jeudi 30 novembre 2023

Sur mes pas chez Danse Danse: un peu mitigé par "Assembly Hall" de la compagnie Kidd Pivot !

 Lorsque mes pas se sont dirigés jusqu'au Théâtre Maisonneuve de la Place des arts, je n'en étais pas à une première rencontre avec une proposition de Crystal Pite (Kidd Pivot) et je m'attendais, évidemment, à une oeuvre chorégraphique colorée par du théâtre. 

Pause

En cette première partie de la saison 23-24, c'était la deuxième proposition de Danse Danse qui amalgamait ces deux formes d'art, la première était au début du même mois, soit celle d'Akram Khan. Ma dernière phrase de retour était, "Bon au final, j'en reviens semi satisfait, mais je n'aurais pas voulu la rater cette rencontre !". Et cette fois Robert, me demanderez vous ? Un peu de patience et je répondrai à cette question.

Fin de la pause

Donc, bien assis sur "mon" siège en première rangée, j'attends que la salle se remplisse. Une fois les mots d'acceuil faits et que le rideau se lève, je découvre un lieu qui a tout d'un gymnase. Il s'en suit de l'arrivée de huit personnages (Brandon Alley, Livona Ellis, Rakeem Hardy, Gregory Lau, Doug Letheren, Rena Narumi, Renée Sigouin, Lea Ved) et de la disposition de neuf chaises ???? Il s'en suit, un début de réunion d'un groupe avec tout le formalisme qui y est associé. Ce sont des paroles en langue anglaise (sous-titrées en français, tout en haut de moi !) qui accompagnent les gestuelles de celles et ceux qui évoluent devant moi. 

                                        Crédit Michael Slobodian tirée du site de Danse Danse

Du destin de ce groupe, sa dernière réunion ou pas (?), point majeur de cette rencontre évoluera dans une tangente fantastique jusqu'à la finale plus terre à terre. Tout au long, les gestes sont fort bien maîtrisés et les accessoires intelligemment manipulés, surtout cette armure vers la fin, mais pour moi la danse n'était pas assez présente ! Quand le propos t'échappe parce que trop rapidement dit en langue anglaise et que tu choisis les éléments chorégraphiques plutôt que la traduction, tout en haut, cela à la longue, agace. Il en reste que de tout proche, impossible de ne pas apprécier le grand talent de tous les interprètes qui arrivent à amalgamer parfaitement leurs gestuelles faciales et corporelles. Mais moi, mes parties préférées sont celles durant lesquelles les paroles sont absentes. 

Et pour une deuxième fois ce mois-ci, mes pas me ramènent à la maison avec cette impression, "Bon au final, j'en reviens semi satisfait, mais je n'aurais pas voulu la rater cette rencontre !" Et ce qui m'a le plus agacé, je l'avoue, n'est pas d'avoir mal compris le propos, mais que la chorégraphe ne m'est pas laissé plus d'espace pour y faire mon histoire.

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