lundi 26 mars 2018

Sur mes pas au cinéma: "La mort de Staline", mourir d'une part et de rire de l'autre

Les choix de sortie cinéma pour les cinéphiles sont nombreux, mais pour peu que l'on prenne appui sur le beau temps, une sortie vers de l'humour noir s'avère une belle possibilité. Voilà pourquoi, mes pas m'ont amené, bien accompagné en cette belle journée de lundi jusqu'au cinéma Beaubien pour découvrir "La mort de Staline" qui s’avérera un film qui a tout du caramel salé. En effet, il contient des ingrédients opposés, la comédie et la férocité de la nature humaine, en les alliant pour revisiter avec succès et audace, un épisode de l'histoire de l'URSS dans un humour noir qui tient bien la route.

                                                  Image de Entract Film sur le site de La Presse

Avec son imagination tout débridée, Armando Iannucci nous entraîne dans une suite d'épisodes  surprenantes et captivantes avant et après la mort de Staline, le "guide" du peuple et de sa cour ( le Comité Central). Dès les premières images, nous sentons l'absurdité de la situation. Impossible de ne pas rire, face aux comportements induits par cette épée de Damoclès juste au-dessus de chaque citoyen "sur la sellette". Et quand le rire fatal arrive, nous sommes témoins d'une succession d’événements et de "grenouillages" qui nous ferons rire, malgré leur énormité. Une fois le tyran éteint, nous découvrons les agissements des aspirants retors ou naïfs, habilement présentés.

Le tout se suit avec plaisir, avec des prestations d'acteur fort bien réussies. Il faut relever, celles de Jeffrey Tambor dans le rôle du successeur désigné de Staline, tellement drôle et de Simon Russell Beale dans le rôle du conspirateur sans morale.

Cet épisode sombre de l'histoire revisité et coloré de faits alternatifs nous permettra de rire "jaune", malgré tout. Un film à voir.

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