mardi 12 septembre 2017

Sur mes pas au Festival Quartiers Danses: des courts-métrages sur la danse qui ravissent et émeuvent

Pour ma deuxième partie de ma première sortie au Festival Quartier-Danse, c'est à la Cinémathèque Québécoise que mes pas m'ont porté. Au programme, treize courts-métrages qui sont chaleureusement présentés par un des responsables de l'endroit. La salle est fort confortable et le siège bien choisi, alors en avant la projection. À l'image des oeuvres au programme, je tenterai de faire "court". Exercice difficile, puisque chacune des oeuvres mériteraient que je m'y attarde.

En entrée de jeu, "Entrez dans la danse" de Julien Tourigny-Gagnon nous présente un aspect moins connu de ce Festival, soit la médiation culturelle qui se fait, elle, à l'année. Nous découvrons les bienfaits d'un atelier auprès de femmes et d'hommes avec le Projet Danse Communautaire à l'organisme Rêvanous. En images et en témoignages fort touchant, nous voyons comment des hommes et des femmes semblent revivre grâce aux interventions de Anne-Flore de Rochambeau et Kevin Lee. Voilà, comment il est possible de faire du bien, une personne à la fois.

                                      Photo de Julien Tourigny-Gagnon de "Entrez dans la danse" tirée du site Quartier-Danse

Il s'en suit, des courts de trois à onze minutes. J'en retiens quelques-uns. "Inner Smoke" de Kim-Sanh Châu et Ray Lavers qui surprend et qui nous présente de belles images intrigantes du Vietnam. Le déstabilisant "Stillness Speaks" de Charmaine Leblanc et Marlene Millar qui se présente comme "un poème visuel" et qui met sur grand écran la toujours très présente Carol Prieur. Le tout se termine par cinq oeuvres, trois minutes chacune, de Michael Slobodian, "Passage", "IM.PROMP.TU", "Les mêmes yeux que toi", "Solo" et Tunnelvision" qui nous présente pour chacune, un personnage, homme ou femme, avec une texture cinématographique fort belle.

Enfin, selon moi, le plus beau, et qui devrait gagner le prix, "ABISMO" de Pablo Diconca qui nous présente une femme (Caroline Gravel) et un homme (Dany Desjardins) qui cohabitent avec acharnement sur un radeau. Ce radeau, il n'est pas très visible et nous avons l'impression qu'ils sont sur la surface fragile aqueuse. L'interprétation est intense comme peuvent le faire si bien ces deux interprètes. Et on retient notre souffle pour la fin !

Au final, une belle soirée de projections qui nous permet de découvrir les corps en mouvement magnifiés par la projection sur grand écran et modulés par le traitement des réalisateurs. Le programme complet, ici:
http://quartiersdanses.com/events/projection-de-courts-metrages-projection-of-short-films/

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