vendredi 8 septembre 2023

Sur mes pas en "danse" à l'Agora de la danse : Les "Mains moites" de Francis Ducharme qui désorientent les spectateurs !

 Bon OK, déjà le titre que ceux et celles auront lu attentivement le titre, met la puce à l'oreille ! Mais avant d'aller plus loin, revenons à mes premiers pas à l'Agora de la danse qui débute hâtivement sa nouvelle saison après avoir complété fort tardivement sa saison précédente (lire ici après le FTA !). J'arrive donc assez tôt pour prendre place sur "mon" siège "admission générale" en première rangée. Peu à peu, les gens arrivent et comme la représentation affiche complet, devant la porte d'entrée derrière moi, nous serons nombreux à attendre pour entrer. Un peu avant le début de la représentation, la porte s'ouvre, mais non pas nous faire entrer dans le lieu, mais plutôt pour laisser sortir l'interprète de la soirée, Francis Ducharme, qui nous remet un feuillet de la soirée. Et moi, comme d'habitude, je le mets dans mon sac sans le lire. Et pourtant, j'aurais dû ! 

Le moment venu, les portes s'ouvrent et mes pas se dirigent dans l'Espace Orange du Wilder. Je suis déstabilisé, l'espace est tout vide, sinon quelques objets "personnels" sur un de ses côtés. Et désorienté, je ne suis pas le seul ! Chacune et chacun à sa façon prend possession du lieu, à sa façon, tout autour !

Pause

Pour les prochains mots sur ce que je découvrirai, question de ne pas divulgacher la suite, je resterai vague ou évasif, c'est selon votre préférence! Parce que dans la découverte peut ou pas résider le plaisir !

Fin de la pause

                                                  Tirée du site de l'Agora de la danse

Me voilà donc, spectateur désorienté dans ce lieu vide, en attente comme tous les autres autour de moi. Et puis l'hôte de cette soirée, arrive pour "relever un défi titanesque ; incarner le mythe du héros tragique." Parce que pour la suite, c'est ce que je découvrirai ! De celui qui a décidé de tout prendre en main. Nous voyons comment, il nous fait prendre place dans son univers, navigant entre la bienveillance et la cabotinage. Une fois pigé la forme pour la suite, nous trouverons notre place et aussi pour certain.es notre rôle dans son univers ! Et de son univers, il en est le maître absolu décidant même d'y accepter et de refuser de nouveaux "habitants" !

Comme d'autres sûrement, m'arrive durant l'image du mythe de Sisyphe qu'il réinvente dans ce lieu. Ces pérégrinations l'amèneront parfois hors scène, moment durant lesquels certains spectateurs-trices profiteront pour ne plus "jouer le jeu". Et moi comme la grande majorité du monde présent, nous suivons ses pas et ses mouvements, avec quelques surprises, dont musicale, en cours de route jusqu'à la fin qui s'avère hors de la salle ! (Merci Kali !)

Et puis retour en salle pour la rencontre avec l'artiste "seul", malgré les autres noms sur l'affiche ! Moi amateur de ce type de rencontre avec l'artiste, rarement j'ai pu autant apprécier cette rencontre qui m'a permis de réaliser que l'art vivant avait autant de possibilité d'évoluer et aussi de prendre une tournure surprenante ! Et lorsque mes pas me ramènent à la maison, je me dis que tout aguerri suis-je, le monde de la danse contemporaine peux encore me réserver des surprises !

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