Forts satisfaits de notre dernière sortie musicale (Salomé Leclerc) dans le Jardin Botanique (Espace pour la vie), nous avons remis cela pour apprécier "en toute intimité" et tout proche (avec notre arrivée près d'une heure à l'avance), Ian Kelly que ma "blonde" aime beaucoup et moi aussi , évidemment. ! Nous aurons plus tard et j'y reviendrai avec plus de détails, une illustration concrète de la notion de probabilité. Pour cette fois, les lieux sont mieux organisés et contrôlés, les chaises d'un bord et les "couvertes" de l'autre, ce qui permet une paix sociale durant la période d'attente et un accès visuel plus facile pour tous, peu importe l'heure d'arrivée. Quoiqu'il est toujours surprenant de voir des derniers ou dernières arrivées se faufiler devant tous et tenter de bloquer la vue, sans aucune préoccupation, de ceux et celles qui attendent depuis un certain temps, sinon un temps certain !
Quatorze heure arrive et le chanteur/musicien se présente guitare à la main. Si de son propre aveu, ses propos sont maladroits quoique sympathiques, les pièces musicales, elles, résonnent très bien dans ce lieu. Dans ce coin du Jardin Botanique, paroles et musique sont en symbiose avec le lieu et devraient satisfaire tous les nombreux spectateurs présents. Mais arrive quatorze heure quarante et le quarante pour cent de probabilité d'averse est devenue concrète et surtout très liquide. Si cette possibilité avait été anticipée par les organisateurs (avec les abris en conséquence), nombreux spectateurs, dont nous, ont été pris au dépourvu, malgré l'arbre sous lequel nous nous trouvions. Plus ou moins à l'abri, donc mouillé, Ian Kelly poursuit sa prestation pour la très grande majorité des gens qui sont restés sur place, dont un certain nombre sous la tente abritant la console de son. Si la première partie, nous proposait les chansons de son plus récent album, "Superfolk", la dernière partie nous amenait dans le passé et sur les airs de ses premiers succès. Par conséquent, malgré l'appel à interrompre la prestation, le public lui insiste et le chanteur lui donne satisfaction. À la console, recouverte, c'est le calme plat, mais le public n'en a cure du dosage des tonalités, il est satisfait, c'est évident. Arrive l'annonce d'un responsable de l'évènement de "assez, c'est assez", il en reste que Ian Kelly, laisse la grosse guitare ou le clavier et le son amplifié et nous demande de nous rapprocher de lui. Signe du destin, la pluie s'est arrêtée et c'est avec une "toute petite guitare" sans micro qu'il nous interprète trois de ses premiers classiques, au plus grand plaisir des gens tous collés les uns aux autres, tout proche de lui. Difficile de ne pas craquer face à ce chanteur qui a su s'adapter aux conditions climatiques adverses et nous charmer autant par sa voix particulière et ses chansons mélodiques. C'était le dernier arrêt de sa tournée "Superfolk" et il a réussi à vaincre les quarante pour cent de précipitation pour devenir cent pour cent de succès.
dimanche 7 août 2016
Sur mes pas en danse dans la Zone Homa : "Afterhours" en demi-teinte.
Tout spectateur quelque peu avisé en danse, pourra le dire. Proposer une soirée de danse contemporaine avec des propositions de plusieurs chorégraphes et d'obtenir un résultat homogène ou dans lequel le spectateur pourra suivre, est un défi difficile à relever. C'est ce que nous proposait Marika D. Lafond et Sandrine Martel Laferrière avec leur "Afterhours" en ce samedi soir, dans la Zone Homa, trop peu fréquentée. D'elles, ou plutôt elle, Marika, j'avais vu, sur le même principe "F.E.M." au plus récent Fringe et le résultat m'avait plu. Cette fois, ce que l'on nous proposait est une création, appelée "réponse chorégraphique", que pour ma part, j'avais plutôt lu, relais chorégraphique. La différence s'est avérée importante puisque les cinq chorégraphes "invités" (Jean-Sébastien Lourdais, Greg Selinger, Manon Oligny, Ian Yaworski et Emmalie Ruest) devaient créer leur partie à partir des parties précédentes et non pas comme je l'aurais imaginé à en faire la suite. Nuance importante parce que, cette commande, peut laisser une marge de manoeuvre qui fait en sorte que le spectateur pourra s'y perdre dans "les pas" qui lui sont présentés. Et c'est que j'ai ressenti dès la troisième partie.
Photo: Audrey Medaino-Tardif sur le site de Zone Homa
Le tout commence dans la plus parfaite immobilité et qui dont les mouvements peu à peu nous sont présentés. Cette partie saura capter notre attention, puisque rien ne presse, "After all these Hours" difficiles et remplies d'embûches (pas de financement public et pertes de collaborateurs) et le message passe bien. Arrive la deuxième partie, durant laquelle, elles se mettent en mouvement et que nous, de notre côté, entendons la description de ces gestes présentés par le chorégraphe. Cette suite est lente, fort logique et appropriée. Arrive la partie lapin qui, comme un cheveu sur une soupe aux carottes, carottes qui envahissent la scène (et qui y resteront jusqu'à la toute fin, ramassées et relancées là devant nous). Les deux interprètes s'éclatent, mais nous, de notre côté, peinons à les suivre dans leurs propos chorégraphiques. En résumé, pour les trois dernières parties, belles à voir, mais pas faciles à suivre !
Je dois admettre et ce, assez facilement, que les deux interprètes ont plongé dans cette soirée "avec joie et fébrilité", mais aussi avec une belle énergie qui rayonnait dans toute la salle. Difficile pour moi de donner un conseil, mais plus facile un souhait, faire "simple", soit une oeuvre d'un seul chorégraphe qui pourra nous permettre de bien les suivre jusqu'à la fin, mais surtout plus loin.
Photo: Audrey Medaino-Tardif sur le site de Zone Homa
Le tout commence dans la plus parfaite immobilité et qui dont les mouvements peu à peu nous sont présentés. Cette partie saura capter notre attention, puisque rien ne presse, "After all these Hours" difficiles et remplies d'embûches (pas de financement public et pertes de collaborateurs) et le message passe bien. Arrive la deuxième partie, durant laquelle, elles se mettent en mouvement et que nous, de notre côté, entendons la description de ces gestes présentés par le chorégraphe. Cette suite est lente, fort logique et appropriée. Arrive la partie lapin qui, comme un cheveu sur une soupe aux carottes, carottes qui envahissent la scène (et qui y resteront jusqu'à la toute fin, ramassées et relancées là devant nous). Les deux interprètes s'éclatent, mais nous, de notre côté, peinons à les suivre dans leurs propos chorégraphiques. En résumé, pour les trois dernières parties, belles à voir, mais pas faciles à suivre !
Je dois admettre et ce, assez facilement, que les deux interprètes ont plongé dans cette soirée "avec joie et fébrilité", mais aussi avec une belle énergie qui rayonnait dans toute la salle. Difficile pour moi de donner un conseil, mais plus facile un souhait, faire "simple", soit une oeuvre d'un seul chorégraphe qui pourra nous permettre de bien les suivre jusqu'à la fin, mais surtout plus loin.
jeudi 4 août 2016
Sur mes pas "immobiles" en poésie: "L'année de ma disparition" de Carole David
Non pas que mes pas avaient besoin de repos. Toujours impatients de faire des découvertes, ils sont sont insatiables, peut-être l'aurez vous déjà deviné ! Mais lorsqu'ils se sont retrouvés devant un comptoir de ma bibliothèque et que sur un présentoir, because, lauréat 2016 du Prix des libraires du Québec catégorie poésie, leur attention y a été portée. Avec un titre qui les a convaincu de ne pas passer leur chemin, "L'année de ma disparition" parce que en plus, il était en résonance avec mon humeur du moment.
Photo: Lou Scamble/Les herbes rouges
Ainsi donc, ce recueil est revenu avec eux, mes pas, à la maison. Avec un verre de ma boisson préférée, juste à côté, j'ai repris un rituel depuis longtemps abandonné, soit prendre le temps de lire et de relire des mots, des phrases, des poèmes, parfois à voix haute, sans nécessairement en trouver le sens, mais en apprécier les images et se laisser aller à l'envol de l'imaginaire. Dans ce recueil, les images sont fortes, interpellantes et demandent souvent de les relire et de les méditer. Y mettre le temps, se permettre de se laisser entraîner dans les méandres du passé de l'auteure, avant "sa disparition".
Ainsi donc Carole David propose un recueil en trois parties, dont elle parsème habilement ses poêmes de forme libre de citations (9 pour plus précis). Par exemple, "Cette nuit j'ai rêvé aux fleurs roses*/que tu ne m'as jamais offerte/J'ai préféré ta salive âcre." (*Elsa Morante, Territoire du rêve).
« Ses poèmes sont écrits avec une certaine fatalité et une violence qui prend la forme du silence, d’un regard, d’une odeur, », pouvait-on lire dans Le Devoir (dans l'entrefilet qui présentait l'annonce de son prix) et je suis tout à fait d'accord. Il en reste que j'y ai quand même perçu derrière cette fatalité, pas trop loin, un certain espoir, faible lueur qui continue à faire avancer ou permettre d'espérer. À preuve, "de nouvelles formes de tragédie s'avancent/vers moi; je change de regard/à l'entrée de la clairière."
Le tout se termine ainsi "Hier, nous étions seuls et indécis,*/aujourd'hui, deux ballerines aériennes/se mêlent à la lumière;/tout ce quenous dansons nous appartient." (*Paul-Émile Borduas, Refus global)
Lire de la poésie, les pas bien en place près de mon fauteuil pour laisser à mon imagination tout la possibilité de voyager, il me faudra répéter l'expérience, bientôt !
Photo: Lou Scamble/Les herbes rouges
Ainsi donc, ce recueil est revenu avec eux, mes pas, à la maison. Avec un verre de ma boisson préférée, juste à côté, j'ai repris un rituel depuis longtemps abandonné, soit prendre le temps de lire et de relire des mots, des phrases, des poèmes, parfois à voix haute, sans nécessairement en trouver le sens, mais en apprécier les images et se laisser aller à l'envol de l'imaginaire. Dans ce recueil, les images sont fortes, interpellantes et demandent souvent de les relire et de les méditer. Y mettre le temps, se permettre de se laisser entraîner dans les méandres du passé de l'auteure, avant "sa disparition".
Ainsi donc Carole David propose un recueil en trois parties, dont elle parsème habilement ses poêmes de forme libre de citations (9 pour plus précis). Par exemple, "Cette nuit j'ai rêvé aux fleurs roses*/que tu ne m'as jamais offerte/J'ai préféré ta salive âcre." (*Elsa Morante, Territoire du rêve).
« Ses poèmes sont écrits avec une certaine fatalité et une violence qui prend la forme du silence, d’un regard, d’une odeur, », pouvait-on lire dans Le Devoir (dans l'entrefilet qui présentait l'annonce de son prix) et je suis tout à fait d'accord. Il en reste que j'y ai quand même perçu derrière cette fatalité, pas trop loin, un certain espoir, faible lueur qui continue à faire avancer ou permettre d'espérer. À preuve, "de nouvelles formes de tragédie s'avancent/vers moi; je change de regard/à l'entrée de la clairière."
Le tout se termine ainsi "Hier, nous étions seuls et indécis,*/aujourd'hui, deux ballerines aériennes/se mêlent à la lumière;/tout ce quenous dansons nous appartient." (*Paul-Émile Borduas, Refus global)
Lire de la poésie, les pas bien en place près de mon fauteuil pour laisser à mon imagination tout la possibilité de voyager, il me faudra répéter l'expérience, bientôt !
mercredi 3 août 2016
Sur mes pas en danse: Belle sortie avec "Danse To Go à la Place Jacques-Cartier"
Dans mes sorties prévues de danse "en dehors", quelques-unes n'ont pas eu lieu, mais une non prévue s'est rajoutée. Et c'est "Danse de Marché" du collectif Danse To Go à la Place Jacques-Cartier du Vieux-Montréal que cette sortie a eu lieu.
Avant de vous en rapporter mes impressions, permettez-moi de débuter par deux petits éléments en introduction. D'abord, la Place Jacques-Cartier, c'est assez petit, mais si le lieu de prestation n'est pas "clairement" indiqué pour le spectateur pas trop observateur, cette place devient immense et il cherche. Heureusement, bien informés, les pas de ce spectateur se dirigent au bon endroit.
Aussi un peu en avance, il peut s'assoir et terminer un recueil de poésie dont il lui restait quelques pages. Sur ce recueil ("L'année de ma disparition" de Carole David), il reviendra, mais sachez, que le dernier vers se lisait comme suit, "tout ce que nous dansons nous appartient". Et c'est c'est exactement ce qui est arrivé sur ce moment et sur cet espace de cette place achanlandée, because période estivale, lorsque ce collectif s'y est présenté et s'est mis en mouvement.
Étaient prévues trois parties de dix à quinze minutes à partir de 18h00. Pour ma part, je n'ai pu être présent que pour les deux premières, mais "l'homme" est néanmoins heureux et satisfait, voici pourquoi.
Photo: Laurent Ouellette
Sur cette Place Jacques-Cartier, le monde touristique, visiteurs et commerçants, est en pleine activité, selfies pour uns et solicitations pour les autres. Et voilà, sans crier gare, arrivent quatre jeunes femmes qui investissent le milieu de la place. Tout autour, les activités cessent et l'attention se déplacent vers elles. l'espace maintenant leur appartient. point de musique nécessaire, pour Marie-Pier Oligny, Laurence Rondeau-L'écuyer, Marie Duval et Gabrielle Bertrand-Lehouillier (merci Catherine Yale pour l'information) avec leurs souliers de travail et leur chemise de "bûcheron" avec les manches relevées. Ce tableau, porte sur la terre, celle dont on prend possession et que nos ancêtres ont investie et qui aujourd'hui, nous appartient. Jacques Cartier serait fière de ces filles qui captivent les promeneurs-touristes et qui restent en place pour cette prestation, moi aussi !
Le tout se termine et les applaudissements bien mérités fusent. S'en suit l'attente de la deuxième partie et l'observation de ces gens de passage. Un constat s'impose, voilà une Place dans laquelle les Pokemons, sont absents, sinon très peu présents, parce que aucuns chasseurs actifs en vue, seulement des touristes !
Les quatre interprètes reviennent sur (la) Place pour leur deuxième partie, habillées cette fois avec une robe d'époque. Cette fois, ce sont les vagues de la mer que j'y vois dans leurs mouvements et dans ceux de leurs robes. Ces mouvements de vagues, ils se sont transformés en brises et bises de vent. Le public plus nombreux pour cette deuxième partie, comme moi, reste captif de ces va-et-vient tout autour. Une table, amenée pour l'occasion, plutôt que de briser le flot, sert à l'initier. "Donnez moi un point d'appui: je soulèverai le Monde" disait Archimède et c'est cette table qu a servi les desseins de ces filles. Mais le tout s'est terminé, avec les applaudissements méritées, et moi j'ai dû quitter, un peu penaud, quand même !
"Tout ce que nous dansons nous appartient", comme en sont les impressions et les souvenirs produits en ce début de soirée d'été ensoleillé à la Place Jacques Cartier du Vieux-Montréal. Étant probablement ma dernière sortie danse extérieure, je m'en voudrais de ne pas mentionner et remercier l'organisme "Danse sur les routes" qui a permis la présentation de la plupart des oeuvres que j'ai pu apprécier cet été dont celle-ci.
Avant de vous en rapporter mes impressions, permettez-moi de débuter par deux petits éléments en introduction. D'abord, la Place Jacques-Cartier, c'est assez petit, mais si le lieu de prestation n'est pas "clairement" indiqué pour le spectateur pas trop observateur, cette place devient immense et il cherche. Heureusement, bien informés, les pas de ce spectateur se dirigent au bon endroit.
Aussi un peu en avance, il peut s'assoir et terminer un recueil de poésie dont il lui restait quelques pages. Sur ce recueil ("L'année de ma disparition" de Carole David), il reviendra, mais sachez, que le dernier vers se lisait comme suit, "tout ce que nous dansons nous appartient". Et c'est c'est exactement ce qui est arrivé sur ce moment et sur cet espace de cette place achanlandée, because période estivale, lorsque ce collectif s'y est présenté et s'est mis en mouvement.
Étaient prévues trois parties de dix à quinze minutes à partir de 18h00. Pour ma part, je n'ai pu être présent que pour les deux premières, mais "l'homme" est néanmoins heureux et satisfait, voici pourquoi.
Photo: Laurent Ouellette
Sur cette Place Jacques-Cartier, le monde touristique, visiteurs et commerçants, est en pleine activité, selfies pour uns et solicitations pour les autres. Et voilà, sans crier gare, arrivent quatre jeunes femmes qui investissent le milieu de la place. Tout autour, les activités cessent et l'attention se déplacent vers elles. l'espace maintenant leur appartient. point de musique nécessaire, pour Marie-Pier Oligny, Laurence Rondeau-L'écuyer, Marie Duval et Gabrielle Bertrand-Lehouillier (merci Catherine Yale pour l'information) avec leurs souliers de travail et leur chemise de "bûcheron" avec les manches relevées. Ce tableau, porte sur la terre, celle dont on prend possession et que nos ancêtres ont investie et qui aujourd'hui, nous appartient. Jacques Cartier serait fière de ces filles qui captivent les promeneurs-touristes et qui restent en place pour cette prestation, moi aussi !
Le tout se termine et les applaudissements bien mérités fusent. S'en suit l'attente de la deuxième partie et l'observation de ces gens de passage. Un constat s'impose, voilà une Place dans laquelle les Pokemons, sont absents, sinon très peu présents, parce que aucuns chasseurs actifs en vue, seulement des touristes !
Les quatre interprètes reviennent sur (la) Place pour leur deuxième partie, habillées cette fois avec une robe d'époque. Cette fois, ce sont les vagues de la mer que j'y vois dans leurs mouvements et dans ceux de leurs robes. Ces mouvements de vagues, ils se sont transformés en brises et bises de vent. Le public plus nombreux pour cette deuxième partie, comme moi, reste captif de ces va-et-vient tout autour. Une table, amenée pour l'occasion, plutôt que de briser le flot, sert à l'initier. "Donnez moi un point d'appui: je soulèverai le Monde" disait Archimède et c'est cette table qu a servi les desseins de ces filles. Mais le tout s'est terminé, avec les applaudissements méritées, et moi j'ai dû quitter, un peu penaud, quand même !
"Tout ce que nous dansons nous appartient", comme en sont les impressions et les souvenirs produits en ce début de soirée d'été ensoleillé à la Place Jacques Cartier du Vieux-Montréal. Étant probablement ma dernière sortie danse extérieure, je m'en voudrais de ne pas mentionner et remercier l'organisme "Danse sur les routes" qui a permis la présentation de la plupart des oeuvres que j'ai pu apprécier cet été dont celle-ci.
mardi 2 août 2016
Sur mes pas en Zone Homa: Tout à fait ravi par "Douce"
Pour ma deuxième expédition en Zone Homa, il y avait au programme de la soirée, "Douce" décrit comme un "laboratoire/Danse-théâtre. Je dois, en entrée de jeu, indiquer que je suis partiellement en désaccord. Si la partie "Danse-théâtre" du descriptif est fort adéquate, celle de "laboratoire", dans le sens expérimentale, est trop humble ou trop prudente. Nous pouvons apprécier durant les cinquante minutes de présentation, une oeuvre solide et presque à maturité, sinon complètement mature. "Douce" produit par un collectif et brillamment interprétée par Julie J. Leclerc et Christophe Payeur, nous présente différentes scènes de vie d'un jeune couple. "Passion, Dépendance, Possession, Jalousie. Et douceur, aussi" que l'on peut lire dans le court descriptif de la soirée représente très bien ce qui nous est présenté et, soyons honnêtes, ce que nous avons, nous-même, pu vivre, il y a un "plus ou moins longtemps".
Le tout débute dans le noir, au son d'une tentative d'échange téléphonique un peu tardive, sinon nocturne entre lui et elle. S'en suit une série de tableaux parlés, projetés et dansés qui visent bien et surtout juste. La remarque maladroite, ("ta yeule"), le geste de trop ou celui attendu, le plaisir de la caresse ou de la présence de l'autre, la juste description de l'autre sont au menu. Le rythme est bon et nous suivons facilement les changements de tons ou d'humeur d'un tableau à l'autre. Les éclairages et la trame musicale enrobent le tout d'un bel écrin. Une oeuvre accessible et distrayante sur un sujet maintes fois exploré, mais dont la fraîcheur et l'approche fait sourire, rire même et surtout applaudir. Prenez en bien note de ce titre, parce qu'il faut espérer d'autres représentations plus tard de "Douce" (danse-théâtre).
Le tout débute dans le noir, au son d'une tentative d'échange téléphonique un peu tardive, sinon nocturne entre lui et elle. S'en suit une série de tableaux parlés, projetés et dansés qui visent bien et surtout juste. La remarque maladroite, ("ta yeule"), le geste de trop ou celui attendu, le plaisir de la caresse ou de la présence de l'autre, la juste description de l'autre sont au menu. Le rythme est bon et nous suivons facilement les changements de tons ou d'humeur d'un tableau à l'autre. Les éclairages et la trame musicale enrobent le tout d'un bel écrin. Une oeuvre accessible et distrayante sur un sujet maintes fois exploré, mais dont la fraîcheur et l'approche fait sourire, rire même et surtout applaudir. Prenez en bien note de ce titre, parce qu'il faut espérer d'autres représentations plus tard de "Douce" (danse-théâtre).
lundi 1 août 2016
Sur mes pas au cinéma: "Hibou" qui intéresseras-tu ? Moi oui !
Le hibou est un oiseau de nuit qui se fait discret. Aussi en sera-t-il de ce film de Ramzy Bedia, j'en suis convaincu. Il y a d'abord le faible intérêt des critiques des média pour ce film présenté dans une salle d'un seul cinéma de Montréal et peut-être du Québec ! Et lorsqu'il y a critique ou commentaire du public, c'est assez tiède ou très partagé. Mais, mon Cinéma Beaubien le met à l'affiche et moi, très souvent je lui fais confiance, donc j'y ai été. Une soirée d'été qui n'appelle qu'à la légèreté du propos, il me semble que le moment était approprié pour cette comédie fantaisiste et ce le fût. Pas question d'affirmer que c'est la comédie de l'été, quoique la liste pour l'instant est assez courte, mais pour une sortie cinéma légère et sans présention, elle peut-être indiquée. Pour ma part, je ne me suis pas ennuyé, ni emmerdé. J'ai souri et même ri à quelques occasions, en plus de voir l'auteur de la chanson "La banane", Philippe Katerine dans la peau d'un personnage spécial, à la mesure du chanteur-acteur.
Ainsi donc, un homme (Ramzy Bedia, sympathique) passe inaperçu et il tente d'y remédier. Dans une suite de scènes, il fait des rencontres qui nous feront passer une heure trente sans que l'on s'en aperçoive vraiment. Nous pourrons y voir plein d'acteurs ou actrices de chez nous, ainsi que des lieux familiers, parce que tourné en partie ici à Montréal. Une oeuvre autant sympathique et fantaisiste qui se prend pour ce qu'elle est et en plein été, c'est un choix intéressant. Pour ceux et celles qui voudraient y aller, je vous conseille de vous hâter, parce que dans cette seule salle du seul cinéma dans lequel il est présenté, nous étions trois dans la salle en ce début de soirée de dimanche soir. Dommage quand même selon moi !
Signe des temps, trois spectateurs est le même nombre de personnes autour d'un téléphone intelligent juste au moment de la capture d'un Pokemon par un enfant sur le trottoir, juste à côté du cinéma lorsque j'en sortais. Et je n'étais pas un de ces trois spectateurs !
Ainsi donc, un homme (Ramzy Bedia, sympathique) passe inaperçu et il tente d'y remédier. Dans une suite de scènes, il fait des rencontres qui nous feront passer une heure trente sans que l'on s'en aperçoive vraiment. Nous pourrons y voir plein d'acteurs ou actrices de chez nous, ainsi que des lieux familiers, parce que tourné en partie ici à Montréal. Une oeuvre autant sympathique et fantaisiste qui se prend pour ce qu'elle est et en plein été, c'est un choix intéressant. Pour ceux et celles qui voudraient y aller, je vous conseille de vous hâter, parce que dans cette seule salle du seul cinéma dans lequel il est présenté, nous étions trois dans la salle en ce début de soirée de dimanche soir. Dommage quand même selon moi !
Signe des temps, trois spectateurs est le même nombre de personnes autour d'un téléphone intelligent juste au moment de la capture d'un Pokemon par un enfant sur le trottoir, juste à côté du cinéma lorsque j'en sortais. Et je n'étais pas un de ces trois spectateurs !
Sur mes pas en musique au Jardin Botanique: sous le charme de Salomé Leclerc sous les arbres
C'était une première fois pour mois. J'étais donc en pleine nature dans un coin du Jardin Botanique, sous les arbres, afin de découvrir une chanteuse que je connaissais peu, Salomé Leclerc. Le nom me disait quelque chose et peut-être une ou deux chansons. Mes pas m'avaient mené près du Jardin Japonais, une trentaine de minutes avant le début prévu de la prestation. Déjà, le public était présent en grand nombre, avec une majorité bien assis sur leur chaise devant la scène. Il fallait donc trouver un endroit pour étendre notre couverte et surtout arriver à voir le petit espace de prestation. Trouver la "bonne" place dans ce type d'endroit qui ne soit pas derrière un tronc d'arbre et pas trop au soleil, voilà le défi du jour. Une fois, le repérage fait, "Bingo", nous avons tiré le billet gagnant. Jour de chance puisque les déplacements des spectateurs tout autour étaient nombreux pour ne pas se laisser bloquer par la tête du nouvel arrivant et sa chaise. Pour nous, rien à changer. Pour d'autres, cela a été moins heureux ou harmonieux et les échanges dans ce lieu calme, ne l'ont pas toujours été eux, calmes. Négociations, gros mots, yeux méchants, de quoi apprécier notre chance et passer la trentaine de minutes sans ennuis dans tous les sens du terme.
À l'heure pile, sont arrivés l'interprète, guitare à la main et ses deux accompagnateurs, Philippe Breault à la basse et aux claviers et José Major à la batterie. Elle nous propose, en entrée de jeu, ses propres compositions dont les premières me semblent assez familières, (cou donc, j'la connais-tu cette chanteuse ?) et c'est "pas mal bon" ! S'en suit un court échange sympathique avec le public durant lequel elle nous dit que son premier album avait pour titre "Sous les arbres", comme aujourd'hui, "Jardin Botanique", qu'elle nous surnomme. La musique est juste assez rock et le volume juste correct pour rejoindre tout le public présent et respecter cet environnement champêtre. Une symbiose parfaite entre l'artiste et le lieu. Et rien ne bouge autour et devant nous pour briser le charme. Mais il me semble de plus en plus évident que je la connais cette artiste !
Elle nous propose aussi une chanson de Clémence Desrochers, fort appréciée par l'ensemble du public et une autre de Léo Ferré dont elle nous indique qu'elle risque de ne plus faire partie de son prochain répertoire de concert. Le tout se termine en toute simplicité suivi par les applaudissements fort justifiés du public. Retour à la maison, mais non sans avoir profité de ce grand jardin " hors de la ville" en pleine ville et d'avoir salué en passant, juste là, un héron au bord d'un étang, point intimidé de tout ce monde qui le regarde et qui le capte en photo.
Une fois à la maison, vérifications faites, dans mon iPod, je trouve "Sous mes arbres". Mosus de mémoire !, mais question de ne pas faire une autre fois l'erreur, je me remets à le réécouter en attendant de me procurer son deuxième album. Voilà une belle voix singulière qui a des choses à dire, tout cela au son d'une musique planante.
À l'heure pile, sont arrivés l'interprète, guitare à la main et ses deux accompagnateurs, Philippe Breault à la basse et aux claviers et José Major à la batterie. Elle nous propose, en entrée de jeu, ses propres compositions dont les premières me semblent assez familières, (cou donc, j'la connais-tu cette chanteuse ?) et c'est "pas mal bon" ! S'en suit un court échange sympathique avec le public durant lequel elle nous dit que son premier album avait pour titre "Sous les arbres", comme aujourd'hui, "Jardin Botanique", qu'elle nous surnomme. La musique est juste assez rock et le volume juste correct pour rejoindre tout le public présent et respecter cet environnement champêtre. Une symbiose parfaite entre l'artiste et le lieu. Et rien ne bouge autour et devant nous pour briser le charme. Mais il me semble de plus en plus évident que je la connais cette artiste !
Elle nous propose aussi une chanson de Clémence Desrochers, fort appréciée par l'ensemble du public et une autre de Léo Ferré dont elle nous indique qu'elle risque de ne plus faire partie de son prochain répertoire de concert. Le tout se termine en toute simplicité suivi par les applaudissements fort justifiés du public. Retour à la maison, mais non sans avoir profité de ce grand jardin " hors de la ville" en pleine ville et d'avoir salué en passant, juste là, un héron au bord d'un étang, point intimidé de tout ce monde qui le regarde et qui le capte en photo.
Une fois à la maison, vérifications faites, dans mon iPod, je trouve "Sous mes arbres". Mosus de mémoire !, mais question de ne pas faire une autre fois l'erreur, je me remets à le réécouter en attendant de me procurer son deuxième album. Voilà une belle voix singulière qui a des choses à dire, tout cela au son d'une musique planante.
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