jeudi 21 avril 2016

Sur mes pas en danse: "Vital Few", Wow !

Dans la planification de mes sorties danse de ce mois, "Vital Few" était absent. Les invitations FB de l'Agora de la Danse ont atteint leur but et l'amateur de danse que je suis ne peut que s'en réjouir. Il me faut avouer que je ne connaissais pas du tout cette compagnie, "Company 605" de Lisa Gelley et Josh Martin, et que la mention de danse urbaine dans la description de leur type de danse, me faisait hésiter. Par conséquent, lorsque j'ai demandé un petit effort à mon corps et à ma tête pour m'y rendre en ce milieu de semaine "assez occupée", l'hésitation a grimpé d'un cran.

Je m'y suis quand même rendu, porté par mes pas, pour leur part, déterminés et je ne peux que les en remercier. Avant de poursuivre, je dois dire que je suis un peu curieux de savoir, dans ce monde riche en propositions, comment les responsables de l'Agora ont connu cette jeune compagnie de Vancouver peu connue ici et, surtout, pourquoi ils ont décidé de les inclure dans leur programmation ? Peu importe la raison, merci !

Ainsi donc, devant une salle assez remplie, les avertissements d'usage ont annoncé le début de la représentation. Un à un, les six interprètes arrivent par le côté des estrades, en nous interpellant du regard tout en s'agglomérant les uns aux autres. S'en suis un premier tableau magnifique, dans lequel la tête de l'un et le bras de deux autres captivent et mettent la table à ce qui suivra.

                               Photo tirée du site de la Company 605

Dans les différents tableaux qui ont suivi, j'ai découvert sur scène, ce que j'avais vu tout en bas du pont que j'avais traversé le matin même, soit une rivière des Prairies avec ses courants variables, agité selon que l'on se retrouve proche des berges ou, plus fluide au milieu de cette rivière. Telle l'eau en perpétuelle déplacement, les mouvements des interprètes tracent de beaux motifs esthétiquement attirant, assez pour être captivé Les six interprètes, Laura Avery, Hayden Fong, Josh Martin, Renée Sigouin, Jessica Wilkie et Sophia Wolfe, seul, mais le plus souvent ensemble, avec une gestuelle riche en emphase et en mouvements de bras, nous proposent des tableaux dont la poésie des mouvements est transcendante et incandescante. Impossible de rester insensible face la diversité et à la richesse de la trame musicale, ainsi qu'à l'utilisation occasionnelle de projections sur le grand écran à l'arrière de la scène, enrichie par l'effet du sol métallique flexible dont les ondulations se transmettaient sur l'écran. Quelle belle et intelligente utilisation de la technologie pour rehausser l'effet de la danse dans certains tableaux.

Le tout se termine simplement dans une finale qui a tout du courant de la rivière délivrée de ses bas fonds houleux ou de ses rives trop rapprochées et face à la vaste étendue d'eau devant elle. Le calme juste avant les applaudissements fort bien mérités. En résumé, quelle belle soirée et merci à mes pas de m'y avoir amené !!!


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