mercredi 13 janvier 2021

Sur mes pas aux quatre courts métrages tout autochtone proposés par Regards Hybrides et La Fabrique culturelle

Je ne sais pas pour vous, mais moi, mes soirées commencent à être de plus en plus remplies. Les algorithmes font bien leur travail et ils me proposent plein de belles propositions à découvrir sur mon petit écran. Ce dernier devient de plus en plus mon accompagnateur pour mes "sorties culturelles virtuelles" !

À preuve, ce partage, via Olivier Bertrand, que le Festival Wildside propose cette année des oeuvres en ligne gratuitement. Ce festival présenté au Théâtre Centaur était celui qui me proposait mes premières sorties culturelles une fois le début d'année passé. Je me promets d'y "aller" encore cette année !

Mais pour l'heure, c'est "pisté" par Mandoline Hybride que je me suis mis devant mon écran pour découvrir quatre courts métrages dédiés aux voies autochtones. Je me rappelle encore de cette soirée fort belle et enrichissante à la Maison de la culture Rosemont-La Petite-Patrie en ce mois de novembre pré-pandémie ( en 2019). On nous proposait "Voix de femmes autochtones" et sa douzaine de courts métrages de l'ONF avec Sonia Bonspille Boileau pour nous les présenter. 


C'est donc avec grand plaisir que j'ai ouvert mon ordino et qu'après quelques clics, je me suis retrouvé sur le site https://www.lafabriqueculturelle.tv/articles/8061/territoires-hybrides/?fbclid=IwAR170guJ0oeR7Ssp70WDMw9DoqpE7EqG_Odo-fmItNDZPWnfUN4d30WbReAqui me montrait le titre "Poésies autochtones en mouvement". Sur cette page, on y retrouve d'abord la présentation du projet, suivi de l'info sur la "mise en bouche" de chacun des cours avec les poèmes de présentation de chacune des oeuvres par Ivanie Aubin-Malo et pour terminer la présentation des responsables de ce projet, "La plateforme Regards Hybrides, une initiative de Mandoline Hybride, a pour mandat de favoriser l’articulation, le développement et le rayonnement des pratiques artistiques liant danse et cinéma."

Et puis nous pouvons aller à la découverte de ces quatre courts que j'ai vu dans l'ordre de présentation. D'abord "Kijâtai" qui signifie «ensoleillé avec un ciel bleu» de Kijâtai-Alexandra Veillette-Cheezo et du Wapikoni mobile. Prénom de cette jeune femme dont nous suivons les pas en ville et dont nous écoutons les rythmes près d'une rivière. Ce qui m'a le plus impressionné durant les quatre minutes trente du visionnement est définitivement son sourire.

Le prochain, "Balmoral Hotel" de Wayne Wapeemukwa m'amène plus loin. Pendant une dizaine de minutes, je suis cette femme qui déambule dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver (mais cela pourrait être quelque part ici à Montréal !). Elle me fait ressentir ce qu'elle ressent intérieurement tous au long de son chemin à travers la faune urbaine qu'elle croise et ce jusqu'à sa destination le "Balmoral Hotel". Impossible pour moi de rester indifférent à ses expressions faciales et aussi à cette misère humaine qu'elle croise !

Le prochain court, m'amène dans une atmosphère toute différente. En effet "Petit animal" d'Ivanie Aubin-Malo et Flamant s'avère beaucoup plus poétique. À preuve cette phrase, "Je pense que j'ai déjà été un arbre." ! J'ai été porté par la sagesse du propos et des images de cette femme dans la forêt et sur le lac. Après les deux minutes trente, je suis revenu très, sinon trop vite dans ma réalité. Un coup de coeur pour moi, par la beauté et la sagesse du propos poétique.

Le tout se termine avec "Wamin" ou "La pomme" de Katherine Nequado et du Wapikoni Mobile. Ce court, je m'en souviens très bien, je l'avais vu  et bien aimé aussi lors de cette soirée "Voix des femmes autochtones"(présentée plus haut) et comme la première fois, le propos fort affirmé sur le fond cinématographique fort "brillant" a encore porté "fruit" en moi. Ce que je retiens de ce court métrage est l'important pour nous définir n'est pas où l'on va, mais d'où l'on vient ! La démonstration en deux minutes trente est fort éloquente et très bien réussi. 

Au final, des propositions fort riches de par leur diversité et de la qualité des rencontres qu'ils nous proposent.

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