dimanche 23 juillet 2017

Sur mes pas au cinéma: À la rencontre de "Django" et redécouvrir le jazz manouche

Parfois la vie prend des aspects trigonométriques et pour moi, cette fois, le tracé de mes sorties au septième art avait des allures de triangulation. Après "Un sac de billes" qui m'a entraîné dans une histoire de fuite-survie durant la deuxième guerre mondiale et "Chasing Trane"qui m'a fait découvrir une légende du jazz (John Coltrane), me voilà bien assis dans une salle de cinéma (Cinéma Beaubien) pour découvrir un difficile épisode de la vie de Django Reinhardt durant la deuxième guerre mondiale, soit "Django" d'Étienne Comar. La rencontre du jazz et de la persécution allemande (envers les tziganes) qui relie les deux films précédents, tel un alignement des astres. Et cet alignement, je le considère réussi, pour les mêmes points forts que le critique de La Presse, Marc-André Lussier qui, dans le titre de son texte, indiquait, "pour la musique et pour Reda", accompagné de trois étoiles.

                                                    IMAGE FOURNIE PAR MK2 | MILE END tirée de La Presse 

Comme pour bien des histoires de cette époque, les sentiments d'insouciance et d'être à l'abri du danger, présentés en début de film sont bien appuyés à l'aide de séquences musicales fort bien amenées. Si l'habit ne fait pas le moine, les origines, elles, peuvent nous obliger à endosser un rôle non désiré et c'est ce que Django Reinhardt réalise assez rapidement. Mais fuir son destin, celui que d'autres décident pour soi recèle de grands écueils. C'est donc, fuite fort ardue, que nous découvrons avec des performances fort solides de Reda Kateb (dans le rôle de Django) et de Cécile De France (son ange gardien). Tout au long de la présentation, la musique s'avère un personnage central et prend toute la place dans les derniers moments fort émouvants.

Une belle sortie cinéma pour faire d'une pierre deux coups, soit pour découvrir un épisode de vie d'un grand de la musique fort bien incarné et pour réentendre une forme de jazz (jazz manouche) qui colore les espaces qu'elle remplit. Pour les intéressé(e)s du grand écran, faites vite parce que dans moins d'une semaine, il sera probablement trop tard.


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