Les lieux de présentation sont encore fermés aux spectateurs, mais les artistes, eux, en résidence y ont accès et peuvent créer, ouf !!! Et nous, avec notre écran d'ordinateur, pouvons en découvrir le résultat. Pour cette invitation de la maison de la culture Notre-Dame de-Grâce, nous propose de découvrir un extrait de "Accolades et quiproquos" de Philippe Meunier et Ian Yaworski (Les Archipels), mais pas seulement.
Photo de Vitor Munhoz tirée du site le Maison de la culture Notre-Dame de-GrâcePour ceux et celles qui ne les connaissent pas, les deux chorégraphes-danseurs viennent de la gigue contemporaine et peu à peu migrent vers des territoires chorégraphiques hybridées avec de la danse contemporaine. Je suis donc bien installé devant mon écran. Après les présentations d'usage, nous découvrirons dans un "documentaire", cette migration remplie d'imprévus vers leur prochaine création. Cela débute avec "Frictions", dans laquelle tous les interprètes viennent et font de la gigue contemporaine. Nous découvrons par la suite ce qu'ils nous ont présenté l'an dernier, "Suspendu au sol", un peu avant le grand enfermement de la culture à cause de la pandémie (février 2020), avec quatre interprètes de danse contemporaine. Avec cette création, ils nous font "découvrir leurs premiers pas "hors piste" de la gigue contemporaine "pure".
Pour leur prochaine création, ils avaient pour objectif de créer une pièce de groupe dans laquelle, ils veulent être accompagnés sur scène par six autres interprètes issus soit de la danse contemporaine soit de la gigue contemporaine, soit Jonathan C. Rousseau, Sébastien Chalumeau, Catherine Lafleur, Geneviève Lauzon, Liane Thériault et Antoine Turmine. Bon, depuis février 2020, il s'en est passé des choses, inutile de le rappeler ici. Nous les suivons dans leurs premier pas de création à l'Estruch" à Barcelone. Nous avons droit aux courts, mais clairs comptes-rendus de fin de journées de là-bas. Et ensuite, ils nous présentent leur valse hésitation des résidences à venir, soit déplacée, soit annulée avec les mots clé, incertitude, adaptation et surtout imprévisibilité. Au final, cette pièce de groupe de huit interprètes qui aurait pu devenir une pièce avec quatre duo, deviendra finalement un duo avec six "artistes en création". Nous avons droit aux témoignage de ces six artistes en mutation de rôle qui nous indiquent ce qu'ils ont ressenti et comment ils voient leur nouveau rôle.
Le tout se termine par la présentation d'un extrait de leur oeuvre. En début de rencontre, on nous avait demandé. de porter attention aux thèmes suivants: négociation, authenticité et bienveillance. C'est donc avec mon oeil averti que j'ai vu et revu cet extrait et que pour ma part, j'ai ressenti la complicité de ce duo colorés aux thèmes annoncés. J'ai bien apprécié leur exploration du sol, lieu peu visité en gigue contemporaine, sauf par les pieds, évidemment !
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