lundi 17 août 2020

Sur mes pas de spectateur-danseur avec la gang de "Ballet de ruelles" !

 L'amateur de danse que je suis reprend peu à peu ses expéditions vers de nouvelles propositions non virtuelles. Je retourne avec grand bonheur, avec toutes les mesures d'hygiène nécessaires à la rencontre de propositions chorégraphiques dont il réussit à prendre connaissance du moment et du lieu de présentation. Néanmoins, il est toujours un peu frustré lorsqu'il apprend, par après (évidemment !) qu'il a raté telle prestation, soit qu'elle n'était pas annoncée ou qu'elle l'était à la toute "dernière minute", lire ici dans les dernières vingt-quatre heures !

Voilà donc pourquoi à l'atelier de danse avec la compagnie Ballet de ruelles, dont la proposition-déambulatoire "Dôme" m'avait beaucoup plu (deux fois plutôt qu'une !), présenté par l'arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie sous le kiosque du Parc-Molson, tout près de "mon" Cinéma Beaubien, j'ai dit présent sans hésiter, lorsque annoncée. Même si, d'habitude, je préfère et de beaucoup ma posture de spectateur observateur, en retrait !

En ce lundi matin de rencontre lorsque je quitte la maison, le ciel menace de déverser son lot de H2O liquide. Et c'est ce qu'il fera, chemin faisant ! Mais le kiosque a un toit et nous serons "juste pas trop nombreux" avec notre masque, soit huit, pour pouvoir accompagner les quatre membres de cette compagnie (Sarah-Ève Grant, Nicolas Labelle, Lola O'Breham-Rondeau et Gabrielle Surprenant-Lacasse) dans une exploration du mouvement fort riche en enseignement. C'est donc avec un couvre visage que je participerai à cet atelier fort agréable pour les cinquante ans et plus !

Atelier sous le toit du kiosque, pendant que le parc autour reçoit une bonne ration d'eau que la verdure, elle, apprécie beaucoup ! Après les présentation d'usage des membres de la compagnie et des participants, le tout débute avec un réchauffement qui me permet de prendre conscience de mon corps. Ce même corps qui me permet de courir sur des parcours de plusieurs kilomètres sans que je n'en prenne conscience ! Il s'en suit une autre prise de conscience, celle de l'espace que j'occupe, de celui que je partage avec d'autres. Un peu plus tard, je devrai, sans le dire, "suivre" un autre personne et ensuite, "éviter" une autre. Tout en apparence simple, je réalise que dans cet espace, ce que l'on me demande n'est pas évident, compte-tenu que je dois rester à distance de toutes et tous, "because" la pandémie ! Je suis, mais jamais seul dans un espace public, à moi d'en prendre conscience ! Et pour cela, la gang de Ballet de ruelles, le message est bien reçu ! 

Il s'en suit le principal moment de cette rencontre. Celui qui nous permet, à tour de rôle, de proposer un mouvement. Je devrai être honnête ici, je me suis senti un peu, sinon pas mal nerveux de proposer un mouvement pour tous. Mais, le spectateur plonge et propose un mouvement proche de ceux qu'il fait lorsqu'il court. Et peu à peu les mouvements se présentent et je les apprivoise tout autant maladroitement qu'avec plaisir ! Le tout se construit et évolue sans le regard critique d'un chorégraphe, ouf, jusqu'au moment du déployé complet ! Déployé qui nous permet de prendre nos distances et d'y apporter notre touche personnelle. Et au final, nous pourrons prendre le mouvement qui a nous le plus touché et l'effectuer dans l'espace en tenant compte des autres tout autour. 

Au final, j'y ai retrouvé une belle démonstration du comme vivre en société, en s'exprimant en tenant compte des autres, à "écouter" les autres, et à pouvoir utiliser ce qu'ils me proposent et, pourquoi, prendre leur proposition pour qu'il devienne mienne ! En moins d'une heure, la compagnie Ballet de ruelles nous propose une douce et enrichissante leçon de vie !  Et cela, même à mon âge presque vénérable est toujours utile. D'autres appelleraient cela de la formation continue |

Sur mes pas en danse au Festival des Arts de Saint-Sauveur: "Promenade" pour apprivoiser une nouvelle réalité !

Mon plus récent et toujours attendu rendez-vous dominical virtuel avec le Festival des Arts de Saint-Sauveur m'a permis de découvrir encore une fois une oeuvre fort inspirée et tout aussi inspirante. Celle d'un homme (Crazy Smooth, interprète et chorégraphe en danse urbaine) qui doit apprivoiser une nouvelle réalité et moi, je vois ici, celle de la vie en temps de pandémie. 

Mais commençons par le début, à l'invitation de Guillaume Côté, le compositeur Marc Hyland et le chorégraphe Crazy Smooth élaborent une oeuvre, dont un des moteurs de création, selon le chorégraphe est de répondre à la question, "Comment tu réagis à la musique", métaphore à notre réaction possible aux événements. C'est donc avec les pas et les mouvements du chorégraphe et Simon Aldrich à la clarinette, mais aussi accompagnés de façon omniprésente par le son de cette eau qui s'écoule, tel le temps qui n'arrête jamais son court ! Il en est du cours du temps comme du cours de l'eau !

Ainsi donc, il y a cet homme qui court, d'une course effrénée sur le chemin conçu pour tous, tellement typique de notre rythme de vie et qui s'arrête brusquement. Il semble désemparé, là sur la grand route. Et puis, il prend la chance de sortir de cette routine effrénée pour sortir des sentiers battus. Et là débute, au son de la clarinette, qui illustre musicalement, le "sur place" loin de la "main street" ou "mainstream" routinière. Peu à peu, il apprivoise de nouveaux territoires sur cette bordure rocheuse tout à côté du cours d'eau fort volubile et actif. Je le vois réapprendre, pas à pas, une nouvelle façon de vivre sur un nouveau rythme. Pour ce faire, il fait et refait des pas sur ce nouveau territoire en parfaite synchronisation (élément fort remarquable de cette oeuvre !) avec la musique fort éloquente. Je le sens reprendre le contrôle de sa vie, en cela convaincu par son visage transfiguré à la finale.

De la danse urbaine en pleine forêt sur le bord d'un ruisseau au son de la clarinette, jamais, je n'aurais pensé que ces ingrédients mis ensemble auraient permis une oeuvre aussi porteuse de sens et qui me rejoigne autant et pourtant ! Voilà une "Promenade" qui mérite que l'on fasse et que l'on refasse, parole de spectateur !

jeudi 13 août 2020

Sur mes pas au cinéma: "A white, white day" (ou "Brumes d'Islande") qui nous amène loin, mais surtout différemment !

Mon besoin de me dépayser est grand et sortir de mon quartier, en temps de pandémie, ne suffit pas. Voilà donc pourquoi, cette proposition cinématographique était dans mon viseur. 

Me voilà donc en route jusqu'au Cinéma du Parc pour assister à l'unique projection quotidienne de "Brumes d'Islande" (ou " Hvitur, hvitur daqur" en islandais), sous-titrée en français du réalisateur Hlynur Palmason. Premier signe positif, le commis au comptoir, nous dit "bon choix" ! 

                                                         Tiré du site du Cinéma du Parc

Une fois bien assis dans la salle numéro 3 et les bandes-annonces prometteuses présentées, nous avons droit à un début d'histoire fort intrigant. Par la suite, question de nous faire lâcher prise, une suite sur différents tons ou éclairages. Rien pour annoncer ce qui suivra, mais nous sommes ailleurs, c'est clair !

Par la suite, nous découvrirons cet homme (Ingvar Sigurdsson fort intense et convaincant), veuf, père et grand-père, mais surtout policier dans un petit "bled" d'Islande en congé de maladie suite à la mort de sa femme. La côté est longue à remonter pour reprendre une vie presque normale. Et cela, malgré la présence fort importante de sa petite fille (Ida Mekkin Hlynsdottir, magnifique !) dont il doit souvent s'occuper et qui sera présente à des moments clés des événements.

"Un film revêche, mais impressionnant" que j'avais lu dans une des critiques et au final, je suis tout à fait d'accord. Cette histoire est magnifiquement présentée d'une façon particulière dans un environnement particulier, mais surtout très différent du mien. Mes repères ont été enlevés et cela m'a fait grand bien.

Comme nos amis français l'on traduit, "Un jour si blanc" s'avère une oeuvre qui recèle des aspects surprenants, flous, mais surtout intéressants.


dimanche 9 août 2020

Sur mes pas en danse au Festival des Arts de Saint-Sauveur: "Défier l'absence" droit vers le ciel !

 Les habitudes se prennent rapidement, voilà donc pourquoi, dès que j'ai pu, j'ai ouvert mon courriel en ce début de journée dominicale pour découvrir la plus récente proposition du Festival des Arts de Saint-Sauveur. Au programme, une de mes chorégraphes préférées, Virginie Brunelle. Pour l'occasion, elle fait équipe avec le compositeur et violoniste iranien, Roozbeh Tabandeh pour nous proposer un solo chorégraphique, une première pour elle ? 


Ainsi donc Sophie Breton aux mouvements et Marcelle Mallette au violon se "rencontrent" dans une plantation de pins (ou une pinède), environnement forestier organisé en milieu naturel. Ce qui frappe dès les premières images (magnifiques prises de vue), c'est de voir ces longs troncs séparés (symbole de la distanciation physique de cette époque de pandémie) qui tout en haut (dans un avenir tout proche, peut-on espérer) ont des branches qui tendent les unes vers les autres. Cette entrée en la matière en contre plongée au son du violon met la table à ce qui suivra ! Il y a elle qui se détourne pour aller vivre sa vie toute seule. Elle ira de tronc d'arbre en tronc d'arbre, toute seule entre ces solitudes forestières. Nous pourrons ressentir la gamme d'émotions qui l'habite et qu'elle exprime par sa gestuelle, appuyée par le son du violon. Le moment fort de cette oeuvre est, pour moi, cette course qui sera selon notre perspective, colorée d'espoir ou de désespoir entre ces arbres bien alignés. Mais, comment rester insensible à la finale qui ouvre des horizons d'espoir, fort important en ces temps incertains. 

Si je suis un de ceux qui préfèrent nettement les performances chorégraphique "live/", les propositions du Festival des Arts de Saint-Sauveur, dont celle-ci, amènent une perspective toute proche et différente de l'oeuvre. Le cheminement de cette femme pourrait être aussi bien le mien que le vôtre, voilà donc pourquoi, vous aussi devriez aller la découvrir !  

samedi 8 août 2020

Sur mes pas en danse: De retour en vrai avec "Ground" et que c'est plaisant !

 Il y a eu la longue traversée du désert pour l'amateur de danse contemporaine que je suis et qui veut voir cela en personne. Depuis quelques temps, découvrir une proposition chorégraphique "live" est devenue possible, mais les oeuvres ne sont pas pas annoncées et il faut être au bon endroit et au bon moment, aussi bien dire mission impossible pour moi ! Mais le "ciel" est devenu plus clément et c'est une journée à l'avance que j'ai pris connaissance d'une proposition fort intéressante et mon agenda le permettait ! 

J'étais donc invité, vingt-quatre heures à l'avance, à aller redécouvrir "Ground" de Caroline Laurin-Beaucage au Parc des Faubourgs, tout à côté du pont Jacques-Cartier. J'avais découvert et bien apprécié le sens et l'interprétation de cette oeuvre pour cinq interprètes et cinq trampolines, il y a presque deux ans à l'Agora de la Danse. Cette fois, elle serait présentée à l'extérieur par un temps estival sous l'éclairage fort présent du soleil avec quatre interprètes.

                             Photo de la chorégraphe tirée du site de l'Agora de la Danse 

 Arrivé, un peu à l'avance, je cherche le lieu de prestation dans ce parc tout en longueur, mais vite je découvre au loin les quatre trampolines bleus qui deviennent l'objectif de ma marche. Déjà présents, les interprètes et la chorégraphe que je suis tellement heureux de revoir et saluer. Je sens rapidement à mon arrivée, malgré leur concentration d'avant prestation, que les artisans sont libérés et sont surtout heureux de pouvoir s'exprimer. Arrivé un peu à l'avance, j'assiste aux préparatifs et le spectateur que je suis est tellement heureux. Chacun son tour, les quatre interprètes (Kimberley De Jong, Brianna Lombardo, Louis-Elyan Martin et David Rancourt) endossent leur costume (pantalon orange et chandail gris). Se joindront à moi, un public, composé du milieu de la danse, des passants et aussi des jeunes de camp de jour, un public fort hétéroclite, quoi ! Et une fois les avertissements d'hygiène une xième fois répétés, la représentation commence. 

Je dois l'avouer, mon attention, de ma place un plus éloignée que souhaitée mais à l'ombre, sera un peu interférée par ce qui se passe tout autour. Mais le plaisir de revoir en personne une performance chorégraphique est très grand. Donc devant moi, se retrouve les quatre interprètes sur leur trampoline qui pendant un peu plus de trente minutes me présentent une oeuvre qui prend pour moi, un tout autre sens, compte-tenu de cette époque de pandémie et de confinement.

Ces quatre personnes sur leur trampoline reprennent vie et se mettent à flotter sur un magma métaphorique d'espoir et de frustration, pendant que tout autour, la vie continue ( les véhicules vont vers ou viennent du Pont Jacques-Cartier et que les véhicules d'urgence se font fort expressifs ). Une métaphore fort éloquente qui illustre de façon fort éloquente que la danse peut et doit exister, malgré ce qui peut se passer dans nos vies. Et moi, mes yeux et mon attention passent de ces quatre interprètes aux événements tout autour ! Les humeurs humaines, je les voient devant moi, interprétés différemment. L'urgence d'agir, les frustrations, les pulsions de réagir en ce temps de pandémie sont là devant moi, tandis que la vie continue tout autour. Il arrive que je m'y retrouve dans ces gestes que je redécouvre sous un jour nouveau. Même si assis par terre, assez loin (selon mes critères), le sens de l'oeuvre de Caroline Laurin-Beaucage me touche et me fait grand bien. 

C'était il a cinq mois, autant dire une éternité, que j'avais assisté à une oeuvre chorégraphique en direct et j'ai redécouvert en ce jeudi après-midi le plaisir d'assister en personne à une représentation de danse. Merci à l'arrondissement Ville-Marie de cette opportunité. Et, de grâce, diffuseurs, informez moi de vos propositions. Je souhaite que ma traversée du désert s'achève !

mardi 4 août 2020

Sur mes pas au cinéma: "Un divan à Tunis", une comédie réussie sur des sujets sérieux

Allez savoir, mais il y avait dans l'affiche de "Un divan à Tunis" (de Manele Labidi), un je ne sais trop quoi qui m'attirait. Voilà donc pourquoi, je me suis mis en route, par autobus et métro (métro que je prenais pour une première fois depuis le début de la pandémie !), en ce mardi après-midi jusqu'au Cinéma du Musée pour découvrir les raisons de mon intérêt, très intuitif, je dois l'avouer ! 

                                      IMAGE DE EYESTEELFILMS tirée du site de La presse

Bien installé dans mon siège réservé, l'histoire débute. Ça sera celle d'une jeune femme tunisienne (interprétée de façon fort convaincante par Golshifteh Farahani) qui revient dans son pays. Alors que bon nombre de ces concitoyens et concitoyennes espèrent quitter vers d'autres cieux, elle, fait le chemin inverse en quittant la France, avec son diplôme de psychanalyste, pour revenir pratiquer parmi les siens. Elle a de beaux projets nobles, mais évidemment rien n'est simple, là comme ici, serais-je tenté d'ajouter. Les besoins sont grands, mais les embûches le sont tout autant ! 

Les travers de la société tunisienne, dont certains sont fort universels, contrarient ses aspirations à aider les autres, mais elle maintient le cap, pendant que nous, la suivons avec plaisir. Peut-être pas une grande oeuvre, mais une comédie bien réussie sur des sujets sérieux par cette réalisatrice franco-tunisienne qui nous propose son premier long métrage.

Il y avait aussi un sentiment de nostalgie face à cette oeuvre. Et après une petite recherche, j'ai trouvé ! Cette actrice, je l'avais déjà vu dans certains films dont dans, "My Sweet Pepper Land" de Hiner Saleem (en 2014) que j'avais vu dans une salle du cinéma Ex-Centris. Durant ce film, j'avais fait la "rencontre" d'un instrument de musique pour lequel j'avais eu un coup de foudre, soit le hang ou le hand pan. Instrument de musique que le personnage principal, incarné par Golshifteh Farahani jouait et qui m'avait subjugué. Depuis, j'ai pu satisfaire ma soif par des CDs et des concerts live !

 

lundi 3 août 2020

Sur mes pas au Festival des Arts de Saint-Sauveur: Un programme double air-eau contrasté

Question de circonstances, c'est à la suite que j'ai visionné les deux plus récentes propositions du Festival des Arts de Saint-Sauveur. Et je l'ai fait deux fois plutôt qu'une compte-tenu de la complémentarité des univers proposés ! D'abord, "Solitude" de la chorégraphe interprète Margie Gillis, de la compositrice Marie-Pierre Brasset et Elvira Misbakhova au violon alto qui mise sur l'eau comme pivot créateur. Ensuite, "Le vol de l'épervier" de la chorégraphe interprète Vanesa G.R. Montoya, du compositeur François-Hugues Leclair et Mélanie Harel au cor anglais.



Toujours intéressant, même avec un petit écran de découvrir et apprécier une performance de cette grande dame qu'est Margie Gillis. Et si à ces deux interprètes, nous ajoutons le facteur aqueux, soit ce petit lac ou ce ruisseau, il y a là tous les ingrédients pour nous faire ressentir les émotions de ce qui peut unir ou séparer. Cette femme est à la recherche, mais malgré ses gestes la rencontre n'arrivera pas. Et son visage tout expressif, comme pour ses gestes, nous le fait bien ressentir. Pour moi, même au troisième visionnement, les émotions étaient encore présentes. J'ai suivi, pas à pas, cette histoire de rapprochement d'étang en ruisseau avec la musicienne pour ensuite se transformer en éloignement jusqu'à la finale fort interpellante. Impossible pour moi de ne pas mentionner l'engagement de cette grande dame de la danse contemporaine qui a "plongé" au propre comme au figuré dans cette oeuvre !

Après l'utilisation de l'eau comme thème d'unification de la création, "Le vol de l'épervier" prenait appui sur l'air pour nous présenter un autre aspect de la solitude, celle que l'on veut, comme Icare fuir par la voie des airs. Chacune sur leur plate-forme, à distance, la musicienne et la danseuse établissent leur relation. Cette jeune femme qui veut fuir sa solitude portée par les ondes musicales, tel un épervier, avec des moments de silence et de "vol plané", nous en suivons chacun des mouvements. Et à l'inverse de la première oeuvre de ce texte, on sent de l'optimiste dans la finale !

Décidément, le Camp YMCA Kanawana de Saint-Sauveur recèle plein d'endroits différents qui permettent une diversité de propositions fort riches en symboles. Et si vous m'avez lu jusqu'ici, vous devriez vous y plonger ou vous envoler dans ces propositions courtes mais si riches.