Une chose en amenant une autre, ma première visite réussie au théâtre MainLine (endroit que j'apprécie de plus en plus au fur et à mesure de mes visites) pour le Festival Bouge d'Ici m'a fait y retourner. Au programme de cette soirée, dix courtes œuvres d'un maximum de dix minutes qui se partagent "L'espace commun". Une soirée qui se déroule rondement et qui entraîne les spectateurs dans une grande diversité d'univers. Une soirée pour prendre bonne note du noms de jeunes chorégraphes et interprètes qui nous feront passer de beaux moments. Une soirée, au final, qui a permis aux spectateurs qui ont fait salle comble pour la première, d'être ravis et satisfaits, si je me fie à leurs réactions et à leurs applaudissements nourris.
Photo: Cindy Lopez
Dix œuvres toutes différentes donc, que j'ai toutes appréciées mais certaines plus particulièrement et que je vous présente ici.
Une entrée toute en douceur avec "Oyat" de et avec Josiane Goneau et Pascale Talbot. Duo qui captive par la subtilité des gestes exprimés et beaucoup aussi par ceux retenus. L'oyat (merci programme !) est une fleur du désert qui fixe la dune et en cette soirée, l'oeuvre a très bien fixé mon intérêt.
"Sit down" de et avec Luciana Lua et Guillaume Loslier-Pinard, nous présente "deux créatures qui découvrent un objet étrange et qui tentent d'en découvrir l'usage" . La démarche amuse et intrigue jusqu'à ce que le quatrième mur soit franchi et que l'objet trouve son utilisation. Comme quoi, les choses se révèlent parfois de façon surprenante et nous amènent ailleurs.
"Movement In Serra: 2nd Movement" de Lorraine Albert met en scène sept interprètes (Julie Robert, Catherine Dagenais-Savard, Camille Gachot, Camille Dubé, Léna Demnati, Audrey Julien et Stefania Skoryna). Sur une bande sonore énonçant et répétant des termes en anglais et en français, les propos et les mouvements s’incrustent en nous. De ce deuxième mouvement, j'en aurais pris plus longtemps.
"Sorry I can't talk right now / Le Black Hole" de Virgine Desroches en collaboration avec les interprètes Marie-Ève Dion et Stéphanie Poulin McComeau se découvre à la lueur d'une ampoule. Ampoule habilement utilisée qui présente le geste ou la posture dans la rencontre de deux êtres selon différentes perspectives en laissant des zones d'ombre riche en interprétation.
Photo: Cindy Lopez
En fin de programme, "Je fuis, j'oublie, je reste" de Chloé Bourdages-Roy nous fait découvrir huit femmes (Tiffanie Boffa, Ariane Dessaulles, Myriam Foisy, Catherine Laframboise Desjardins, Cassandre Lescarbeau, Anne-Marie Rosa, Kim L. Rouchdy et Marie-Ève Tremblay) toutes habillées pareilles. Si tout semble vouloir être uniforme dans le groupe, les différences entre elles émergent Une oeuvre en apparence sage, mais qui se révèle, parfois avec subtilité pour peu que l'on observe bien. Voilà une belle façon de terminer une soirée bien remplie.
Je vous encourage à y aller vous aussi, du bon temps pour pas cher? Je vous mets le lien parce que vous avez jusqu'à samedi le 16 janvier pour le faire.
http://www.mainlinetheatre.ca/fr/spectacles/bouge-lespace-commun-common-space
jeudi 14 janvier 2016
dimanche 10 janvier 2016
Sur vos pas vers les maisons de la culture de Montréal ?
Bon, j'en conviens, la danse contemporaine, vous me direz,"pas sûr" ! Et pourtant, il est possible d'aller à la découverte de belles oeuvres sans investir un seul sous et comme moi, d'en développer une dépendance. Comment Robert ! Vous me demanderez quelque peu incrédule. Le truc est simple si vous restez à Montréal. Il suffit de de se rendre dans les Maisons de la Culture, plus ou moins près de chez vous. Il faudra au préalable, se procurer des laissez-passer quelques temps avant quoique ce n'est pas une condition absolue. Vous n'habitez pas à Montréal ? Trouvez vous un ami qui lui y est dans la métropole.
Mais quoi aller voir vous me demanderez-vous ? Voici quelques propositions qui devraient vous convaincre de suivre mes pas de danse.
"Hors Je" de Dominique Porte à la Maison de la culture Rosemont-La Petite-Patrie, le samedi 2 avril prochain. Un beau moment avec cette interprète-chorégraphe qui nous entraîne dans sa démarche.
"Florilège" de et avec Margie Gillis à la Maison de la Culture du Plateau Mont-Royal (en face de la station de métro du même nom), le mardi 1er mars. On en dit que "«Florilège» propose un voyage dans le temps qui permet d’embrasser quelques-unes des œuvres les plus emblématiques de Margie Gillis". Difficile de rester indifférent à la grâce et la sincérité de cette très grande dame de la danse.
"Data" de Manuel Roque dans tout plein de Maisons de la culture dont voici la liste:
- Maison de la culture Frontenac, le mardi 29 mars
- Maison de la culture Ahuntsic-Cartierville, le mercredi 30 mars
- Maison de la culture de Pointe-aux-Trembles le samedi 2 avril
- Maison de la culture Rosemont-Petite-Patrie (Salle Jean-Eudes), le samedi 9 avril
Sans aucune hésitation, j'affirme que Manuel Roque est actuellement l'un de nos meilleurs interprètes en danse. Cette oeuvre, je l'ai vue et elle m'a séduite. Impossible de ne pas l'apprécier.
"Les chaises" chorégraphie signée Pierre-Paul Savoie et adaptée par Lise Vaillancourt, est une étonnante version de la pièce Les chaises d’Eugène Ionesco. Elle sera présentée le 29 janvier à la Maison de la Culture du Plateau Mont-Royal et le vendredi 19 février à la salle Jean-Eudes de la Maison de la culture Rosemont-Petite-Patrie. Pour ma part, j'y serai aussi, Ionesco, ça m'allume !
Je m'arrête ici, mais la liste pourrait s'allonger. Allez sur le site de la ville de Montréal et cliquez sur le lien Accès-Culture (http://www.accesculture.com/) pour découvrir "gratis", plein de belles propositions que vous pourrez apprécier. Vous en verrez bien l'effet !
Mais quoi aller voir vous me demanderez-vous ? Voici quelques propositions qui devraient vous convaincre de suivre mes pas de danse.
"Hors Je" de Dominique Porte à la Maison de la culture Rosemont-La Petite-Patrie, le samedi 2 avril prochain. Un beau moment avec cette interprète-chorégraphe qui nous entraîne dans sa démarche.
"Florilège" de et avec Margie Gillis à la Maison de la Culture du Plateau Mont-Royal (en face de la station de métro du même nom), le mardi 1er mars. On en dit que "«Florilège» propose un voyage dans le temps qui permet d’embrasser quelques-unes des œuvres les plus emblématiques de Margie Gillis". Difficile de rester indifférent à la grâce et la sincérité de cette très grande dame de la danse.
"Data" de Manuel Roque dans tout plein de Maisons de la culture dont voici la liste:
- Maison de la culture Frontenac, le mardi 29 mars
- Maison de la culture Ahuntsic-Cartierville, le mercredi 30 mars
- Maison de la culture de Pointe-aux-Trembles le samedi 2 avril
- Maison de la culture Rosemont-Petite-Patrie (Salle Jean-Eudes), le samedi 9 avril
Sans aucune hésitation, j'affirme que Manuel Roque est actuellement l'un de nos meilleurs interprètes en danse. Cette oeuvre, je l'ai vue et elle m'a séduite. Impossible de ne pas l'apprécier.
"Les chaises" chorégraphie signée Pierre-Paul Savoie et adaptée par Lise Vaillancourt, est une étonnante version de la pièce Les chaises d’Eugène Ionesco. Elle sera présentée le 29 janvier à la Maison de la Culture du Plateau Mont-Royal et le vendredi 19 février à la salle Jean-Eudes de la Maison de la culture Rosemont-Petite-Patrie. Pour ma part, j'y serai aussi, Ionesco, ça m'allume !
Je m'arrête ici, mais la liste pourrait s'allonger. Allez sur le site de la ville de Montréal et cliquez sur le lien Accès-Culture (http://www.accesculture.com/) pour découvrir "gratis", plein de belles propositions que vous pourrez apprécier. Vous en verrez bien l'effet !
samedi 9 janvier 2016
Sur mes pas au cinéma; "Youth"
Je me souviens encore de la forte impression que m'avaient fait 'La Grande Bellezza" et aussi, le moins récent "Il Divo" du réalisateur Paolo Sorrentino, des oeuvres avec un enrobage particulier qui laissent des traces. Ainsi donc, voilà pourquoi je me suis rendu dans une salle du Cinéma Beaubien pour découvrir sa plus récente oeuvre "Youth", traduit ici de façon fort appropriée par "Jouvence".
J'ai lu à propos de ce film que c'était une expérience cinématographique et je suis tout à fait d'accord. L'action se déroule dans un hôtel de vacances dans les Alpes suisses et tourne autour d'un chef d'orchestre de près de quatre-vingt ans (Michael Caine, sublime) à la retraite, de sa fille (Rachel Weisz, touchante) et de son ami d'enfance (Harvey Keitel, convaincant). Tout au long des deux heures de projection, nous sommes charmés par la beauté des images, séduits par la trame musicale et par l'efficacité des dialogues. Nous sommes troublés aussi par la teneur de ces mêmes dialogues et par ce que vivent les différents personnages.
Cette réflexion sur la vie passée et présente, sur les souvenirs, ceux que l'ont veut bien conserver et partager ou non, sur les regrets que l'on a ou pas, est illustrée dans des dialogues justes, faisant parfois rire, mais je le rappelle, ce n'est pas parce que c'est drôle que l'on rit.
En conclusion, une oeuvre de contrastes qui mérite le déplacement et qui vous réfléchir sur certains enjeux de la vie.
J'ai lu à propos de ce film que c'était une expérience cinématographique et je suis tout à fait d'accord. L'action se déroule dans un hôtel de vacances dans les Alpes suisses et tourne autour d'un chef d'orchestre de près de quatre-vingt ans (Michael Caine, sublime) à la retraite, de sa fille (Rachel Weisz, touchante) et de son ami d'enfance (Harvey Keitel, convaincant). Tout au long des deux heures de projection, nous sommes charmés par la beauté des images, séduits par la trame musicale et par l'efficacité des dialogues. Nous sommes troublés aussi par la teneur de ces mêmes dialogues et par ce que vivent les différents personnages.
Cette réflexion sur la vie passée et présente, sur les souvenirs, ceux que l'ont veut bien conserver et partager ou non, sur les regrets que l'on a ou pas, est illustrée dans des dialogues justes, faisant parfois rire, mais je le rappelle, ce n'est pas parce que c'est drôle que l'on rit.
En conclusion, une oeuvre de contrastes qui mérite le déplacement et qui vous réfléchir sur certains enjeux de la vie.
vendredi 8 janvier 2016
Retour sur mes pas hors du sentier; Le collectif Las Padrinas
Fin décembre, je me suis dirigé avenue van Horne, juste au pied du viaduc du même nom. Mon objectif, découvrir tout en haut de deux escaliers d'un immeuble anonyme, la "Van Horne Station", le travail de quatre jeunes récentes finissantes de l'École de danse contemporaine de Montréal.
Si cette sortie est hors des sentiers de danse du spectateur que je suis, elle l'est tout autant des membres de ce collectif fraîchement graduées de l'École de danse contemporaine de Montréal. Résultat d'une résidence d'un mois, les visiteurs, nombreux pour l'occasion, ont droit à quatre œuvres en art visuel réparties dans l'espace, enrobées d'un environnement musical tout à fait approprié.
À l'entrée, un assemblage de chaises s'élève vers le plafond, attachées les unes aux autres mais la base ne repose que sur une seule. Le tout mérite un examen attentif et démontre que peu importe l'apparence des liens, c'est la qualité de la base qui compte. Juste à côté, des bas à l'élasticité éprouvée soutiennent leur charge. L'image, en apparence simple, mérite que on s'y attarde et suscite pour peu qu'on le veuille une certaine réflexion sur la résilience des choses . Plus loin, si on longe le mur, un montage montrant des pièces oranges suspendues par des moustiquaires au-dessus d'un lit. À la signification moins évidente, l'esthétique capte néanmoins l'attention et dans mon cas, cela a duré plusieurs minutes.
Enfin, pièce maîtresse, un salon avec siège et sofa devant un écran projetant des photos qui pourront nous garder captifs, debout ou assis, de longs moments. De ce lieu, il serait naturel de voir des corps s'y installer et de s'y mouvoir. Une suite naturelle à ce projet, selon moi.
Léna Demnati, Camille Gachot, Olivia Sofia Garon Orellana, Justine Parisien-Dumais, quatre jeunes femmes, récipiendaires 2015 de la Bourse Sofia-Borella qui ont décidé de s'éloigner pour l'instant de la danse et d'aller explorer ailleurs, heureux avons-nous été d'avoir pu profiter de leur travail. Quatre jeunes femmes aux yeux pétillants avec de grands et beaux projets et devant lesquelles, l'avenir s'annoncent prometteur.
Si cette sortie est hors des sentiers de danse du spectateur que je suis, elle l'est tout autant des membres de ce collectif fraîchement graduées de l'École de danse contemporaine de Montréal. Résultat d'une résidence d'un mois, les visiteurs, nombreux pour l'occasion, ont droit à quatre œuvres en art visuel réparties dans l'espace, enrobées d'un environnement musical tout à fait approprié.
À l'entrée, un assemblage de chaises s'élève vers le plafond, attachées les unes aux autres mais la base ne repose que sur une seule. Le tout mérite un examen attentif et démontre que peu importe l'apparence des liens, c'est la qualité de la base qui compte. Juste à côté, des bas à l'élasticité éprouvée soutiennent leur charge. L'image, en apparence simple, mérite que on s'y attarde et suscite pour peu qu'on le veuille une certaine réflexion sur la résilience des choses . Plus loin, si on longe le mur, un montage montrant des pièces oranges suspendues par des moustiquaires au-dessus d'un lit. À la signification moins évidente, l'esthétique capte néanmoins l'attention et dans mon cas, cela a duré plusieurs minutes.
Enfin, pièce maîtresse, un salon avec siège et sofa devant un écran projetant des photos qui pourront nous garder captifs, debout ou assis, de longs moments. De ce lieu, il serait naturel de voir des corps s'y installer et de s'y mouvoir. Une suite naturelle à ce projet, selon moi.
Léna Demnati, Camille Gachot, Olivia Sofia Garon Orellana, Justine Parisien-Dumais, quatre jeunes femmes, récipiendaires 2015 de la Bourse Sofia-Borella qui ont décidé de s'éloigner pour l'instant de la danse et d'aller explorer ailleurs, heureux avons-nous été d'avoir pu profiter de leur travail. Quatre jeunes femmes aux yeux pétillants avec de grands et beaux projets et devant lesquelles, l'avenir s'annoncent prometteur.
jeudi 7 janvier 2016
Sur mes pas en danse; "Fuck it ! / Finale au sol"
Débutons avec un brin de chauvinisme ! Montréal est la capitale de la danse qui nous permet de voir ou de revoir des spectacles à l'année. C'est le Festival Bouge d'Ici (couvant les mouvements futurs) qui ouvre la marche en ce début d'année au Théâtre Mainline avec un programme double qui fera le bonheur de tous les spectateurs.
Avis aux intéressé(e)s, il y a deux autres représentations, le 7 et le 8 janvier.
À l'ouverture des portes de la salle, nous attendent Mathieu Campeau et Émilie Morin installés sur un matelas au milieu de la scène. Les gens rentrent, je prends ma place en première rangée, mais les choses semblent mijoter devant et effectivement, les interprètes font éclater le quatrième mur. Restons attentifs, mais nous étions avertis, "Les corps évoluent dans un laisser-aller qui fait écho à un état d'esprit où tout est possible et permis" indiquait le feuillet.
Arrive le cri de départ qui annonce que les choses deviennent sérieuses. Catherine Lafleur nous entraîne dans un univers riche en mouvements physiques, sinon violents, le plus souvent en duo, mais aussi en solo. Une trentaine de minutes intenses, captivantes rehaussées par une trame musicale riche durant lesquelles j'y ai vu une histoire de couple dans les tourbillons de leur relation jusqu'à la finale particulièrement bien réussie. Si toute bonne chose doit avoir une fin, aussi bien qu'elle soit réussie et la chorégraphe l'a bien compris.
Photo: Sonya Stefan
Après une courte pause, retour en salle dans laquelle nous attendent cette fois en survêtement Marilyn Daoust, Marine Rixhon, Anne-Flore de Rochambeau et Liane Thériault avant leur "Finale au sol". Nous sentons la fébrilité du moment à affronter pour chacune d'entre elles sur cette scèneavec un peu vers l'arrière un filet de tennis délimitant l'attente du moment. Puis le tout se met en marche et une des interprètes avec quatre panneaux envisage le public jusqu'à choisir un spectateur qui par l'intermédiaire du hasard, choisira la première à procéder.
Petit intermède: Voilà une intéressante modification de cette oeuvre qui à sa première présentation présentait dans un ordre prédéterminé l'ordre de passage. "Affronter" son destin, n'est pas toujours inscrit dans un endroit précis de notre agenda. On reprend !
Marine Rixhon, mon coup de coeur de la soirée, est "choisie" et elle nous propose, une fois le survêtement retiré, un personnage qui défie de son regard frondeur autant l'épreuve que les spectateurs. Utilisant habilement son toupet, autant au sens propre qu'au sens figuré, sa personnalité rayonne et sa performance convainc. Le tout est bien parti.
Anne-Flore de Rochambeau est la deuxième désignée par le hasard et c'est avec élégance qu'elle franchit le filet. La suite est tout en grâce et en flegme. La douceur du propos irradie jusqu'en moi.
Arrive ensuite Liane Thériault avec ses pierres porte-bonheur et toute sa fébrilité. Elle devra affronter et l'on sent bien que le moment est difficile. Impossible de ne pas me reconnaître face à certaines situations passées dans ce personnage avant que l'expérience gagne des galons.
C'est Marilyn Daoust qui sera la dernière en piste. D'abord, habilement "préparée" par une comparse, elle la joue tout en séduction. Une séduction parfois malhabile, sinon désespérée qui traduit un immense besoin de plaire. "Dites-moi oui", semble-t-elle nous danser.
Le tout se termine par un court moment à quatre, question de clore le tout ensemble, autre belle conclusion.
Avec "Finale au sol" Liliane Moussa et ses interprètes nous proposent une oeuvre intéressante et accessible qui mérite des reprises avec des solos qui pourraient gagner en longueur. Je ne connais pas les interprètes, mais je serais tenté de penser qu'un peu d'elles se retrouve dans leur personnage.
Photo : Nans Bortuzzo
mardi 5 janvier 2016
Sur mes prochains pas de danse en janvier
Janvier commence à prendre de la maturité et ma saison danse (en spectateur) débutera sous peu. Vous devriez y penser vous aussi. Question de ne pas s'y perdre ou de s'y enfarger, mes pas seront planifiés avec une certaine minutie, sinon une minutie certaine. Curieux de savoir, où ils me mèneront ? Voici donc mes destinations.
En janvier: "Fuck it!" et "Finale au sol" dans le cadre du Festival Bouge d'ici au Théâtre Mainline (3997 rue St-Laurent) ouvriront ma saison. J'ai déjà vu "Finale au sol" et c'est avec grand plaisir que j'y retourne la revoir, cette finale en quatre temps. Curieux ? Voici le lien.
http://www.bougedici.com/fr/le-festival-2016/

Une semaine plus tard, c'est dans la grande salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, de la première rangée que je découvrirai "Swan Lake" de Dada Masilo présenté par Danse-Danse. Tout en couleur, devrait être ce rendez-vous, très attendu.

http://www.dansedanse.ca/fr/dada-masilo-dance-factory-johannesburg-dada-masilo-swan-lake
Un peu plus tard, à la Cinquième salle de la Place des Arts, une rencontre pour curieux (ce que je suis) "Par le chas de l'Aiguille" d'Audrey Bergeron présenté par Danse-Cité. Bien curieux, donc cette rencontre dans cette très belle salle.

http://www.danse-cite.org/fr/spectacles/2016/par-le-chas-de-l-aiguille
Un peu plus tard, un programme double au Monument National de Tangente avec "Juxtapose" de Cécilia Moisio que je découvrirai à cette occasion et aussi "Naïve?" de Gabrielle Le Bertrand-Lehouillier" (photo) que je reverrai avec grand plaisir. Le plaisir de revoir ce personnage succèdera à la surprise de la première fois.

http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=178
Le mois tirera à sa fin, mais encore deux propositions seront sur mon itinéraire avant de tourner la page. D'abord, une visite à l'Agora de la Danse de sa dernière saison avant son déménagement. pour découvrir "Symphonie 5.1" d' Isabelle Van Grimde dont le texte de présentation allume l'intérêt, "À l'ère d'une virtualisation sans cesse en évolution, Isabelle Van Grimde plonge ses danseurs dans un environnement visuel interactif orchestré par une partition musicale jouée en direct."
Le programme de cette saison de l'Agora, combiné avec leur offre de 4 spectacles pour $64 augure à de belles soirées pour pas trop cher.

http://www.agoradanse.com/fr/spectacles/2016/symphonie-51
Enfin, pour terminer le mois, une autre visite chez mes amis de Tangente, dont juste les titres des deux oeuvres m'allument. "Du doute des uns" du Collectif, Je suis Julio et "Exister encore" de Maryse Damecour (photo).

http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=179
Un mois de janvier avec un agenda rempli sur lequel je reviendrai, Malheureusement, il y aura des rendez-vous manqués, mais la vie est ainsi faite.
En janvier: "Fuck it!" et "Finale au sol" dans le cadre du Festival Bouge d'ici au Théâtre Mainline (3997 rue St-Laurent) ouvriront ma saison. J'ai déjà vu "Finale au sol" et c'est avec grand plaisir que j'y retourne la revoir, cette finale en quatre temps. Curieux ? Voici le lien.
http://www.bougedici.com/fr/le-festival-2016/

Une semaine plus tard, c'est dans la grande salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, de la première rangée que je découvrirai "Swan Lake" de Dada Masilo présenté par Danse-Danse. Tout en couleur, devrait être ce rendez-vous, très attendu.

http://www.dansedanse.ca/fr/dada-masilo-dance-factory-johannesburg-dada-masilo-swan-lake
Un peu plus tard, à la Cinquième salle de la Place des Arts, une rencontre pour curieux (ce que je suis) "Par le chas de l'Aiguille" d'Audrey Bergeron présenté par Danse-Cité. Bien curieux, donc cette rencontre dans cette très belle salle.

http://www.danse-cite.org/fr/spectacles/2016/par-le-chas-de-l-aiguille
Un peu plus tard, un programme double au Monument National de Tangente avec "Juxtapose" de Cécilia Moisio que je découvrirai à cette occasion et aussi "Naïve?" de Gabrielle Le Bertrand-Lehouillier" (photo) que je reverrai avec grand plaisir. Le plaisir de revoir ce personnage succèdera à la surprise de la première fois.

http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=178
Le mois tirera à sa fin, mais encore deux propositions seront sur mon itinéraire avant de tourner la page. D'abord, une visite à l'Agora de la Danse de sa dernière saison avant son déménagement. pour découvrir "Symphonie 5.1" d' Isabelle Van Grimde dont le texte de présentation allume l'intérêt, "À l'ère d'une virtualisation sans cesse en évolution, Isabelle Van Grimde plonge ses danseurs dans un environnement visuel interactif orchestré par une partition musicale jouée en direct."
Le programme de cette saison de l'Agora, combiné avec leur offre de 4 spectacles pour $64 augure à de belles soirées pour pas trop cher.

http://www.agoradanse.com/fr/spectacles/2016/symphonie-51
Enfin, pour terminer le mois, une autre visite chez mes amis de Tangente, dont juste les titres des deux oeuvres m'allument. "Du doute des uns" du Collectif, Je suis Julio et "Exister encore" de Maryse Damecour (photo).

http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=179
Un mois de janvier avec un agenda rempli sur lequel je reviendrai, Malheureusement, il y aura des rendez-vous manqués, mais la vie est ainsi faite.
dimanche 3 janvier 2016
Sur mes pas au cinéma; "Carol"
La vie se vit, mais souvent à quel prix ! Voilà ce qui me vient en tête, suite au visionnement de cette belle histoire d'amour d'une autre époque (début des années 1950) entre Carol et Therese dans la plus récente proposition de Todd Haynes. Deux heures de purs délices à suivre le lent déroulement de la rencontre de ces deux femmes jusqu'aux grandes décisions. Il y a d'une part Carol, superbement interprétée par Cate Blanchett, femme mariée désoeuvrée en instance de divorce et mère d'une petite fille (qu'elle adore). Et d'autre part, Therese, magnifiquement interprétée par Rooney Mara, jeune femme sérieusement courtisée, mais tout à fait indécise sur ces projets de vie.
La rencontre est tout aussi subtile que superbe. La suite, l'essentiel de l'histoire, est présentée tout en finesse, avec des regards et des expressions de grande éloquence, sur fond de complications compte-tenu de l'époque jusqu'à la toute fin. Les décors d'époque et les images léchées sont colorées par une trame musicale de grande qualité.
Une grande oeuvre qu'il faut découvrir.
La rencontre est tout aussi subtile que superbe. La suite, l'essentiel de l'histoire, est présentée tout en finesse, avec des regards et des expressions de grande éloquence, sur fond de complications compte-tenu de l'époque jusqu'à la toute fin. Les décors d'époque et les images léchées sont colorées par une trame musicale de grande qualité.
Une grande oeuvre qu'il faut découvrir.
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