec Valérie Le Maire et Gabriel Favreau). Cette personne qui ne rentre pas dans les cases prévues nous l'entendons sous les traits de cette femme lumineuse qui vient de l'ombre. Ce texte qui mérite qu'on l'écoute et le réécoute pour le saisir et pour comprendre la réalité de ceux et celles qui ne peuvent pas cocher la case "genre" ! 

Il s'en suit, "Bingo Disco" de Jocelyn Roy avec Carmen Sylvestre, Isabel dos Santos et France LaRochelle). Sur un ton plus léger (mais méfions nous du ton comme des eaux qui dorment !), nous sommes témoins d'une discussion d'avant bingo en mode virtuel.

Pause éditoriale, ah que j'aimerais pouvoir avoir des discussions avec d'autres spectateurs avant de rentrer dans un lieu virtuel de présentation des propositions culturelles comme celles en personne à l'époque précédente. Fin de la pause éditoriale ! 

Habilement amenée et habilement menée que cette rencontre entre ces deux femmes empreinte de nostalgie et de souvenirs !

Sur un ton résolument poétique, il s'en suit "La station sans nom" (de et avec Alexandre Martin efficacement accompagné à la guitare par Justine Bouchard). Un texte riche et qui effectivement comme l'indique le texte de présentation, C’est l’histoire de toi, de moi, du narrateur. Pis c’est plus proche de chez vous que tu penses. Parce que comme le narrateur, moi aussi je suis passé par cette station ! À écouter et aussi réécouter ! C'est mon autre coup de coeur de cette soirée.

À peine le temps de revenir de cette station, nous est proposé en finale, "Punaises" (de et avec Véronique Daudelin accompagnée par Catherine Hugues). Une histoire d'amitié en perdition mise à mal par des punaises. Mais le plus intéressant de cette histoire est de savoir pourquoi et comment.

Cette deuxième soirée a été beaucoup plus intense et poétique que la première, permettant de couvrir le spectre des relations humaines dans leurs diversités. Soirée dans laquelle les effets techniques ont été plus présents, avec entre autre des superpositions d'images fort bien utiles pour enrichir l'effet des dialogues. Une soirée plus sérieuse qui interpelle et qui aussi nous permet de prendre conscience ! 


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