Voilà une tradition que je ne voudrais pas briser, celle de découvrir les propositions des étudiant.es de l'UQAM, celles de fin de session, de fin d'année et aussi de Passerelle 840. Par conséquent, à cette proposition en webdiffusion de fin d'année des étudiantes de deuxième année, "WE ARE GHOSTS OR WE ARE ?", j'étais bien évidemment présent.
Affiche tirée du site Facebook
Mélia Boivin, Margot Carpentier, Oksanna Caufriez, Morgane Guillou, Rozenn Lecomte, Ariane Levasseur, Cyrielle Rongier et Eliane Clemence Viens-Synnott, sous la direction de Andrea Peña m'ont amené dans un univers fort actuel, tout pandémique. Comment être et réagir dans cette nouvelle réalité pour l'affronter. En entrée de jeu, seule cette femme avec son masque, exprime avec force son enfermement, comme chacun.e de nous en confinement. Tellement fort, pour que je le ressente moi aussi devant mon écran. Le lieu est petit et limite l'expression des gestes qui résonnent fortement lorsqu'ils rencontrent les limites.
Et puis cette contrainte se transpose à toutes, même si l'espace est plus grand et se fait différent. Seule ou ensemble le défi reste entier, je le ressent fort bien. En ces temps difficiles, aller de l'avant et tomber, tourner en rond. Où aller ?, que faire ?, où se réfugier? Voilà des questions exprimées en mouvements et en gestes devant moi. Dans ce monde post-apocalyptique (lire ici pandémique), que faire pour l'affronter sinon trouver une issue ? La fuite en avant est-elle une possibilité ?
Chacune d'entre elles, masquées, mais pas muselées, portées par la musique du violon, réagissent, passent à l'attaque, le repli ne semble pas une alternative. Peu importe notre individualité , la collectivité prime pour aller de l'avant face à l'imminence du danger et leurs gestes résonnent fort en moi, m'inspirent ! Ne devenons pas des ombres, ni des fantômes face aux défis ! Transformons le "je" en "nous" ! Merci à vous pour ce message si bien exprimé !
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